
765 pages
Editeur : Seuil (29 septembre 2011)Collection : CADRE VERT
- http://www.seuil.com/livre-9782021029482.htm

Des jeunes filles y sont brutalement assassinées à coups de fouet, à l'endroit exact où tombent les bombes françaises. Ces meurtres tracent sur la cité une carte sinistre, un échiquier sur lequel la main d'un joueur invisible semble déplacer ses pions selon les lignes de tir, la direction des vents ou de savants calculs de probabilités, scellant le destin des personnages : un policier brutal et corrompu, l'héritière d'une importante compagnie de commerce maritime, un corsaire prêt à risquer sa vie par amour, un taxidermiste misanthrope et un excentrique artilleur français.
Cadix, ou la Diagonale du fou narre la fin d'une époque dans une ville énigmatique et ténébreuse sous l'apparente blancheur de ses murs et de sa lumière océane.
Pendant ce temps, de jeunes femmes sont assassinées après avoir été torturées à coups de fouet, à chaque bombes qui tombent et explosent sans faire de victimes civiles.
Le commissaire Rogelio Tizon est en charge de l'enquête, avec l'aide du professeur Barrull, son compagnon aux échecs, qui le persuade que l'explication des crimes se trouve dans l'« Ajax » de Sophocle et de Simon Desfosseux, un artilleur français surtout intéressé par la maîtrise de la balistique.
Au début de l'histoire, l'auteur fait tout pour nous emmener sur une fausse piste et sur l' étrange taxidermiste Fumagal, dont les pigeons apportent aux Français des nouvelles de leurs projectiles.
Il est certain que Fumagal est un traître, mais nous ne saurons rien des raisons qui le pousse à agir en ce sens. Très vite, je me suis mise à soupçonner le commissaire lui-même, puis vaguement son compère Barrull...
Le commissaire parce qu'il est l'un des personnages les plus antipathique de l'histoire... Barrull pour ses dons dans le jeu d'échecs, sa grande culture et du fait il semble diriger son ami.
Puis, quelques soupçons envers le beau et romantique corsaire... et son second Ricardo Marana, gravement malade et donc n'ayant plus rien à perdre. L'idée m'a même effleurée qu'il pouvait s'agir d'une femme...

Dire que j'ai aimé ce livre serait vraiment beaucoup exagéré, trop long et trop lent, au rythme d'un siège interminable ou d'une partie d'échecs sans fin. Mais nul doute qu'il est intéressant du point de vue historique.
Si seulement 3 étoiles, ce n'est que mon avis par comparaison avec d'autres livres que j'ai lu et mieux aimé, mais nullement un jugement de valeur pour l'auteur, qui m'a enchanté dans d'autres livre.
Il fut reporter de guerre durant une vingtaine d'années (1973-1994), de Chypre au Liban en passant par les Malouines, d'abord pour le quotidien Pueblo (pendant 12 ans), puis pour la télévision espagnole (TVE) pendant 9 ans. Il a également fondé une revue intitulée Defensa. Il se consacre aujourd'hui exclusivement à l'écriture littéraire. Il a commencé sa carrière de romancier en 1986. Il est membre de l'Académie royale espagnole depuis le 12 juin 2003.


Fin 1996, paraît la série des "Aventures du Capitaine Alatriste" qui devient aussitôt une des séries littéraires les plus populaires, avec des tirages très importants. Le héros est un personnage comparable à Sherlock Holmes,Philip Marlowe ou Hercule Poirot.
Alatriste incarne un capitaine espagnol des Tercios de Flandres. Une figure humaine, avec ses grandes vertus et ses nombreux défauts, minutieusement située dans le temps (17e) et dans l'espace, entourée de personnages historiques et protagoniste des plus grands exploits de son époque.
Arturo Pérez-Reverte se souviendra d'ailleurs de son héros lors de son discours d'intronisation à l'Académie Royale Espagnole intitulé "La parole d'un brave du 17e"

les « manolos » (surnom méprisant des Espagnols).
Gabacho est défini dans l'édition abrégée du Dictionnaire étymologique du castillan de Joan Coromines : « Ce nom péjoratif est appliqué aux Français depuis 1530. De l'occitan gavach, "montagnard grossier", "originaire d'une région nordique qui parle mal la langue nationale". Une définition plus stricte du mot serait le "jabot d'oiseau" (xiiie siècle) ou le « goître », appliqué aux montagnards des zones septentrionales parlant l'occitan en raison de la fréquence de la maladie dans cette population. C'est un mot mal connu d'origine préromane. »
Dans le Dictionnaire étymologique du catalan, Coromines mentionne une série de mots catalans qui contiennent la racine gav -, et déduit que cette racine pourrait avoir une signification semblable « jabot » ou « bec d'oiseau ». - http://mathieu1.typepad.com/blog/2007/10/gabacho-gavache.html

