ma bibliothèque sur Goodreads

Mazel's currently-reading book montage

Louis Lambert - Les Proscrits - Jésus-Christ en Flandre
Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable
Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises
Hhhh
L'Elixir de longue vie


Mazel's favorite books »
}

mercredi 8 juin 2011

l'histoire de France, en feuilleton... Clovis, roi des Francs

suivi de lecture...

étonnante la façon dont on apprenait l'histoire 
dans les années 50/60, en primaire...
je me demande comment ça se passe maintenant...

ma famille étant originaire des environs de Soissons, un petit faible pour la dynastie...

Click to show full size imageen feuilletant mon premier livre d'histoire de France...
Notre premier livre d’histoire - Cours élémentaire 
Bernard et Redon - Fernand Nathan éditeur - édition de 1954
de Yann Brékilien

arrivée page 200... 

Au cours du repas de noces de prince Erispoë, Awenn retrouve son amis Gurgos, devenu prêtre... Suite aux fortes libations des fêtes, Awenn s'enivre pour la première fois... et révèle son secret...
En apprenant que son vrai nom est Morvan, fils du dernier roi de Bretagne, Nominoë, chef de la Bretagne nommé par les Francs et père de Erispoë, envisage de le faire tuer, Awenn pouvant devenir un concurrent.
Awenn, fait allégeance à Nominoë et prête serment public. Il est rétablit dans ses droits et retrouve son héritage.

5 - Clovis, roi des Francs


Les Francs venaient de Germanie, c'est-à-dire d'Allemagne.
Leur pays était pauvre 
et couvert d'immense forêts et de marécages.
Ils ne connaissaient que la force 
et n'aimaient que la bataille et le pillage.
Ils entrèrent dans la Gaule romaine
 et s'installèrent dans ce riche 
pays.












C'étaient des soldats de haute taille, aux cheveux blonds 
et aux longues moustaches tombantes.












Ils étaient armés d'une hache de bataille, la francisque, qu'ils lançaient de loin à la tête de leurs ennemis. Ils attaquaient aussi avec une lance et une épée.











Les francs choisirent pour roi Clovis. Ils l'élevèrent sur le pavois, c'est-à-dire qu'ils le placèrent debout sur un bouclier 
et le promenèrent autour du camp.











Clovis fut un grand guerrier. Il s'était fait chrétien ; 
et, appelé par les évêques, il devint roi de toute la Gaule.






















Résumé : Clovis était le roi des Francs. C'était un roi brave et habile. Il se fit chrétien. Il devint maître de toute la Gaule.


article 1 


en savoir plus : 

Les Francs sont un peuple germanique apparaissant sous la forme d'une confédération de tribus au moment des grandes invasions. Une partie d'entre eux joue un rôle central dans l'histoire de France, des Pays-Basde Belgique et d'Allemagne à compter de leur sédentarisation en Gaule romaine.

