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mardi 7 juin 2011

l'histoire de France, en feuilleton... les carolingiens

arrivée page 170... suite de l'histoire de France, en feuilleton... finalement ce livre va pouvoir servir également pour les barbares et les Grandes Invasions... petit arrêt pour faire le point sur les Carolingiens...

 Détails sur le produit - Les cavaliers du bout du monde 

de Yann Brékilien


Louis Ier dit le Pieux ou « le Débonnaire » vient de mourir (20 juin 840 )... en laissant l' empire Carolingien hérité du Grand empereur germanique Charlemagne, son père, à ses 3 fils... 

Lothaire Ierné en 795, mort le 29 septembre 855 à Prüm1, est le fils de Louis Ier dit le Pieux et d'Ermengarde de Hesbaye. Il fut roi d'Italie, de Lotharingie et empereur d'Occident de 840 à 855.
En 829, Louis le Pieux jette les bases d'un partage nouveau, favorable à son plus jeune fils Charles, né en 823 de sa seconde épouse Judith de Bavière. Lothaire Ier se révolte alors contre son père Louis le Pieux. Lothaire entraîne ses deux frères Louis le Germanique et Pépin Ier d'Aquitaine contre leur père, et le détrône une première fois en 830. Mais le fils rebelle est battu et ne conserve que l'Italie. Le royaume franc proprement dit est attribué à ses trois frères. Toutefois, la rivalité qui ne cesse d'exister entre Judith et ses beaux-enfants amène la crise de 833 qui voit la déposition de Louis le Pieux par ses fils. Lothaire s'empare du pouvoir souverain ; une nouvelle répartition du territoire écarte les prétentions de Charles. Au cours de l'année suivante la situation se modifie profondément : Louis et Pépin se rapprochent de leur père ; Lothaire est contraint de prendre la fuite ; le vieil empereur est restauré le 1er mars 834. En 838, réconcilié avec Lothaire, Louis le Pieux opère un nouveau partage à Worms, 3 mai 839. Lothaire reçoit, outre l'Italie, la portion orientale du royaume franc4.
Après la mort de son père en 840, ses deux frères, Louis le Germanique et Charles, refusent de le reconnaître comme suzerain. Lothaire Ier tente alors d'envahir leurs États, mais ceux-ci se liguent contre lui et, en juin 841, le battent à Fontenay-en-Puisaye dans l’Auxerrois. Le 14 février 842, les deux vainqueurs renforcent même leur alliance par lesserments de Strasbourg. L'année suivante, ils lui imposent le traité de Verdun qui lui permet de conserver le titre impérial, et lui octroie la Francie médiane, un domaine long et étroit allant de la Mer du Nord jusqu'au sud de Rome et incluant la capitale de l'empire carolingien, Aix-la-Chapelle.
Peu de temps avant de mourir en 855, Lothaire Ier abdique pour aller s’enfermer dans l’abbaye de Prüm. Avant d'y mourir, il a soin (traité de Prüm) de partager son empire entre ses trois fils : Louis reçoit le royaume d’Italie avec le titre d’empereur, Charles la Provence jusqu’à Lyon, et Lothaire II le reste, toute la partie nord de l'empire, de la Frise jusqu'au sud de l'actuel département de la Haute-Marne. Ce dernier domaine va s'appeler laLotharingie, nom issu du latin Lotharii Regnum, le royaume de Lothaire. À la fin de sa vie, il comble les abbayes de Murbach, de Lièpvre, d'Erstein, deSaint-Étienne à Strasbourg et de Munster.

