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samedi 3 septembre 2011

challenge "littérature juive" : Imre Kertész

. Je déclare donc le challenge ouvert... par Nathalie...
avec Imre Kertész,
prix Nobel de littérature 2002
 hongrois, 


C'est Nathalie comme première lectrice, qui nous le présente.
Etre sans destinEtre sans destin De son arrestation, à Budapest, à la libération du camp, un adolescent a vécu le cauchemar d'un temps arrêté et répétitif, victime tant de l'horreur concentrationnaire que de l'instinct de survie qui lui fit composer avec l'inacceptable. Parole inaudible avant que ce livre ne vienne la proférer dans toute sa force et ne pose la question de savoir ce qu'il advient de l'humanité de l'homme quand il est privé de tout destin. Cette oeuvre dont l'élaboration a requis un inimaginable travail de distanciation et de mémoire dérangera tout autant ceux qui refusent encore de voir en face le fonctionnement du totalitarisme que ceux qui entretiennent le mythe d'un univers concentrationnaire manichéen. Un livre à placer à côté du Si c'est un homme de Primo Levi. Enfin reconnu, Imre Kertész a reçu le prix Nobel de littérature pour son « oeuvre qui dresse l'expérience fragile de l'individu contre l'arbitraire barbare de l'histoire ».

Le refusLe refus Dans ce roman faisant suite à Être sans destin, Kertész revient sur le moment où il est devenu écrivain dans un récit sinueux et complexe.

   Une première partie, d’une centaine de pages, met en scène un vieux, écrivain, vivant de traductions de l’allemand (métier exercé par Kertész), cherchant une nouvelle idée de roman.

Mazel, Pour l'instant le seul que j'ai lu de cet auteur (difficile) est celui-ci, 
lors de l'attribution de son Nobel de littérature... je l'avais trouvé très impressionnant, à tel point que je n'ai pas osé encore en lire un autre. 

Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pasKaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas C'est pour l'enfant auquel il n'a jamais voulu donner naissance qu'Imre Kertész prononce ici le kaddish - la prière des morts de la religion juive. D'une densité et d'une véhémence peu communes, ce monologue intérieur est le récit d'une existence confisquée par le souvenir de la tragédie concentrationnaire. Proférée du fond de la plus extrême souffrance, la magnifique oraison funèbre affirme l'impossibilité d'assumer le don de la vie dans un monde définitivement traumatisé par l'Holocauste. Ce que pleure le narrateur, ce n'est pas seulement " l'enfant qui ne naîtra pas ", : c'est l'humanité toute entière

Mais voilà Nathalie qui me tente, fort possible que je l'ai lu dans de mauvaise condition, il serait bon que je le relise. Si quelqu'un veut en faire une lecture commune, pourquoi pas.


8 septembre 2011
Détails sur le produitNathalie poursuit sa lecture http://chezmarketmarcel.blogspot.com/2011/09/je-ne-sifflote-plus-guere-que-gustav.html, avec Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas de Imre Kertész
Un livre étrange, dérangeant, où Kertész réfléchit sur le fait d'être juif et de transmettre sa judéité, sur son sentiment de culpabilité, présent dès l’internat et son enfance, achevé avec Auschwitz. L’écriture est enfin comprise, non plus seulement comme un besoin maniaque (comme dans Le Refus où elle reste inexpliquée), mais aussi comme un moyen de creuser sa tombe dans les nuages, parce qu’il y a beaucoup plus de place. Auschwitz n’est pas un événement relégué dans le passé, mais fait partie de son présent.




coup d'oeil sur la biographie de l'auteur...

Imre Kertész (ˈimrɛ ˈkɛrteːs, né à Budapest le 9 novembre 1929) est un écrivain hongrois, survivant des camps de concentration et lauréat du prix Nobel de Littérature en 2002.

