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samedi 26 novembre 2011

ce soir je lis de la poésie... de Valence Rouzaud

une bonne surprise,
 j'ai reçu hier en fin d'après-midi deux volumes de poésies...

avec une gentille dédicace...

"vingt et une orties" et "Rentier" de Valence Rouzaud,
édition les Deux-Siciles

Pour le moment, juste feuilletés... je garde la lecture pour ce soir.

Bien longtemps que je n'avais lu de la poésie. 
Cela doit remonter à mon adolescence... 
alors ravie de renouer avec un genre littéraire que j'ai perdu de vue depuis si longtemps.

grand merci à celui qui à pensé à moi pour ce cadeau,

jeudi 24 novembre 2011

challenge des 4 saisons... ce sera seulement 4 livres...


mon choix : Quatre saisons - Lire un ouvrage sur chaque saison.

reste à choisir le livre pour le printemps et l'été... aucune idée pour l'instant.
printemps


 Détails sur le produitPrintemps et Autres saisons de Jean-Marie Gustave Le Clézio 
Détails sur le produitLe Printemps des pierres  de Peyramaure Michel


été
Détails sur le produitUn été pourri de Maud Tabachnik
Détails sur le produitLumière d'août de Faulkner William
Détails sur le produitTendre été de Joffo Joseph


automne


Détails sur le produitLégendes d'automne de Harrison Jim




hiver
Détails sur le produitN'oublie pas mes petits souliers de Joseph Connolly 

Metin Arditi - Le Turquetto (challenge littérature juive)

Le Turquetto de Metin Arditi
Défi "Objectif Lecture" Novembre280 pages
Se pourrait-il qu'un tableau célèbre – dont la signature présente une discrète anomalie – soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne ? Un égal du Titien ou du Véronèse ?
Né à Constantinople en 1519, Elie Soriano a émigré très jeune à Venise, masqué son identité, troqué son nom contre celui d'Elias Troyanos, fréquenté les ateliers de Titien, et fait une carrière exceptionnelle sous le nom de Turquetto : le "Petit Turc", comme l'a surnommé Titien lui-même.
Metin Arditi retrace le destin mouvementé de cet artiste, né juif en terre musulmane, nourri de foi chrétienne, qui fut traîné en justice pour hérésie…

Ce qui définit un homme ce n’est pas sa couleur, sa race ou sa religion, c’est son cœur. C’est ce que rappelle Metin Arditi, romancier, professeur et président de l’Orchestre de la Suisse romande, dans son nouveau livre intitulé Le Turquetto. L’histoire d’un peintre imaginaire de la Renaissance dont on aurait perdu tous les tableaux, à l’exception d’un seul. Cette variation brillante et émouvante sur l’identité est l’un des grands succès de cette rentrée.http://www.franceinfo.fr/chroniques-le-livre-du-jour-2011-10-02-le-turquetto-de-metin-arditi-566072-81-176.html

1531, Constantinople, Turquie... Sami, le marchand d'esclave se rend au Han dans le bazar pour vendre Roza, accompagné de son fils Eli et de la gouvernante. Sami est juif et pour cela sont fils ne peut devenir peintre mais sa passion est trop forte et il peint dans sa tête et à la taverne. Eli apprend ainsi la calligraphie avec Djelal, fabricant d'encre, mais toujours l'impossibilité de peindre au grand jour. Il n'aura la révélation de cette possibilité que dans l'église orthodoxe de la ville.


logo1574, Venise... A la mort de son père, Eli fuit avant l'enterrement par le premier bâteau en partance pour Venise. Il change son nom pour celui de Ilias Troyanos et se prétend grec. Ainsi il pourra peindre enfin, d'abord comme apprenti du Titien puis à son propre compte. Il épouse une chrétienne, laide, boiteuse et un peu demeurée, fille de l'un de ses riches clients, et de fait de supposé chrétien orthodoxe il devient catholique, et garde secret sa judéité. 


Entre 1574 et 1576, il devient un maître reconnu et envié. Sa vie aurait pu continuer ainsi longtemps. Mais le grain de sable s'appelle Rachel, une jeune juive qui devient son modèle et sa maîtresse. Devant réaliser la plus grande cène pour le réfectoire de la confrérie San Antonio, il lui est fait défense d'employer toute personne n'étant pas catholique, et son mécène, pour simplifier la tâche fait assassiner la jeune femme.
Lors de la présentation du tableau, c'est la catastrophe. Les personnages sont représentés sous les traits des peintres de l'époque, mais en juifs. Le Turquetto se représente d'ailleurs aussi en Juda.


Pris en embuscade par des mercenaires à la solde d'un autre peintre, sa judéité soupçonnée est découverte. Accusé de blasphème et d'hérésie il est enfermé sous les Plombs, condamné à mort, son oeuvre détruite dans un autodafé.


