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lundi 26 décembre 2011

citation du jour : René Bazin

citations du jour...

Le plus important n'est pas ce que nous faisons, mais l'esprit qui nous meutFaire la lessive ou écrire un roman

bien souvent le romancier sera moins grand 

et méritant que la femme qui bat son linge


illustration : Camille Pissarro


René Bazin, né à Angers le 26 décembre 1853 et mort à Paris le 20 juillet 1932, est un écrivain français, à la fois juriste et professeur de droit, romancier, journaliste, historien, essayiste et auteur de récits de voyages.
«  Si loin que je remonte dans mes souvenirs, je me trouve écrivant des vers, soit au collège, soit, plus tard, entre deux cours de droit, sur un banc du jardin du Luxembourg. Je tenais aussi un journal de mes impressions et de ce qu'on croit être des pensées quand on est jeune. »
René Bazin devient rédacteur en second au journal L'Étoile et commence à rédiger Stéphanette son premier roman, qui est publié, en 1883, en feuilleton, par L'Union, journal local. Ce roman, ainsi que le suivant (Ma tante Giron, 1885) paraît, en un seul volume, en 1884, à la maison d'édition Retaux-Bray, à Paris.
À partir de 1885, le succès de son roman Ma tante Giron lui ouvre les portes du milieu littéraire parisien. Il rencontre Léon Lavedan, directeur du Correspondant (et père d’Henri Lavedan), ainsi que Georges Patinot, directeur du Journal des débats, qui accepte de publier, en feuilleton, le roman Une tache d'encre.
Dès 1885, des lectures publiques de ses romans ont lieu à la conférence Saint-Louis, cercle d'étudiants de la faculté catholique d'Angers.
En novembre 1887, il rencontre Ludovic Halévy, membre de l’Académie française, qui l’oriente vers Calmann-Lévy, éditeur célèbre dont la diffusion permet à René Bazin d'élargir son public. Calmann rachète les droits du roman Ma tante Giron, puis publie en mai 1888, en un seul volume, Une tache d'encre, roman qui, grâce à l'influence de Ludovic Halévy, est couronné par l'Académie française.
Plusieurs fois lauréat de l’Académie française, il publie des livres de voyages et collabore à La Revue des Deux Mondes ainsi qu’à divers autres journaux. Après 1870, il est l'un des écrivains de la « Revanche » avec Les Oberlé et Le Guide de l'Empereur. Il est élu membre de l'Académie française en 1903, après le succès des Oberlé (1901).
En 1919, après la guerre, dans Les Nouveaux Oberlé, il écrit un tableau, tout en nuances, de la découverte de la France par un jeune Alsacien qui a choisi de combattre dans l'armée française.
À l'exception notable des deux "Oberlé", les romans de René Bazin ont le plus souvent pour cadre le milieu rural et paysan de l'ouest de la France qu'il évoque avec une grande richesse de vocabulaire.
Il y décrit, le plus souvent, la lutte du catholicisme et des valeurs traditionnelles contre la ville, le progrès, l'athéisme, la contagion révolutionnaire, s'inscrivant ainsi dans la mouvance agrarienne, dont une des dérives a été, 50 ans plus tard, le régime de Vichy. Aujourd'hui certains aspects de l'écologie ne sont pas loin de la vision de René Bazin. Avec Paul BourgetHenry Bordeaux et Maurice Barrès, il fait partie des "4 B", auteurs de référence des milieux traditionalistes de l'époque.
Ainsi La Terre qui meurt, publié en 18981, évoque le drame d'un domaine agricole doublement abandonné : d'une part, par le grand propriétaire qui va à Paris, et qui, ruiné, doit vendre jusqu'à ses meubles, et d'autre part par les fils du métayer chargé de l'exploitation agricole. L'un émigre en Amérique, l'autre devient cheminot. Cependant, la terre finalement ne « meurt » pas, puisque le valet Jean Nesmy, accepté comme gendre par le métayer après quelques réticences, reprend finalement l'exploitation.
Ce livre a connu un très grand succès et en 1936 a été un des tout premiers à être filmé en couleurs.
René Bazin rédigea la plupart de ses livres dans sa propriété des Rangeardières, près d'Angers, sur la commune de Saint-Barthélemy-d'Anjou où il fut élu au conseil municipal en 1904.
Hervé Bazin, également écrivain, était le petit-neveu de René Bazin.

c'est lundi que lisez-vous...

cestlundilundi 26 décembre
rendez-vous, initié par Malou et repris chez Galleane.

il s'agit là de ma dernière participation aux rendez-vous du lundi... 
ce qui n'empêche que je regarderai ce que vous avez lu le lundi.

forum vendredi lectureEn 2012, je pense faire le bilan de lecture de la semaine le vendredi
avec Vendredi lecture, de façon à participer un peu plus au forum.