C'est en 254 que les Francs débutent leurs incursions sur le sol romain. Au même moment, les Alamans attaquent une nouvelle fois le limes qu'ils franchissent et ravagent la Gaule Belgique. Durant le début duiiie siècle, la transgression flandrienne provoque la progression de la mer du Nord sur la Flandre et la Frise, transforme le lac Flevo en golfe marin, le futur Zuiderzee. Il s'ensuit un appauvrissement des populations locales, les Frisons, les Francs et les Saxons, qui incite ces derniers à se lancer dans la piraterie et le pillage de l'Empire romain. Ils commencent par le pillage de la Germanie inférieure avant d'être repoussés parGallien en 257. Profitant du départ de Gallien vers la Pannonie, les Francs reprennent leurs incursions, mais sont provisoirement battus par Postumus. Il se proclame empereur des Gaules et doit lutter contre Gallien, ce qui laisse le champ libre aux incursions terrestres des Francs, qui se lancent également dans des expéditions maritimes, ravageant la baie de Somme, le Cotentin, le Morbihan, les basses vallées de la Seine et de la Loire et même les côtes de la Lusitanie. Ce n'est qu'en 264 que Postumus réussit à mettre fin à ces raids, tant terrestres que maritimes10.
La mort de Postumus et les luttes de ses successeurs contre les empereurs légitimes laissent le champ libre aux Francs et aux Alamans qui reprennent leurs pillages en 269. Probus soumet les Alamans en 277, mais ne parvient pas à réduire ni les Francs occidentaux qui occupent la Batavie, ni les Francs transrhénans qui occupent la Toxandrie et les environs de Trèves11. En 286Carausius, un général romain envoyé enBretagne par l'empereur Maximien et craignant une disgrâce, se proclame empereur. Afin d'empêcher Maximien de réagir, il s'empare de Portus Itius, s'allie aux Francs et les installe sur les embouchures du Rhin afin de contrôler les deux points qui pourrait permettre à Maximien d'envahir la Bretagne. En 287 ou en 288, Maximien écrase le roi salien Gennobaud qui choisit de se soumettre sans combat, avec tout son peuple. Maximien accepte sa reddition et installe les Saliens en Toxandrie, à l'embouchure du Rhin derrière le limes en Gaule belgique, d'abord sous le statut de Lètes (soumis à l’autorité impériale), mais ce succès ne lui permet pas de reconquérir la Bretagne, la flotte romaine ayant probablement été malmenée par une tempête. Constance Chlore termine la reconquête de la Bretagne et, ayant eu des problèmes avec quelques Francs, déporte des Chamaves et des Frisons en Gaule dans les pays des Ambiens et des Bellovaques12.
En 306, Ascaric et Mérogaise, deux rois francs, probablement bructères envahissent la Gaule, mais Constantin les vainc, les capture et les fait jeter aux fauves à Trèves13. Sans doute à la suite de cette victoire, l'empereur romain émet des aurei frappés à Trèves montrant au revers une allégorie de la Francie, effondrée aux pieds d'un trophée d'armes, avec la légende Francia à l'exergue.
Durant le ive siècle, les invasions continuent mais sont toutes repoussées par l'armée romaine. Un nouveau phénomène apparaît au sein de cette dernière. En effet, les citoyens romains rechignent à s'engager dans l'armée ou simplement à faire leur service militaire, et pour compenser la baisse des effectifs, les empereurs romains engagent des soldats germains qui intègrent l'armée romaine. Nombreux sont les Francs qui s'engagent et certains parviennent aux plus hautes fonctions militaires et politiques :

Clovis Ier (en francique Chlodwig ou Chlodowech, en latin Chlodovechus), né vers 466 et mort à Paris le 27 novembre 5111, est roi des Francs saliens, puis roi de tous les Francs de 481 à 511.
Issu de la dynastie des Mérovingiens, il est le fils de Childéric Ier, roi des Francs saliens de Tournai, et de la reine Basine de Thuringe. Brillant chef militaire, il accroît considérablement le territoire du petit royaume des Francs saliens dont il hérite à la mort de son père pour unifier une grande partie des royaumes francs, repousser Alamans et Burgondes et annexer les territoires des Wisigoths dans le sud de la Gaule.
Le règne de Clovis est connu à travers la description qu'en fit l'évêque gallo-romain Grégoire de Tours, et dont l'Histoire des Francs est riche d'enseignements, bien que ce texte semble essentiellement à visée édifiante.
Clovis fut considéré dans l'historiographie comme un des personnages historiques les plus importants de l'histoire de France ; le courant républicain en fit le premier roi de ce qui était devenu la France à partir du xiiie siècle, et la tradition monarchiste vit en lui le premier roi chrétien du royaume des Francs.

et qu'en est-il du vase de Soissons ?

l'histoire suivant Grégoire de Tours

L’anecdote légendaire du vase de Soissons nous est contée par Grégoire de Tours au livre II, chapitre 27 de l’Histoire des Francs1. Il la situe vers l’an 486, au cours de la guerre livrée par Clovis Ier, roi des Francs saliens au Romain Syagrius et peu de temps après la prise de Soissons sa capitale. « En ce temps-là, écrit Grégoire, beaucoup d’églises furent pillées par l’armée de Clovis parce qu’il était encore enfoncé dans les erreurs du fanatisme » (quia erat ille adhuc fanaticis erroribus involutus).
C’est ainsi que les soldats enlevèrent d'un édifice religieux situé dans le diocèse de Reims2, avec d’autres ornements liturgiques, un vase liturgique, probablement en argent, d’une taille et d’une beauté extraordinairesN 1. L’évêque Remi envoya un émissaire à Clovis pour lui demander qu’à défaut des autres prises il lui restituât au moins cet objet auquel il tenait précieusement. Le roi invita l’homme à le suivre jusqu’à Soissons où devait avoir lieu le partage du butin en l’assurant que dès que le vase lui serait échu, il donnerait satisfaction à l’évêque (papa)N 2.
C’est donc à Soissons, la ville qui vient d’être prise et dont Clovis paraît déjà avoir fait sinon sa capitale du moins son camp principal, que se joue la scène centrale. L’armée est rassemblée autour du butin amoncelé. Le roi demande aux « très valeureux guerriers » de lui céder le vase en plus de sa part. Les hommes de bon sens (illi quorum erat mens sanior) lui répondent : « Tout ce que nous voyons ici est à toi, glorieux roi, et nous sommes nous-mêmes soumis à ton autorité (nos ipsi tuo sumus dominio subjugati). Agis maintenant comme il te plaira, personne ne peut te résister. » Mais, tout le monde ayant parlé, un soldat - homme léger, envieux et impulsif (levis, invidus ac facilis) - à la stupéfaction générale, frappe le vase de sa hache en s’écriant : « Tu ne recevras que ce que le sort t’attribuera vraiment ! »
Le « roi »3 avala l’affront, nous dit Grégoire, mais « garda sa blessure cachée dans son cœur ». L’évêque récupéra quand même son vase, brisé ou cabossé.
Au bout de l’année, ayant convoqué à nouveau l’armée au Champ de Mars, Clovis, passant ses guerriers en revue, reconnut le soldat insolent. Constatant que sa tenue et ses armes laissaient à désirer, il les lui prit et les jeta à terre. Le soldat se baissa pour les ramasser et Clovis en profita pour lui briser le crâne d’un coup de francisque, disant :
« Ainsi as-tu fait au vase à Soissons ! »