1576, Constantinople... Grâce au nonce de la république de Venise, Eli peut s'enfuir. De son oeuvre, seule "l'homme au gant" a pu être sauvée par Le Titien. 
Eli repart vers Constantinople sous le nom d'Ali et devient hammal pour le patron d'une tannerie. C'est au cours de ses livraisons qu'il va retrouver Zeytine Âbi, le mendient cul-de-jatte et qu'ils deviendront compagnons jusqu'à la mort ce celui-ci.

 excellent - Un bien joli roman que j'ai dévoré en une journée. Presque dommage que ce ne soit qu'une fiction tant les personnages paraissent réels. 


.Détails sur le produitDétails sur le produitDétails sur le produitSur une étagère, à classer à proximité de :
 Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants - PRIX GONCOURT DES LYCEENS 2010 de Mathias Enard 
et 
Le rêve Botticelli , La passion Lippi , L'obsession Vinci de Sophie Chauveau 

Metin Arditi, né le 2 février 1945 à Ankara, est un écrivain suisse d’origine turque.
Metin Arditi a quitté la Turquie à l’âge de sept ans. Après onze années passées dans un internat suisse, il étudie à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, où il obtient un diplôme en physique et un diplôme de troisième cycle en Génie Atomique. Il poursuit ses études à l’Université de Stanford. Il habite Genève, où il est très engagé dans la vie culturelle et artistique, et enseigne à l’École polytechnique. Il est Président de l’Orchestre de la Suisse romande. Il préside également le Conseil culturel de l’École polytechnique de Lausanne. Il est le fondateur et le co-président (avec Elias Sanbar) de la Fondation « Les Instruments de la Paix-Genève », qui favorise l’éducation musicale à des enfants de Palestine et d'Israël. Il est membre du Conseil de la Fondation du Conservatoire de musique de Genève. Il a présidé la commission de construction du Musée Martin Bodmer, à Cologny. - wikipédia
  • 2005 : Roman : Dernière lettre à Théo , (Editions Actes Sud, Arles)
  • 2006 : Roman : La Pension Marguerite, (Editions Actes Sud, Arles)
  • 2006 : Roman : L'imprévisible, (Editions Actes Sud, Arles)
  • souvenir de lecture...Détails sur le produit2007 : Roman : La fille des Louganis , (Editions Actes Sud, Arles)
  • L’abandon forcé et l’improbable quête d’une enfant née d’un inceste : sur la souffrance d’une mère, sur la vertu des amitiés, sur les péripéties du destin qui nous gouvernent par-delà le bien et le mal, Metin Arditi a composé un roman bouleversant d’empathie et de vérité.
    Les frères Louganis se sont établis dans les années trente à Spetses, une île proche du Pirée. Ils sont devenus pêcheurs, ont construit une maison, pris femme, fondé leur famille. Des années plus tard, à bord de leur caïque, ils meurent dans l’explosion d’un pain de dynamite, laissant deux enfants : Pavlina et Aris. Cette mort n’est pas un accident mais un crime doublé d’un suicide : la veille, Spiros Louganis a découvert que sa femme Magda l’a un jour trompé avec son frère – et qu’il n’est pas le vrai père de Pavlina. Adolescente, Pavlina est amoureuse de son « cousin » qui a restauré le caïque familial pour promener les touristes à la belle saison. Elle l’aide dans ce travail, s’enivrant de la beauté solaire de l’île et de la séduction d’Aris… mais celui-ci aime les garçons. Cependant, un soir où son homosexualité a été publiquement insultée, il couche avec Pavlina. Puis se tue. La laissant enceinte.
    Sa mère, et le père Kosmas à qui elle s’est confessée, savent qu’Aris était le frère de Pavlina. Sans lui dire la vérité, ils la persuadent de donner son enfant à l’adoption, dès le jour de la naissance, pour lui assurer un nom, une éducation, un avenir dans une riche famille athénienne.
    La fille des Louganis – dont le titre vaut pour Pavlina autant que pour l’enfant qu’elle met au monde – raconte l’histoire tragique de cette jeune femme qui, dans la suite de sa vie, en Grèce puis en Suisse où elle émigre, va espérer et redouter la rencontre avec celle que, sans la connaître, elle a prénommée Andriana dans son cœur, et dont l’intangible présence l’obsède.
    C’est donc le récit d’un double arrachement – à un territoire, à un enfant. Mais aussi l’exploration d’une « faute » initiale (celle de sa mère, Magda) qui dévaste une famille, provoque une naissance incestueuse : un secret frappé par l’interdit primitif, dont le père Kosmas lui-même peine à comprendre le mystère, tant le mal semble contradictoirement s’incarner dans l’innocence d’un enfant…
  • 2009 : Roman : Loin des bras, (Editions Actes Sud, Arles)
  • 2011 : Roman : Le Turquetto, (Editions Actes Sud, Arles)
Image illustrative de l'article La Vierge aux rocherscuriosité historique
AutoportraitPortail de l’ItalieTiziano Vecellio ou Tiziano Vecelli ou Tiziano da Cador
plus communément appelé Titien ou Le Titien en français, né vers 1490 à Pieve di Cadore, mort le 27 août2 1576 à Venise, est un peintre italien de l'école vénitienne, auteur d'une œuvre picturale considérable. Il est considéré comme un des plus grands portraitistes de cette époque, notamment grâce à son habileté à faire ressortir les traits de caractère des personnages. « Il libère aussi la peinture des contraintes de la ligne et de la forme où elle était emprisonnée depuis le Moyen Âge finissant, et cela pour donner tout pouvoir à la couleur. »