Charles II1 dit le Chauve (né le 13 juin 823 à Francfort-sur-le-MainAllemagne - mort le 6 octobre 877 à AvrieuxSavoie). Il est roi des Francs de la Francie occidentale de 843 à 877, et empereur d'Occident de 875 à 877.
Petit-fils de Charlemagne, il est le fils de l'empereur Louis le Pieux et de sa troisième épouse Judith de Bavière. Il est surnommé le Chauve, non en raison d’unecalvitie, mais parce que le 5 mai 877, jour de la consécration par le pape Jean VIII2 de la collégiale Sainte-Marie, future abbaye Saint-Corneille à Compiègne, il se serait fait raser le crâne en signe de soumission à l’Église, et ce, malgré la coutume franque exigeant qu’un roi ait les cheveux longs3.
À l'âge de sept ans, Charles est confié à un précepteur de renom, Walafrid Strabon (v. 808/809-849), moine au monastère de Reichenau, en Alémanie, esprit cultivé attaché au mythe impérial, poète, auteur d'une glose qui contient des commentaires de la Bible, sur lesquels se fondent, des siècles durant, les interprétations du livre sacré. Pendant neuf ans, Strabon assure l'éducation du jeune prince, convaincu de la grande destinée qui attend son élève.
Le mercredi 6 juin 8484 à Sainte-Croix d'Orléans, Charles le Chauve, élu puis acclamé par les grands aristocrates du royaume, reçoit l’onction du sacre par Wénilon (Ganelon), l’archevêque de Sens : « Et, dans la ville d’Orléans, presque tous les grands, réunis aux évêques et aux abbés, élisent Charles pour leur roi et le consacrent par l’onction du saint chrême et par la bénédiction épiscopale5 ».
En conflit avec ses demi-frères pour le partage de l'immense empire de leur grand-père, maintenu par leur père, Charles doit attendre la fin de sa vie pour ceindre la couronne impériale.
Louis II dit le Germanique ou de Bavière (v.806-† 876), fils de Louis Ier dit le Pieux et Ermengarde de Hesbaye. En juillet 817, du vivant de son père, il reçoit laBavière lors du premier partage de l'Empire carolingien, suite à la promulgation du capitulaire Ordinatio Imperii.
En 827, il épouse Emma de Bavière, sœur de Judith, seconde épouse de son père.
Mais à la mort de Louis le Pieux en 840, Louis doit s'allier à son demi-frère Charles II le Chauve, pour combattre Lothaire Ier leur frère aîné, qui veut les exclure du partage de l'Empire carolingien.
Le Traité de Verdun, en 843, met fin au conflit qui les oppose, et confirme la mainmise de Louis sur toute la Francie orientale, appelée aussi royaume de Germanie, sur laquelle il règne jusqu'à sa mort le 28 août 876.


Les 3 frères vont se livrer une guerre sans merci, avec changement d'alliance et retournement de situation... si bien, que pendant ce temps, en Bretagne, on se prend à songer à nouveau à secouer le joug des Francs... et redevenir un royaume libre...

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article 1 
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en savoir plus : 


Le fils de Charles Martel, Pépin le Bref, se fait proclamer roi en 751.
Commence alors une nouvelle dynastie de rois : les Carolingiens.
On appelle période carolingienne cette partie de l'Histoire qui va durer jusqu'en 987.
L'empire carolingien a été fondé par Charlemagne, couronné empereur d'Occident par le pape Léon III en 800, et initiateur de la dynastie des Carolingiens. La division de l'empire carolingien entre les héritiers de Charlemagne va donner naissance au royaume de France à l'Ouest et au Saint-Empire romain germanique à l'Est.
Puissant et bien structuré, l'empire carolingien présente cependant une faiblesse. En l'absence de guerre, l'État n'est pas assez riche pour entretenir ses vassaux. Charlemagne a réussi à maintenir l'unité de l'empire au prix de guerres incessantes, et d'une surveillance accrue de ses comtes et évêques qu'il assermente. Mais son fils Louis le Pieux doit concéder des terres en pleine propriété et non plus à titre d'usufruit viager comme le faisait son père qui récupérait ainsi ses terres à la mort de ses vassaux18. Après Louis le Pieux, les règles de partage équitable des terres entre les héritiers conduisent au morcellement de l'empire. Quand les fils de Louis le Pieux s'entre-déchirent pour le partage de l'empire, ils doivent donner de plus en plus d'indépendance à leurs vassaux pour conserver leur soutien19. Par exemple, le roi Charles le Chauve, en promulguant le capitulaire de Quierzy-sur-Oise le 14 ou le 16 juin 877, garantit à ses seigneurs la faculté de léguer leurs terres à leurs héritiers20. Le pouvoir royal s'affaiblit considérablement et l'Europe se divise en principautés entre lesquelles les communications diminuent21. Avec le ralentissement des communications la culture générale baisse. La fin de règne des Carolingiens voit s'arrêter la production artistique durant trois générations. Il faut attendre le xe siècle pour que se recréent sous l'impulsion des Ottoniens des états puissants et pérennes en Europe.
Avant sa mort, suivant la coutume franque, Charlemagne prépare le partage de son empire entre ses fils, sans désigner de successeur au titre d'empereur. Par ce geste, il montre que la restauration de l'Empire était pour lui une construction éphémère, ne devant pas forcément lui survivre. Finalement, se sentant très affaibli et du fait que Louis le Pieux est le seul à survivre, il le nomme co-empereur en septembre 813 à Aix-la-Chapelle.
« Au mois de septembre de cette même année (813), le susdit empereur Charles réunit une grande assemblée du peuple au palais d'Aix. Venant de tout son royaume et empire s'assemblèrent évêques, abbés, comtes, prêtres, diacres et assemblée des Francs auprès de l'empereur à Aix ; et là ils élaborèrent quarante-six chapitres sur ce qui était nécessaire à l'Église de Dieu et au peuple chrétien. Ensuite se tint une assemblée avec les dits évêques, abbés, comtes et nobles du royaume franc, et ils firent de son fils Louis un roi et un empereur. Ce à quoi tous consentirent pareillement, déclarant que cela était justifié ; et cela plut au peuple, et avec le consentement et l'acclamation de tout le peuple, il fit son fils Louis empereur avec lui, et il perpétua l'empire par la couronne d'or, le peuple acclamant et criant : Vive l'empereur Louis ! Et ce fut une grande joie dans le peuple ce jour-là22. »
Mais ce fils survivant s'assurera qu'aucun des autres descendants illégitimes de son père ne puisse interférer sur la succession. Par contre lui-même partagera l'empire entre ses trois fils.
Le titre restera ensuite dans la lignée carolingienne, sans qu'une réelle légitimité ni pouvoir n'y soit associé. Au contraire, ce titre est plutôt un facteur de conflit, lorsque par exemple Lothaire Ier essaye de le faire valoir sur ses frères, et lorsque Charles le Chauve se fait attaquer par Louis le Germanique après son couronnement à Rome.
En réalité, le temps des grands ensembles disparates était bel et bien révolu, surtout rapidement en Francie occidentale, où les rois auront déjà bien assez de mal à se faire respecter chez eux, pendant longtemps, contre leurs grands vassaux. Alors que Charlemagne était capable de s'assurer de nombreuses fidélités grâce à ses nombreuses conquêtes, qu'il pouvait redistribuer, ses successeurs ne le pouvaient plus. Ils perdirent alors rapidement la possibilité même de redistribuer les titres de comte, qui devinrent héréditaires.
La partie située à l'Est de cet empire d'Occident deviendra par la suite le Saint-Empire romain germanique. L'empereur y était élu par les grands princes sans avoir beaucoup de pouvoir sur eux.