.j'en profite pour vous annoncer mon changement d'adresse pour 2012


Défi "Objectif Lecture" Décembre
Qu'est-ce que j'ai lu la semaine passée ?

polars historique chez  Samlor.Détails sur le produitLa Pierre de lune de Wilkie Collins

Bien partie pour lire l'intégrale...

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?
Détails sur le produitLa Pierre de lune de Wilkie Collins

Tellement bousculée avec cette fin d'année, que je ne pense pas entamer un nouveau livre avant janvier...

Qu'est-ce que je lis la semaine prochaine ?

Maupassant chez Margotteles fous chez L'OgresseJanvier : lecture communeMAUPASSANT, Le horlalecture commune avec l'Ogresse + challenge Maupassant
autre ?
aucune idée,  le père Noël est passé, donc l'embarras du choix :



pal des livres sauvés du pilon, qui dorment depuis une éternité : http://mazel-au-fil-des-livres.blogspot.com/p/ojectif-pal-noire-les-livres-qui.html

Et vous, que lirez-vous ?

dimanche 25 décembre 2011

la citation du jour : Ambrose Bierce


citations du jour...


« Érudition. Poussière tombée d'un livre dans un crâne vide. »



Ambrose Bierce par J. H. E. Partington Ambrose Gwinnett Bierce (24 juin 1842 à Horse Cave Creek dans l'OhioÉtats-Unis - 1914?) est un écrivain et journaliste américain.
Il est essentiellement connu comme l'auteur du Dictionnaire du Diable et de nouvelles d'humour noir, dont la plus célèbre est Ce qui se passa sur le pont de Owl Creek.

  • Une connaissance, c'est quelqu'un qu'on connaît assez pour lui emprunter de l'argent, mais pas assez pour lui en prêter.
Extraits du Dictionnaire du diable :
  • Abstinent : Personne faible qui cède à la tentation de se refuser un plaisir.
  • Evangéliste : porteur de bonnes nouvelles, particulièrement (dans un sens religieux) de celles qui assurent notre propre salut et la damnation de nos voisins.
  • Frontière : En géographie politique, ligne imaginaire entre deux nations, séparant les droits imaginaires de l'une des droits imaginaires de l'autre.
  • Immigrant : Individu mal informé qui pense qu'un pays est meilleur qu'un autre.
  • Irréfléchi : Insensible à la valeur de votre conseil.
  • Patience : forme mineure de désespoir, déguisée en vertu.
  • Politesse : Forme la plus acceptable de l'hypocrisie.
  • Présidence : Le cochon le plus gras du champ de la politique.
  • Raison : propension au préjugé.
  • Bien-être : état d'esprit produit par la contemplation des ennuis d'autrui.
  • Les tableaux sont les représentations en deux dimensions des choses inintéressantes en trois.

samedi 24 décembre 2011

mon arbre de noël...



si j'avais fait un sapin, il ressemblerait à ça...

A demain ou après-demain, 
suivant l'état où je me sentirai après les agapes de ce soir,

enfin le grand jour...


Enfin le grand jour !

la cuisine pour ce soir est en cours...
la maison rangée...
l'homme en train de faire la sieste...
le fils au boulot...
moi à glandouiller sur le net...

de la place est faite sur les étagères...
plus qu'à attendre le vieux barbu en rouge et blanc...

je vous souhaite à tous un très bon noël
gros bisous

jeudi 22 décembre 2011

la citation du jeudi : Julien Gracq

ça se passe chez Chiffonnette


Si la littérature n’est pas pour le lecteur

 un répertoire de femmes fatales et de créatures de perdition

elle ne vaut pas qu’on s’en occupe


de Julien Gracq

Extrait d’ En lisant en écrivant


 Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, né le 27 juillet 1910 à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) et mort le 22 décembre 2007 à Angers, était un écrivain français.
Si Au château d'Argol, son premier roman, fortement influencé par le romantisme noir et par le surréalisme, avait attiré l'attention d'André Breton, c'est avec Le Rivage des Syrtes, et surtout le spectaculaire refus de son auteur de recevoir le prix Goncourt en 1951, que Julien Gracq s'est fait connaître du public. Reconnaissance paradoxale pour cet écrivain discret qui s'est effacé derrière une œuvre protéiforme et originale, en marge des courants dominants de la littérature de son époque (voire en opposition), qu'il s'agisse de l'existentialisme ou du nouveau roman. Après avoir abandonné l'écriture de fiction, Julien Gracq publie à partir de 1970 des livres qui mélangent bribes d'autobiographie, réflexions sur la littérature et méditations géographiques.
Traduites dans vingt-six langues, étudiées dans des thèses et des colloques, proposées aux concours de l'agrégation, publiées de son vivant dans la Bibliothèque de la Pléiade, les œuvres de Julien Gracq ont valu à leur auteur une consécration critique presque sans équivalent à son époque.-wikipédia