Né dans une famille juive modeste (son père est marchand de bois et sa mère petite employée), il est déporté à Auschwitz en 1944, à l'âge de 15 ans, puis transféré à Buchenwald. Cette expérience douloureuse le marque profondément et nourrit toute son œuvre, intimement liée à l'exorcisation de ce traumatisme et à l'édification d'une patrie littéraire pour un être condamné à constater l'absurdité du monde car on lui a, un jour, « refusé le statut d'être humain »1.
Revenu en Hongrie, en 1945, il se retrouve seul, tous les membres de sa famille ayant disparu. En 1948, il commence à travailler comme journaliste. Mais le journal dans lequel il travaille devient l'organe officiel du Parti communiste en1951, et Kertész est licencié. Il travaille alors quelques temps dans une usine, puis au service de presse du Ministère de l'Industrie.
Congédié à nouveau en 1953, il se consacre dès lors à l'écriture et à la traduction. C'est la découverte d'Albert Camus (avec la lecture de L'Étranger) qui lui révèle, à 25 ans, sa vocation. La philosophie de l'absurde sera par ailleurs un modèle fondateur pour son œuvre. À partir de la fin des années 1950 et tout au long des années 1960, il écrit des comédies musicales pour gagner sa vie. Il traduit de nombreux auteurs de langue allemande, tels que Nietzsche,HofmannsthalSchnitzlerFreudRothWittgenstein et Canetti, qui ont eu une influence sur sa création littéraire. Dans les années 1960, il commence à écrire Être sans Destin, récit d'inspiration autobiographique, sobre, distancié et parfois ironique sur la vie d'un jeune déporté hongrois. Ce roman évoque notamment le point de vue de la victime dans l'histoire et son conditionnement occasionnel, voire banal, à l'entreprise de déshumanisation menée par l'Allemagne nazie. Cette acceptation passive et ordinaire de l'univers concentrationnaire peut être distinguée du témoignage de Primo Levi dans Si c'est un homme. L'ouvrage ne peut paraître qu'en 1975, pour un accueil assez modeste. C'est seulement après sa réédition, en 1985, qu'il connaît le succès.
Tenu à l'écart par le régime communiste, Kertész ne commence à être reconnu comme un grand écrivain qu'à la fin des années 1980. Il obtient en 2002 le prix Nobel de littérature, « pour une œuvre qui dresse l'expérience fragile de l'individu contre l'arbitraire barbare de l'histoire ».
L'expression de Kertész fonctionne souvent en périodes distinctes. Son œuvre joue du ressassement et de l'ironie mordante, parfois cruelle, mêlés à plusieurs références d'ordre historique, politique, artistique et philosophique. Son écriture est marquée par le goût des parenthèses juxtaposées, avec un aspect très plastique de la phrase au galbe raffiné. - wikipédia

lundi 29 août 2011

tentations... Gisèle Augustin-Bellahsen - le flacon brisé

Un livre qui se passe dans ma ville... impossible de résister... surtout que j'avais rencontré l'auteur lors d'un club de lecture et l'avais trouvée fort sympathique et intéressante...
Pour ce qui est d'en savoir plus, il faudra attendre que je le lise et aille me promener sur les lieux du crime, appareil photo en main...

Le Flacon brisUn matin d'automne, un cadavre est découvert aux abords du stade de Carrières-sous-Poissy. A ses côtés, un masque, une lettre de menaces et un flacon brisé. Le lieutenant Prévert et son adjoint Fangio mènent l'enquête. Prévert a le culte des mots qui le guident chaque jour et lui ouvrent des pistes de recherches inattendues. Que vont-ils découvrir sur les habitants de ce quartier tranquille où désormais chacun se sent concerné? - http://www.edilivre.com/flacon-brise-gisele-augustin-bellahsen.html
.
Ancien professeur de Lettres, Gisèle Augustin, publie ici son quatrième ouvrage. Dans le cadre de ses activités pédagogiques, elle a réalisé sept films et adapté des oeuvres classiques allant du XVIIIème siècle à l'époque contemporaine. Elle vit actuellement dans les Yvelines.

c'est lundi, que lisez-vous ? Le roman de Bergen de Gunnar Staalesen,

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Rendez-vous initié par Mallou et repris par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu la semaine passée ?

Détails sur le produitLe Jugement final de Easterman, , une relecture par erreur, mais pas de regret, j'aime bien l'auteur et ses livres sont toujours passionnants.

.Détails sur le produitLe roman de Bergen, Tome 1 : 1900 - L'aube de Gunnar Staalesen , bien que limitant les partenariats pour cause de PàL a vider, je n'ai pu m'empêcher de postuler... et là encore, sans regret, l'histoire est passionnante, pleine de rebondissement... aucun temps mort... une belle fresque comme je les aime. 

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

.Détails sur le produitLe roman de Bergen, Tome 2 : de Gunnar Staalesen, ravie de poursuivre le roman ... nul doute que ce sera de nouveau un coup de coeur.

Que lirai-je la semaine qui vient ?

.Cette semaine donc, je commence le défi de Mia... mais prudente, je ne me suis inscrite que pour 3 livres...

pour commencer...Lectures communes !honorer donc les lectures communes :

 Détails sur le produitUn prêtre marié de Jules Barbey d'Aurevilly

Détails sur le produitLes Piliers de la Terre de Ken Follett

challenge littérature juiveet probablement commencer le challenge "littérature juive"... pas encore choisi le livre, les inscriptions ne font que débuter.

.Détails sur le produitLa Peau de chagrin de Honoré de Balzac, commencé le 30/07/11, toujours en attente !


sinon, il me reste à piocher dans les PàL...
http://mazel-annie.blogspot.com/p/truc-et-bidules.html

Et vous, que lirez-vous ?

bonne semaine à vous tous