L’histoire du vase de Soissons a un autre intérêt : elle constitue un document rare, bien que fort stylisé, sur la vie militaire des armées franques et, à ce titre, elle a récemment retenu l’attention des historiens les plus « romanistes » de l’époque franque.
Sous l’Empire, les militaires touchaient régulièrement une solde et une part de butin que leurs chefs leur redistribuaient selon leur grade, leur ancienneté ou d’autres critères. Dans les armées du Bas-Empire qui n’existaient plus que par leurs corps d’auxiliaires barbares, les règles ont sûrement dû s’adapter et, dans bien des cas, se négocier. En fin de compte, le code Théodosien contient une loi de Valentinien III, datant de l’an 440, qui concerne apparemment des « soldats » fédérés « qui doivent garder notre province et leurs propres biens » et dans laquelle l’empereur décrète : « Quel que soit ce qu’un vainqueur prend à l’ennemi, il lui appartient de plein droit ». Ce texte qui « privatise » le pillage et couvre d’un pudique manteau juridique un désordre qu’on ne pouvait plus empêcher a sûrement été connu des soldats intéressés (ces « barrack’s room lawyers », comme dit Bachrach) et tout aussi sûrement peu apprécié des derniers généraux romains… Clovis – qui est de ceux-ci – aurait par son autorité, maintenu dans son armée un usage létique de « collectivisation » de l’ensemble du butin et de son partage intégral par les sortes. Les Wisigoths connaissaient apparemment un usage identique qui autorisait le roi à prélever lors du partage un septième du tout…
Clotilde (ou Crotechildis1) du germanique Hrod (gloire) et Hild (combat) ou sainte Clotilde fut la deuxième épouse de Clovis, premier roi franc qui se convertit à la foi chrétienne. Elle vécut de 475 à 545 de notre ère. Elle est vénérée comme sainte : l'Église orthodoxe la fête le 3 juin (dies natalis) et l'Église catholique romaine le 4 juin.
Fille du roi burgonde Chilpéric II, frère de Gondebaud, Clotilde semble avoir été épargnée du massacre de sa famille orchestré par son oncle paternel dans les environs des années 480/485. Grégoire de Tours, qui rapporte cet évènement, précise en effet que Gondebaud assassina son frère et fit jeter son épouse dans leRhône avec une pierre attachée au cou, avant de recueillir ses deux nièces Chrona et Chlothilde dans son propre palais. L'anecdote serait ensuite reprise par leLiber Historiae Francorum qui en exagéra la portée tragique et inventa pour l'occasion deux autres fils, décapités par l'oncle régicide2.

Quoi qu'il en soit, Chlothilde reçut à la cour burgonde de Gondebaud une éducation non seulement soignée mais aussi chrétienne, sans doute transmise par la reine chrétienne Carétène que l'on pense épouse de Gondebaud.

Après avoir été donnée en mariage à Clovis en 492-494, elle l'influença pour l'amener au baptême, selon Grégoire de Tours, et prit même l'audacieuse initiative de faire baptiser ses deux premiers fils contre l'avis de son époux (le premier, Ingomer, devait mourir juste après).
À la mort de Clovis, Clotilde se retira à Saint-Martin de Tours mais continua vraisemblablement à influencer ses trois fils : Clodomir,Childebert et Clotaire.
Femme politique, elle les amena à monter une expédition contre le royaume burgonde des fils de Gondebaud, vraisemblablement pour venger ses parents assassinés (selon Grégoire de Tours). Suite à cette guerre, son fils Clodomir fut tué à la bataille de Vézeronce. Elle tenta de protéger les trois fils de Clodomir, mais ne put sauver que Clodoald, le futur saint Cloud, tandis que les deux autres étaient massacrés par leurs oncles.