Le Saint-Empire romain germanique 
ou Saint-Empire romain de la nation germanique (en allemand Heiliges römisches Reich deutscher Nation, en latinSacrum romanum Imperium Nationis germanicæ, également appelé parfois Premier Reich ou Vieil Empire pour le différencier du Reich de Bismarck) était un regroupement politique des terres d'Europe occidentale et centrale au Moyen Âge dirigé par l'Empereur romain germanique. Il se voulait l'héritier de l'Empire d'Occident des Carolingiens qui avait disparu au xe siècle, mais également du prestige et de l'Antiquité de l'Empire romain avant lui. L'adjectif Saint n'apparaît que sous le règne de Frédéric Barberousse (attesté en 1157) pour légitimer le pouvoir de manière divine.
C'est sous la dynastie des Ottoniens, au xe siècle, que l'Empire se forme à partir de l'ancienne Francie orientale carolingienne. La désignation Sacrum Imperiumest attestée pour la première fois en 11571 et le titre Sacrum Romanum Imperium apparaît vers 11841 pour être utilisé de manière définitive à partir de 1254. Le complément Deutscher Nation (en latin Nationis Germanicæ) a été ajouté au xve siècle. L'étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l'Empire comprend presque tout le territoire de l'actuelle Europe centrale ainsi que des parties de l'Europe du Sud.
L'époque moderne marque pour l'Empire l'impossibilité structurelle de mener des guerres offensives, d'étendre son pouvoir et son territoire. Dès lors, ses principales missions sont la défense du droit et la conservation de la paix. L'Empire doit assurer la stabilité politique et la résolution pacifique des conflits en endiguant la dynamique du pouvoir : il offre une protection, aux sujets contre l'arbitraire des seigneurs, et aux ordres moins importants contre toute infraction au droit commis par les ordres plus importants et par l'Empire même. À partir de 1648, des États voisins sont constitutionnellement intégrés comme États impériaux ; l'Empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes.
À partir du milieu du xviiie siècle, l'Empire ne peut plus protéger ses membres de la politique d'expansion des puissances intérieures et extérieures. C'est une des causes de son effondrement. Les conquêtes napoléoniennes et la création de la Confédération du Rhin démontrent la faiblesse du Saint-Empire, devenu un ensemble figé et creux. Le Saint-Empire romain germanique disparaît le 6 août 1806 lorsque l'empereur François II dépose sa couronne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche.

bibliographie : 

Détails sur le produitLes Carolingiens de Pierre Riché 
Détails sur le produitL'Histoire des rois francs de Grégoire de Tours
Détails sur le produitLes Rois de France de Sylvie Albou-Tabart, Daniel Bernard, Serge Cosseron et David Gaussen
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