Titien eut comme élève Paris Bordone, qui le quitte très vite, déçu du peu d'intérêt que celui-ci porte à ses élèves, Lambert Sustris. Il a aussi influencé le peintre Lorenzo Lotto, d'un tempérament pourtant bien différent, Palma le Vieux dont le fils devient le collaborateur du maitre à la fin de sa vie, Pierre Paul Rubens (surtout pour les couleurs). Les œuvres de Titien admirées dans toute l'Europe : Van DyckNicolas PoussinAntoine WatteauDiego VélasquezMurilloRembrandtJoshua ReynoldsEugène Delacroix sont aussi les héritiers de Titien, aussi bien que TintoretPaul Véronèse et Giambattista Tiepolo.-wikipédia


L'Homme au gant

Titien est l'inventeur d'un type de portrait dont la force psychologique réside dans l'attention portée à l'expression. Le contraste entre le fond et le vêtement sombres, et les carnations claires, mises en valeur par la chemise blanche, permet au peintre de concentrer l'intérêt sur ce qui exprime la personnalité du modèle : le visage et les mains de ce jeune homme à l'élégance discrète, qui laissent deviner une sensibilité complexe, à la fois énergique et mélancolique.

Une attitude naturelle


La silhouette de l'homme au gant émerge de l'ombre. S'appuyant sur un bloc de marbre, il est vêtu d'un pourpoint noir et d'une chemise blanche plissée, dont le col froncé est serré par un cordon. La veste entrouverte laisse apparaître une chaîne en or avec un médaillon orné d'un saphir et d'une perle. Dans sa main gauche gantée, il tient l'autre gant tandis que l'index pointé de sa main nue révèle une bague armoriée. Le modèle pose dans une attitude naturelle presque nonchalante. Son corps s'inscrit avec aisance dans l'espace malgré le cadrage serré du tableau. Il se présente de face, la tête ainsi que le regard légèrement tournés vers la droite. L'identité de ce jeune homme n'a jamais été réellement établie. L'élégance de ses vêtements, en particulier le raffinement des gants de cuir, ou sa coiffure soignée, laissent supposer qu'il s'agit d'un aristocrate, âgé de dix-huit ou vingt ans, soucieux d'être habillé à la mode vénitienne de son temps.


Un portrait psychologique


Par un choix de couleurs, volontairement restreintes et contrastées - le fond et le vêtement noirs opposés à la carnation claire de la peau -, Titien met en valeur le caractère du personnage. Cette importance nouvelle accordée à l'individu reflète le goût humaniste qui entoure le peintre à l'époque. En effet, l'artiste restitue par une observation psychologique attentive la personnalité du modèle en se concentrant sur le visage et les mains et non pas en multipliant les attributs et les détails décoratifs. Seule l'acuité du regard peut traduire la sensibilité, la grâce mélancolique et plus simplement la présence de ce jeune homme. Considéré comme l'un des plus grands portraitistes de la Renaissance italienne, Titien a élaboré le type du portrait psychologique dont la force réside dans l'intensité d'expression du modèle. Peint probablement vers 1520, ce portrait de jeunesse annonce les nombreuses effigies de monarques et d'aristocrates qui ont valu au maître vénitien le surnom de "peintre des princes". - 
http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp?bmLocale=fr_FR

La nécessité d’une restauration et d’une étude a conduit la toile au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RM F). Les radiographies, rayons X, infrarouges, ultraviolets, et l’étude approfondie de Paul Joannides, professeur à l’université de Cambridge, et plus grand spécialiste de la jeunesse de Titien, ont permis d’effacer les incertitudes sur son attribution. Ce tableau est bien de la main du maître vénitien.- http://www.artactu.com/titien-l-etrange-homme-au-gant-article00335.html

ils en parlent...