Pour secourir sa fille envoyée en Espagne dès 511 (et également prénommée Clotilde), elle poussa Childebert à attaquer le mari de celle-ci, le roi wisigoth Amalaric qui la maltraitait. ÀTours, elle imposa des évêques burgondes réfugiés auprès d'elle.

Statue de Clotilde dans la série Reines de France et Femmes illustres du Jardin du Luxembourg à Paris.
Par ailleurs très pieuse, elle fit ériger un monastère (aux Andelys), agrandir Saint-Pierre de Reims, reconstruire les Saints-Apôtres de Rouen et fut associée à la construction à Paris du monastère des Saints-Apôtres, devenu l'abbaye Sainte-Geneviève (actuel lycée Henri-IV).
Elle termina ses jours dans la piété, auprès du tombeau de saint Martin, à Tours où elle mourut, le 3 juin 545. Elle fut enterrée à Paris aux côtés de son époux Clovis, dans le monastère des Saints-Apôtres qu'elle avait contribué à fonder.
.


bibliographie : 
pour le plaisir, relire l'excellente et truculente fresque de Cavanna

  • 1998 : Les Mérovingiens 1 : Le Hun blond 


  • 1999 : Les Mérovingiens 2 : La hache et la croix



  • Poursuivant l'entreprise de "Hun blond", Cavanna fait revire le personnage de Clovis. Après la bataille de Soissons, Otto et Loup, fidèles serviteurs du jeune chef, sont chargés de surveiller le Gallo-Romain Syagrius, principal adversaire de Clovis. Ils rencontrent sa fille Gisèle et son amie Gwendoline, druidesse d'Armorique. Ils vont devoir négocier avec Geneviève, protectrice de Paris, et se rendre en Burgondie pour convaincre la jeune princesse Clotilde d'épouser leur maître, à la détestable réputation...Fidèle aux données de l'histoire, Cavanna laisse libre cours à sa fantaisie et à sa verve et multiplie les épisodes grivois ou picaresques, voire légendaires. Il propose aussi sa propre vision des origines de la France, des relations entre ethnies, religions et ambitions politiques.


      • 2000 : Le Hun Blond 

      • Attila, Chilpéric



      • 2000 : Les Mérovingiens 3 : Le dieu de Clothilde 
Au jeune Clovis, roi des Francs, il reste à conquérir la Gaule entière, et même, pourquoi pas, tout ce qui fut l?Empire romain. Pour cela, il lui faut d?abord abjurer les dieux du Walhalla et adopter le dieu des chrétiens. Puissamment secondé par l?évêque Rémi, par sainte Geneviève et, surtout, par l?ambitieuse Clotilde, son épouse, Clovis s?achemine vers le baptême et le sacre, la hache au poing, la ruse en tête.Loup, le « Hun blond », et Otto, son compère, chevaliers d?aventure haïs de Clovis, se voient jetés dans la mêlée. Ils retrouvent au passage une survivante des onze mille vierges martyrisées avec sainte Ursule, se lancent à la reconquête du saint chrême, transforment, bien malgré eux, la déroute en victoire, survivent à maints périls, vivent maintes amours et tissent la trame d?une histoire qui deviendra l?Histoire.Un roman plein de fougue qui revisite avec panache l?histoire de France.

      • 2001 : Les Mérovingiens 4 : Le sang de Clovis 

      • "Le Sang de Clovis", c'est l'histoire de sa lignée, des luttes sanglantes entre ses fils et ses petits-fils, Chilpéric et Sigebert. Aux rivalités naturelles dans un royaume franc puisque les lois franques ordonnent toujours le partage entre les fils s'ajoutent celles crées par la haine que se vouent les deux épouses : Frédégonde, une servante épousée par Chilpéric, et Brunehaut, fille très riche d'un roi wisigoth. Haine qui va trouver de nouveaux ferments lorsque Brunehaut va, après la mort de Sigebert, tué par son frère, épouser Mérovée, son beau-fils.



      • 2002 : Les Mérovingiens 5 : Les reines rouges - 
    Frédégonde et Brunehaut.




      • 2004 : Les Mérovingiens 6 : L'adieu aux reines 
      • Frédégonde et Brunehaut.


quelques sites où j'ai pioché des images... 



Aucun commentaire: