le thème ne m'inspire pas beaucoup... et vraiment aucune idée de roman historique sur le sujet... reste "la légende dorée"...
en feuilletant mon premier livre d'histoire de France...
Notre premier livre d’histoire - Cours élémentaire
Bernard et Redon - Fernand Nathan éditeur - édition de 1954
de Yann Brékilien
4- la Gaule devient chrétienne
La religion chrétienne, c'est à dire la religion du Christ, disait aux hommes :
- Ne croyez qu'à un seul D-ieu. Tous les hommes sont frères et doivent s'aimer les uns les autres. Les esclaves eux-mêmes sont des hommes.
Les Romains ont d'abords combattu la nouvelle religion.
Ils maltraitaient les chrétiens, les mettaient en prison, les livraient aux bêtes.
C'est ainsi qu'une jeune servante de Lyon, Blandine, fut emprisonnée, frappée, torturée.
Elle répétait d'une voix douce :
- je suis chrétienne
Alors, dans l'arène, on l'attache à un poteau.
On lâche les lions.
Elle ne cesse de prier, les yeux levés vers le ciel.
Aucune bête ne lui fit du mal.
Mais plusieurs jours plus tard, un taureau furieux la perça de ces cornes,
et elle mourut. C'est une martyre.
Résumé : Beaucoup de chrétiens moururent comme sainte Blandine. On les a appelés martyrs. Mais la Gaule devint chrétienne.
article 1
en savoir plus :
Un martyr (du grec ancien μάρτυς,-υρος martus, « témoin ») est celui qui consent à aller jusqu’à se laisser tuer pour témoigner de sa foi, plutôt que d’abjurer. « Martyr » appartient essentiellement, et à l'origine, à la terminologie chrétienne ; il doit être différencié du martyre qui est l’acte même de mise à mort ou les tourments infligés. (illustration
Martyre de 10000 chrétiens', peinture viennoise par Albrecht Dürer)
L’Évangile indique l’attitude à adopter face à la persécution : « Si l’on vous persécute dans une ville, fuyez dans une autre »1. Il ne s’agit pas de rechercher le martyre de manière quasi suicidaire, par provocation. En même temps, il n’y a pas de plus bel amour que celui de mourir pour ses amis : le martyre est un idéal et une grâce. Celui qui est acculé au martyre (ayant p.ex. le choix entre un geste de reniement ou de profanation ou la confession de sa foi) doit l’accepter comme une grâce ; ceux qui « trébuchent » sont appelés lapsi et ne peuvent être réintégrés dans l’Église qu’au terme d’une période de pénitence. Le Christ a promis aux martyrs l’inspiration des paroles qu’ils devront prononcer et la force pour subir leur supplice, à l’image de celui de la Croix.
Le martyre est un « baptême sanglant ». Celui qui meurt ainsi, même non baptisé, a ses péchés pardonnés et il obtient ipso facto la béatitude céleste. Dès lors, le martyr peut devenir un intercesseur. (Dans l’Antiquité, certains futurs martyrs emprisonnés ont joué ce rôle de leur vivant, ce qui n’était pas sans poser des problèmes).
Seuls les martyrs en communion avec l’Église ou exprimant in extremis le désir de l’être (comme saint Hippolyte) méritent ce titre et obtiennent cette grâce. Les victimes hérétiques ou schismatiques des persécutions (donatistes p.ex.) ne sont pas vénérées comme des saints et l’Église ne se prononce pas sur leur salut.
Saint Ignace d'Antioche conçoit le martyr comme une libation pour accomplir l'Évangile du Christ Jésus.
L’Église catholique et l'Église orthodoxe commémorent le dies natalis (jour de la naissance au Ciel) des martyrs et, en général, des saints ; le calendrier qui rappelle ces occurrences est appelé martyrologe.
bibliographie :
La légende dorée est une des œuvres les plus importantes et les plus caractéristiques du Moyen Age.
La Légende dorée (Legenda aurea) est un ouvrage rédigé en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, moine dominicain et archevêque de Gênes, qui raconte la vie d'environ 150 saints ou groupes de saints, saintes et martyrs chrétiens, et certains épisodes de l'année liturgique, commémorant notamment la vie du Christ et de la Vierge.
Jacques de Voragine a puisé dans tous les textes classiques de la littérature religieuse du Moyen Âge ; leur bibliographie occupe presque trente pages de l'édition critique. On peut signaler en particulier les évangiles apocryphes de Jacques, de Nicodème, le Speculum historiale de Vincent de Beauvais, les œuvres des Pères latins Grégoire de Tours, saint Augustin, saint Jérôme et les Vitae Patrum, Jean Cassien et de Pères grecs déjà traduits en latin comme saint Jean Chrysostome. Il s'est efforcé de ne pas recourir aux légendes de saints locaux.
Sainte Blandine, dite de Lyon, est une chrétienne d'origine levantine ou plus précisément micrasiate de la première communauté chrétienne de Lugdunum (Lyon). Elle est martyrisée durant le mois de juillet 177 sous Marc-Aurèle.
Fêtes le 2 juin (synaxe de tous les Martyrs de Lyon, jour de la mort du premier d'entre eux l'évêque Pothin, usage occidental), le 25 juillet (Blandine seule, usage oriental) et le 8 août (commémoration des quatre derniers martyrs, Alexandre, Attale, Pontique et B. ancien usage occidental).
À l'origine esclave romaine, elle se joint à la communauté chrétienne. Blandine et ses 47 compagnons (dont l'évêque de Lyon, saint Pothin) sont les Martyrs de Lyon en177 qui sont morts soit asphyxiés dans la prison exigüe de Fourvière, conservée dans l'actuel Antiquaille, soit livrés aux bêtes dans l'amphithéâtre des Trois Gaules, retrouvé sous le jardin des plantes de la Croix-Rousse.
Les martyrs de Lyon nous sont connus par un témoin oculaire : l'auteur de la Lettre des chrétiens de Lyon à l'Église de Smyrne, qui a été insérée telle quelle par Eusèbe, évêque de Césarée, dans son Histoire ecclésiastique.
Ayant survécu à l'incarcération, Blandine fut livrée aux lions qui refusèrent de lui faire le moindre mal. Elle fut torturée et dut assister à la mort de ses compagnons. Elle fut ensuite flagellée, placée sur un grill brûlant, puis livrée dans un filet à un taureau qui la lança en l'air avec ses cornes.
Ayant survécu au taureau, sainte Blandine fut achevée par le glaive. Elle fut la dernière des 47 martyrs de Lyon à accomplir son martyre durant l'été 177.
Sainte Blandine est la patronne de la ville de Lyon. Elle est aussi, avec sainte Marthe, patronne des servantes.
Dans l'iconographie de sainte Blandine, on trouve le filet, le taureau, le gril, le lion et l'ours.
question blasphématoire...
Blandine encornée dans les arènes de Lyon...
me fait penser à la tauromachie dans la région...
???
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