Joseph Bonaparte règne sous le nom de Joseph-Napoléon Ier dès son arrivée en Espagne. Son court règne ibérique est quasiment totalement occupé par les combats menés à la fois contre les insurgés des Cortès et le Général Wellington. À l'exception des périodes où Napoléon se trouve dans la péninsule, Joseph ne parvient pas à s'entendre avec les Maréchaux commandant les forces françaises, à commencer par Soult.
Bien que ses réformes aient moins de succès qu'à Naples, l'un de ses actes les plus retentissants est l'abolition en 1808 de l'Inquisition espagnole qui sera rétablie par Ferdinand VII. Obligé de quitter deux fois Madrid devant l'approche des armées ennemies, Joseph abandonne son royaume et rentre en France en 1813 après la défaite de Vitoria.
Joseph Bonaparte est perçu par une majorité d'Espagnols comme un roi illégitime, un roi intrus. Ses ennemis lui attribuent le surnom de « Pepe Botella » (« Jojo la bouteille ») car ses premiers décrets ont concerné les boissons alcooliques et les jeux de cartes.-wikipédia
L'expédition d'Espagne, si elle valut à Bordeaux, par un décret de 1810, son pont de pierre, n'est pas un des épisodes glorieux de la geste napoléonienne. Ainsi, le siège de Cadix, qui aujourd'hui nous intéresse, dura trente mois et vingt jours. Les Français ne prirent pas la ville ni ne lui firent grand mal. Postées sur la presqu'île du Trocadéro, les batteries impériales, aux tirs trop courts, n'atteignirent que les remparts ou les quartiers périphériques, jamais le centre, les endroits stratégiques comme l'église San Felipe Neri où, réfugiés, les Cortes préparaient une Constitution de tonalité libérale.
Dans les salines, les collines, les bois de pins des alentours, la défaite de Chiclana sera cuisante. Et l'on finira par plier bagage, piteusement, abandonnant même une partie des pièces d'artillerie : d'autres fronts, la Russie surtout, attendaient les troupes françaises.- http://www.sudouest.fr/2011/11/06/cadix-echiquier-sanglant-546284-2780.php



Les Français avaient pris position à un endroit maintenant connu sous le nom de « Pinar de los franceces », une zone marécageuse d'environ 15 km à l'Est de la plage de Barossa, à Chiclana de la Frontera, où la route vers Cadix et San Fernando passe entre un marécage et une forêt de pins. Cette situation empêchait toute attaquemarécage et une forêt de pins. Cette situation empêchait toute attaque sur les forces françaises mais elle laissait près de la côte, une route qui menait directement à Cadix. Les troupes espagnoles exténuées par une longue marche arrivèrent sur la colline de Barrosa le 2 mars où La Peña décida de regagner au plus vite Cadix par la route côtière sans se mesurer aux positions françaises.



Ancien photographe, Faulques vit retiré du monde. Hanté par les horreurs des champs de bataille, la peinture est son exutoire. Sa vie bascule quand surgit Markovic, combattant croate décidé à lui demander des comptes. Photographié par Faulques pendant la guerre en Bosnie, devenu malgré lui le symbole du combattant croate, Markovic a assisté aux massacres de sa famille et de ses compagnons


A la fin du siècle dernier, dans une Espagne secouée par de graves troubles politiques, un maître d'escrime assiste à la lente disparition de son art et des valeurs auxquelles il a été fidèle toute sa vie. Lorsque dans sa salle d'armes apparaît la belle et énigmatique Adela de Otero, sa vie bascule dans une aventure où les trahisons succèdent aux manoeuvres politiques et aux crimes, et qui se déroule selon les règles d'un duel : assaut, fausse attaque, dégagement forcé, jusqu'au combat à pointe nue, mortel. Révélé en France par le Tableau du maître flamand, l'auteur trace ici au fleuret une intrigue policière haletante et une histoire d'amour qu'eût volontiers signée Alexandre Dumas.


Nom : Mendoza. Prénom : Teresa. Nationalité : mexicaine. Veuve d’un pilote d’avion à la solde du cartel de Juarez. S’installe en Espagne. Soupçonnée de trafic de tabac et de stupéfiants entre Melilla et Gibraltar. Arrêtée et condamnée à plusieurs mois de prison. Liée à Patricia O’Farrell, délinquante notoire. Détient des actions dans une société de transports maritimes et dans de nombreuses sociétés écrans supposées blanchir de l’argent. Probablement à la tête de la plus grosse entreprise de transport de cocaïne et de haschich en Méditerranée pour le compte du cartel de Medellín, des mafias russes et italiennes.Femme d’affaires redoutable et dangereuse, multimillionnaire, mène une vie discrète, aime le rêve et la solitude en mer à bord de son yacht. Aucune preuve n’a pu être retenue contre elle.


