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samedi 29 janvier 2011

curiosité de lecture... en lisant La chair de Salamandre de Jean-Louis Marteil

la curiosité est un vilain défaut... et c'est l'une de mes qualités... 

en pleine lecture de Détails sur le produitLa chair de Salamandre de Jean-Louis Marteil... mais je n'interdit de regarder la fin du lire, tout comme je m'interdit de lire les commentaires des autres lecteurs... mais bon, la famille de maître Bertrand de Vers, usurier de son état, me semble assez suspecte... j'ai donc eu envie de faire connaissance avec leur bonne ville de Cahors... et bien l'impression que le diable se cache pas très loin...

Construit aux temps des guerres franco-anglaises, le pont Valentré, par lequel on pénètre, mais seulement à pied, toujours dans la ville de Cahors, constitue un exemple rare d'architecture militaire française de cette époque, et l'un des plus beaux ponts médiévaux fortifiés subsistant encore.
Il fut décidé par les consuls de la ville en 1306, et la première pierre fut posée le 17 juin 1308. Il avait une fonction de forteresse, destinée à défendre la ville contre les attaques en provenance du sud. Toutefois, ni les Anglais, ni Henri IV ne l'attaquèrent.
En dos-d'âne, long de 138 mètres, avec six grandes arches ogivales gothiques de 16,50 mètres, ce pont est flanqué d'avant-becs crénelés et surmonté de trois tours carrées à créneaux et mâchicoulis dominant l'eau de 40 mètres. Deux barbacanesprotégeaient son accès, mais celle du côté de la ville a disparu.
La construction devait entraîner la création d'un second axe commercial est-ouest, qui était jusqu'alors nord-sud. La ville subit ainsi une importante modification qui allait se répercuter sur toute la cité. Le pont était protégé spirituellement par unechapelle dédiée à la Vierge dans le châtelet occidental.
Il fut achevé en 1378, son aspect initial a été sensiblement modifié au cours des travaux de restauration entrepris en 1879.
Il est situé sur la Via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et sur le sentier de randonné GR 36

.La légende du pont Valentré

La construction en s'éternisant sur plus d'un demi-siècle (le pont a été commencé en 1308 et achevé en 1378), fit naître la légende que chaque cadurcien se plaît à raconter. Exaspéré par la lenteur des travaux, le maître d'œuvre signe un pacte avec le Diable
Selon les termes de ce contrat, Satan mettra tout son savoir-faire au service de la construction, et s'il exécute tous ses ordres, il lui abandonnera son âme en paiement. Le pont s'élève avec rapidité, les travaux s'achèvent, le contrat arrive à son terme. Pour sauver son âme, car il ne tient pas à finir ses jours en enfer, il demande au diable d'aller chercher de l'eau à la source des Chartreux, pour ses ouvriers, avec un crible.
Satan revint naturellement bredouille, l'exercice étant impossible, et perdit son marché. Décidé à se venger, le diable vient chaque nuit desceller la dernière pierre de la tour centrale, dite Tour du diable, remise en place la veille par les maçons.
En 1879, lors de la restauration du pont, l'architecte Paul Gout fait apposer dans l'emplacement vide, une pierre sculptée à l'effigie du démon qui depuis, reste désespérément accroché, les griffes prisonnières du ciment.

