de Meazey Peter
192 pages
http://carnets.over-blog.fr/article-challenge-tro-breizh-80248064.html
Challenge Justice
Editeur : Astoure (15 novembre 2006)
- http://www.astoure.fr/Meazey.html

- Hélène Jégado est l'une des plus grandes empoisonneuses de tous les temps. Son exécution à Rennes en 1852 met fin à une carrière commencée 18 ans plus tôt dans son Morbihan natal. Ses victimes se comptent par douzaines : des hommes, des femmes, des enfants, des curés...
Peter Meazey nous entraîne dans les coulisses des presbytères et des maisons bourgeoises sur les pas de cette cuisinière infatigable qui a mijoté ses forfaits en toute impunité pendant dix-huit ans. L'histoire de La Jégado, criminelle hors normes, laisse encore un drôle de goût un siècle et demi plus tard.- Editeur : Astoure


Sa remplaçante, Françoise Huriaux, tombe à son tour malade, et ne devra son salut qu'à sa mère venue la reprendre pour la soigner.
La troisième, Rosalie Sarrazin, n'aura pas cette chance et décédera à son tour dans les plus brefs délais.
L'acte d'accusation se fera sur la base de 3 meurtres, 3 tentatives de meurtres et des vols domestiques, pour les autres cas, 36 meurtres dont celui de sa propre soeur, sur une période de 18 ans, manque de preuves, et délits prescrits.

La culpabilité d'Hélène Jégado n'a jamais été mise en cause. Par contre, plusieurs mobiles ont été proposés sans vraiment convaincre.
« La Jégado » est le sujet d'une feuille volante en français (Complainte d'Épinal), d'un fascicule illustré de 32 pages dans la série Causes célèbres de tous les peuples d'A. Fouquier (vers 1865), et d'une complainte en langue bretonne de Jafferedo imprimé à Hennebont (1900).

En 2006, le réalisateur français Pierre Mathiote met en scène, pour France 3, un docu-fiction intitulé La Jégado, avec, dans le rôle-titre Taïra Borée.- wikipédia
voir également : Violence des femmes
- Agrippine la Jeune, fille de Germanicus et mère de Néron, fait assassiner son second mari Passienus Crispus, immensément riche, pour se lier à l’empereur Claude, son oncle. Puis elle fait empoisonner l’empereur Claude, le 13 octobre 54, à l'aide d'une empoisonneuse nommée Locuste (selon l'auteur romain Suétone, et son ouvrage Vies des douze Césars).
- Néron, fils d'Agrippine, fait empoisonner son frère Britannicus (selon l'auteur romain Suétone, et son ouvrage Vies des douze Césars).
- Charles II de Navarre, dit Charles le Mauvais.
- La famille Borgia :
- le pape Alexandre VI, Roderic de Borgia (bien que cela soit une rumeur). Lui-même serait mort en ayant bu du vin empoisonné.
- César, fils de Rodéric Borgia.
- Catherine Deshayes, dite La Voisin (voir Affaire des poisons).
- Marie Lafarge : fut accusée d'avoir empoisonné son époux. Condamnée en 1840 aux travaux forcés à perpétuité, elle fut libérée mais cette affaire demeure une énigme judiciaire : l'époux serait en fait probablement mort de la typhoïde ;
- l'Affaire des poisons : affaire célèbre à l'époque d'une série d'empoisonnements à Paris et à la cour royale, impliquant sous Louis XIV, Madame de Montespan, la Marquise de Brinvilliers ...
- Hélène Jégado : condamnée à mort en 1851 à Rennes pour 3 meurtres et 3 tentatives. Soupçonnée d'environ 36 empoisonnements à l'arsenic ;
- Marie Besnard : surnommée « l'empoisonneuse de Loudun ». Elle fut accusée d'avoir empoisonné douze personnes à l'arsenic, dans un but purement successoral et financier. Elle fut acquittée, et certains scientifiques mettent encore aujourd'hui sa culpabilité en doute.
- Le poison tient une place importante dans plusieurs pièces de William Shakespeare : Hamlet ou Roméo et Juliette par exemple.
- Gustave Flaubert décrit le suicide à l'arsenic du personnage principal dans le roman Madame Bovary.
- Dans le roman Le Nom de la rose d'Umberto Eco, le personnage de Jorge de Burgos fait usage d'un poison.
- Dans Le Comte de Monte-Cristo, Valentine de Villefort est empoisonnée par sa belle-mère qui veut faire main-basse sur l'héritage du grand-père (et de la grand-mère) de Valentine, mais celui-cimithridatisait Valentine depuis quelques années et elle survit.
- Les empoisonnements foisonnent dans les romans policiers: Le Miroir se brisa, La Mort dans les nuages, Drame en trois actes, Le Signe des quatre, les Dix petits nègres, etc.
- Dans La Geste des Princes-Démons, cycle de science-fiction en 5 tomes écrit par l'écrivain américain Jack Vance, les Sarkoys originaires de la planète Sarkovy sont des maîtres empoisonneurs qui exercent leurs talents contre rétribution. Leur poison préféré est le kluthe, qui tue par simple contact, rapidement ou très lentement en fonction du dosage choisi. Une scène d'empoisonnement au kluthe est relatée dans le premier épisode de la série, "Le Prince des étoiles".
- La recette des Borgia rapportée par Voltaire :
« La bave d'un cochon rendu enragé en le suspendant par les pieds, la tête en bas, et en le battant longtemps jusqu'à la mort. [...] Il semble que le poison des Borgia ait été un mélange d'acide arsénieux et d'alcaloïdes putrides. Il se préparait ainsi : on sacrifiait un porc, on saupoudrait d'acide arsénieux les organes abdominaux, et on attendait que la décomposition - retardée d'ailleurs par l'arsenic - fût complète. Puis, suivant qu'on comptait l'utiliser sous forme de poudre ou de gouttes, on n'avait plus qu'à faire sécher la masse putréfiée ou à en recueillir les liquides. »
- « Rien n'est poison, tout est poison : seule la dose fait le poison. » Plus populairement : « L'excès nuit en tout. »2
- Theophrastus Bombastus von Hohenheim, dit Paracelse
- Comte Cain (série populaire de Mangas):
Le personnage principal, le Comte Cain C Hargreaves, surnommé le Comte des Poisons, résout des enquêtes et des crimes mystiques (tel que des supposés revenants, des personnes supposément assassiné par des malédictions et des fantômes, etc.) dans les années entourant l'époque de Jack l'Éventreur, grâce à ses poisons et ses connaissances sur ceux-ci.
- «Entre une empoisonneuse et une mauvaise cuisinière il n'y a qu'une différence d'intention.» Desproges
4 commentaires:
quelle horreur cette femme ! l'arsenic était aussi utilisé comme cosmétique ce qui explique qu'on pouvait facilement s'en procurer
bonne soirée Aymeline,
une vraie sorcière...
mais vrai aussi que l'arsenic était facile à trouver.
En tout cas, un livre génial.
bisous
Salut Annie,
Cette histoire, avec sa part de cynisme, offre une très juste reconstitution d'époque, en effet. Tu as raison de le conseiller.
Amitiés.
bonjour Claude,
Assez impressionnante cette histoire, plutôt bien racontée.
en fait-divers, il me reste à lire "moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère..."
Un cas de parricide au XIXe
bonne journée
amitié
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