Frédéric et Michel, deux jeunes et fougueux hussards, s'apprêtent à mener leur première grande bataille. La tête pleine d'idéaux, ils rêvent de gloire et d'héroïsme. Après tout, ne se battent-ils pas aux côtés de l'Empereur Bonaparte ? Ils se voient déjà vainqueurs de ce peuple espagnol d'un autre temps, encore sous le joug de l'Église et de la royauté...


a inspiré le film La Neuvième porte de Roman Polanski
A-t-on réellement découvert un chapitre manuscrit des Trois Mousquetaires ? Et quel rapport y a-t-il entre le chef-d’œuvre de Dumas et ces Neuf Portes du royaume des ombres, livre diabolique dont l’auteur fut brûlé l’année même de la mort de D’Artagnan ?
Telles sont les questions auxquelles Corso, chercheur de livres rares pour collectionneurs fortunés, tente de répondre en butant sur des cadavres, de Tolède à Cintra, puis chez les bouquinistes de Paris et au bord de la Loire, suivi par d’étranges sosies de Milady ou de Rochefort…
Comme il l’a fait avec Le Tableau du maître flamand, Grand Prix de Littérature policière 1993, Arturo Pérez-Reverte nous entraîne ici, avec une érudition et un brio qui laissent pantois, dans une aventure où la réalité semble n’être qu’une des versions possibles de la fiction.
Telles sont les questions auxquelles Corso, chercheur de livres rares pour collectionneurs fortunés, tente de répondre en butant sur des cadavres, de Tolède à Cintra, puis chez les bouquinistes de Paris et au bord de la Loire, suivi par d’étranges sosies de Milady ou de Rochefort…
Comme il l’a fait avec Le Tableau du maître flamand, Grand Prix de Littérature policière 1993, Arturo Pérez-Reverte nous entraîne ici, avec une érudition et un brio qui laissent pantois, dans une aventure où la réalité semble n’être qu’une des versions possibles de la fiction.


Julia, restauratrice d'oeuvres d'art à Madrid, travaille sur un tableau du XVe siècle représentant deux chevaliers jouant aux échecs. Une expertise révèle, sous la peinture, une phrase en latin pouvant se traduire par "qui a pris le cavalier" ou "qui a tué le chevalier". Avec l'aide d'un antiquaire, d'un joueur d'échecs et d'un historien, son ancien ami, Julia tente de déchiffrer l'énigme du tableau. Pure devinette de spécialistes ? Non, car un mystérieux inconnu reprend la partie d'échecs du tableau de façon bien macabre : les proches de Julia, transformés en pièces du jeu, sont assassinés les uns après les autres...
Perez-Reverte, que l'on savait déjà extrêmement doué pour les constructions subtiles, se révèle ici un joueur hors pair. Plusieurs énigmes s'entrecroisent et se répondent : qui a tué le chevalier cinq siècles plus tôt ? Quelle est l'issue de la partie ? Qui est l'assassin actuel ? L'auteur fournit au lecteur les diagrammes de la partie en cours, l'impliquant ainsi dans un jeu qu'il mène de main de maître.


Un pirate dans le système informatique du Vatican. Une église qui tue pour se défendre. Une belle aristocrate andalouse. Trois malfrats chargés d'espionner un agent secret en col romain. Un banquier épris de spéculation immobilière et un mystérieux corsaire espagnol disparu en 1898 au large des côtes cubaines. Tels sont les personnages de ce roman d'amour et d'aventure qui a pour décor la somptueuse Séville et son histoire millénaire. L'héroïne en est Notre-Dame-des-Larmes, une petite église qui suscite passions et convoitises et pour laquelle une poignée de fidèles est prête à aller jusqu'au meurtre. C'est du moins ce que croit Lorenzo Quart, chargé par le Vatican d'enquêter sur les crimes commis dans son enceinte. Il découvrira bientôt que la clé de l'énigme est enfouie sous les vieilles pierres de la ville, dans l'âme de chacun de ses habitants comme dans celle de chaque lecteur disposé à le suivre dans sa quête de la vérité. Après Le Tableau du maître flamand, Club Dumas et Le Maître d'escrime, l'imagination flamboyante d'Arturo PérezPeverte, son habileté à tisser des énigmes où l'histoire croise le mystère et le crime nous offrent un fascinant voyage en défense d'une cause que nul ne veut croire perdue.

