revue de presse :
Jean Diwo est mort dans la nuit du 9 au 10 juin 2011
Arnaud Février / Flammarion
Jean Diwo est mort dans la nuit du 9 au 10 juin 2011. Fondateur de Télé 7 jours, il était aussi un écrivain qui puisait son inspiration dans l'histoire de Paris.
Jean Diwo est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi 10 juin 2011, à l'âge de 96 ans. Ce journaliste et écrivain a travaillé pour plusieurs journaux, initiant le magazine Télé 7 jours.
Il a commencé sa carrière au quotidien Paris-Soir, alors qu'il était encore étudiant. Il est ensuite devenu grand reporter pourParis-Match. En 1960, il fonde Télé 7 Jours et dirigera le magazine jusqu'en 1981. Fin mars 2010, il avait fait une apparition dans le numéro spécial publié à l'occasion des cinquante ans du magazine.
Amateur d'histoire parisienne
C'est pendant sa retraite et après le décès de son épouse en 1980 qu'il a commencé à écrire des romans historiques. Il explore le faubourg Saint-Antoine, le quartier de son enfance, à travers une trilogie de romans intitulée Les dames du faubourg. Il reprendra le même décor pour 249, Faubourg Saint-Antoine.
Son dernier livre, La calèche, est paru en novembre 2010. Il reste dans Paris, s'inspirant cette fois de la famille Hermès, selliers du faubourg Saint Honoré qui donneront naissance à la marque de luxe.
source : http://www.lexpress.fr/culture/livre/jean-diwo-l-ecrivain-des-faubourgs-est-mort_1001360.html
en attente...
De l'intuition et des idées originales... maigre bagage pour une ascension fulgurante.
Lorsque Adrien Anthelme, adolescent pauvre et inculte, rencontre le séduisant Garmond, écrivain attaché à Saint-Germain-des-Prés comme un paysan du Perche à sa terre, il mord à l'hameçon du savoir que lui tend cet homme de bonne volonté. Intelligent et courageux, il se laisse dégrossir par son Pygmalion.
Et c'est l'ascension prodigieuse d'Adrien. Jusqu'à ce qu'il parvienne à la puissance : celle d'un magnat de la publicité et de la presse, jusqu'à ce que ce Rastignac de banlieue devienne L'Empereur.
Exigeant, despote, généreux, mégalomane, sans scrupules, fidèle en amitié, brutal, L'Empereur est avant tout l'homme d'une génération, celle de l'entre-deux-guerres, de la tragédie de la défaite, de l'Occupation et de la résurrection de la France jusqu'auxannées 60.
Lorsque Adrien Anthelme, adolescent pauvre et inculte, rencontre le séduisant Garmond, écrivain attaché à Saint-Germain-des-Prés comme un paysan du Perche à sa terre, il mord à l'hameçon du savoir que lui tend cet homme de bonne volonté. Intelligent et courageux, il se laisse dégrossir par son Pygmalion.
Et c'est l'ascension prodigieuse d'Adrien. Jusqu'à ce qu'il parvienne à la puissance : celle d'un magnat de la publicité et de la presse, jusqu'à ce que ce Rastignac de banlieue devienne L'Empereur.
Exigeant, despote, généreux, mégalomane, sans scrupules, fidèle en amitié, brutal, L'Empereur est avant tout l'homme d'une génération, celle de l'entre-deux-guerres, de la tragédie de la défaite, de l'Occupation et de la résurrection de la France jusqu'auxannées 60.
souvenir de lecture
Après les architectes du Colisée, l'introduction de la peinture à l'huile en Italie, les fontainiers des jardins de Versailles. c'est au peuple des bâtisseurs de cathédrales que Jean Diwo a choisi de rendre hommage.
Au XIIe siècle, l'abbé Suger, une personnalité rayonnante, décide d'embellir l'abbaye de Saint-Denis, au nord de Paris. En neuf ans, il en fait reconstruire la façade et le chevet. L'ensemble sera considéré comme le tout premier chef-d’œuvre de l'architecture gothique. Dans la fresque romanesque' de Jean Diwo, Pasquier, le premier d'une lignée, est maître d’œuvre. Il a deux fils qui lui succéderont. Ils ont à la fois un rôle de sculpteur et d'architecte, et sortent de la matière. avec les maîtres de métiers et les compagnons, une célébration de pierre qui dure encore aujourd'hui. Sous l'impulsion Tel est le cadre historique du dernier roman de Jean Diwo. Fidèle à sa méthode il s'intéresse à un corps de métiers qui a ses traditions ses règles. ses secrets, ses techniques. Grâce à cela, un siècle entier se rapproche de nous, vibrant de foi et d'enthousiasme.
Au XIIe siècle, l'abbé Suger, une personnalité rayonnante, décide d'embellir l'abbaye de Saint-Denis, au nord de Paris. En neuf ans, il en fait reconstruire la façade et le chevet. L'ensemble sera considéré comme le tout premier chef-d’œuvre de l'architecture gothique. Dans la fresque romanesque' de Jean Diwo, Pasquier, le premier d'une lignée, est maître d’œuvre. Il a deux fils qui lui succéderont. Ils ont à la fois un rôle de sculpteur et d'architecte, et sortent de la matière. avec les maîtres de métiers et les compagnons, une célébration de pierre qui dure encore aujourd'hui. Sous l'impulsion Tel est le cadre historique du dernier roman de Jean Diwo. Fidèle à sa méthode il s'intéresse à un corps de métiers qui a ses traditions ses règles. ses secrets, ses techniques. Grâce à cela, un siècle entier se rapproche de nous, vibrant de foi et d'enthousiasme.
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