Les cahorsins


usurier.gif

Le mot de Cahorsins désigne à l'origine les marchands de Cahors (et plus généralement de Quercy) qui ont essaimé entre la fin du XIIè (vers 1180) et le milieu du du XIVè siècle (avec une chute brutale vers 1280) et qui ont fait fortune dans le commerce, les services bancaires et en particulier les prêts usuraires. Lorsque les Cahorsins auront disparu, le mot restera pour désigner les usuriers qui n'étaient ni juifs ni italiens (Lombards).
Trois éléments sont à l'origine de l'apparition des Cahorsins : le manque d'atout du Quercy (qui ne produit guère que du vin et de la laine) pour participer à la vie économique internationale, la situation du Quercy en temps que nœud routier sur l'axe Montpellier-La Rochelle et une bonne dose d'esprit d'entreprise.
Les marchands les plus nombreux venaient des familles des consuls de Cahors, mais d'autres villes contribuèrent au mouvement, Figeac surtout, mais également Cajarc, Capdenac, Cardaillac, Gourdon ou encore Souillac et même, en bas Quercy, Castelnau-Montratier. Leur activité se développe à partir des deux extrémités de l'axe Montpellier-La Rochelle : on les trouve à Marseille dès 1179 (venant de Figeac, principalement), d'où ils poursuivent vers l'Italie (Gênes, en 1190, puis la Sicile). Ils sont à La Rochelle en 1199, d'où ils rayonnent vers le Nord : Flandre et Angleterre (Londres, en particulier, qui sert de base pour des avancées en Norvège).Au XIIIè siècle, les marchands du Quercy sont très présents sur les foires de Champagne, établissant ainsi des liens étroits entre les deux provinces (on verra même des transactions immobilières en Quercy exprimées en livres provinoises).


Toutefois, à partir de 1280, les Cahorsins subissent une vigoureuse concurrence de la part des banquiers italiens (les Lombards) et leur rôle dans la vie économique de l'Europe baisse sensiblement. Trois facteurs expliquent cette perte d'influence : la reprise du conflit entre le roi de France et les Plantagenêt, la médiocrité des productions quercinoises qui ne peuvent s'appuyer sur des bases capitalistes suffisantes et l'incapacité à adapter leurs objectifs et leurs méthodes à la concurrence nouvelle. Peu à peu, ils se retireront du commerce pour se limiter au prêt sur gage. Le pape Jean XXII, pourtant quercinois, ne fera pas appel à leurs services.

 Références :
  • Favier (Jean), Dictionnaire de la France médiévale, Fayard, Paris, 1993 (article «Cahorsins»)
  • Lartigaut (Jean), Histoire du Quercy, Privat, Toulouse, 1993 (pp.114-116)
  • Renouard (Y.), "Les Cahorsins, hommes d'affaires français du XIIIè siècle", Etudes médiévales, 1968, II.

Aurélien Molas - La onzième plaie

emprunt bibliothèque d'Andrésy 

.La onzième plaie - 416 pages
Aurélien Molas a 24 ans. Il est né à Tarbes, a vécu à Madrid et habite maintenant Paris. Scénariste, il a notamment travaillé avec André Téchiné. C'est son premier roman.
.



Quatrième de couverture : 
Une crise sociale sans précédent a plongé la France dans le chaos et le désespoir. Partout, les voitures brûlent, explosent, des bandes de casseurs vandalisent les rues. La police débordée traverse une grave crise de confiance.

Dans cette atmosphère survoltée, le commissaire Kolbe, à la tête d'une unité spéciale chargée de lutte contre la pédophilie, est sur la sellette. Ses enquêteurs viennent de découvrir un container de cassettes particulièrement atroces. L'affaire doit être élucidée au plus vite.
Dans le même temps, au métro Porte des Lilas, deux jeunes filles se jettent ensemble sous le métro. Mais s'agit-il vraiment d'un double suicide ?
A rebours d'une société cynique dont la seule règle est le profit et la consommation, les protagonistes du roman affrontent avec l'énergie du désespoir leurs propres démons. Un thriller sombre, foisonnant, complexe, extrêmement bien construit et intelligemment mené.



Mon commentaire: Un roman très dérangeant, très noir et très violent sur fond de pédophilie et d'agitation sociale... pas grand chose à voir avec les roman de Chattham et Grangé malgré le côté très noir, mais l'auteur semble prometteur, donc à suivre.
.
mon appréciation  je me suis laissé tenté par Oncle Paul et Alex... comme souvent de bons conseils tous les deux. Mais vu le nombre de compte-rendu sur ce livre, pas envie d'en rajouter un de plus. Malgré tout, moyennement aimé, toujours assez mal à l'aise avec le sujet de la pédophilie dans le roman.

.Ma note : 10/20



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************** innoubliable, coup de coeur

 excellent
 très bien
  bien
 moyen
 se laisse lire, sans plus
 bof ! pas génial
 nul