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samedi 5 mars 2011

menus propos et souvenirs de lecture en suivant l'éphéméride...

Bonjour tout le monde,
Juste un coup d'oeil sur les souvenirs de lecture, je manque de temps... mais pour la bonne cause, du monde attendu pour le repas de ce midi...
naissances

C'est un étrange ensemble que cet " empire " constitué en quelques années par le comte d'Anjou Geoffroy Plantagenêt et son fils Henri II. Il est le fruit de conquêtes, mais aussi d'une habile diplomatie, de mariages avantageux et d'une bonne part de chance. On y voit sous le même pouvoir l'Aquitaine, la Normandie, l'Angleterre, l'Irlande et parfois l'Écosse. À l'occasion, le regard des Plantagenêts se porte sur le Languedoc, sur l'Empire germanique, sur la Méditerranée. Cela ne forme pas un État. Souverain en Angleterre, le Plantagenêt est vassal sur le continent. Un conflit de trois siècles avec le Capétien résulte de cette inadaptation des structures féodales aux réalités politiques. L'unité de gouvernement ne tient qu'à la personne du roi-duc. Les hommes, les langues, les cultures reflète des identités différentes, que ne traduisent pas moins les institutions du monde laïque et les attitudes de l'Église. Et si la mer est une route, elle est aussi un obstacle au milieu de l'empire. De hautes figures traversent cette histoire : Aliénor d'Aquitaine, Richard Coeur de Lion, le Prince Noir, Thomas Becket ou Simon de Montfort. Mais il est aussi des troubadours, des romanciers et des historiens. Et l'on voit ici des citadins qui deviennent des bourgeois et là des moines qui se font éleveurs de moutons. Quand s'achève le temps des Plantagenêts, il ne reste de l'empire continental qu'une Guyenne si loin de l'Angleterre. C'est alors que le conflit avec la France prend d'autres proportions, avec d'autres enjeux et une couleur désormais nationale. Mais à mesure que disparaît un empire, un autre naît, un empire économique aux dimensions de l'Europe. Cette histoire est aussi celle des routes et des marchés du sel et du vin, de la laine et des draperies, des esterlins...

Afficher l'image en taille réelleDétails sur le produitAliénor d'Aquitaine de Régine Pernoud 
La chronique scandaleuse s'est emparée très tôt du personnage d'Aliénor d'Aquitaine. Les Français lui auraient-ils gardé rancune d'avoir abandonné la couronne de France pour celle d'Angleterre. Cette réputation fâcheuse masque pourtant une personnalité hors pair. Admirablement attentive à son temps, toujours prête à faire face aux situations de crise, elle se montra capable d'organiser la défense d'une forteresse, d'administrer non seulement son duché, mais tout un royaume, et de prévoir l'importance qu'allait prendre, au xiiie siècle, la bourgeoisie des villes.
de Philippe Delorme 
Afficher l'image en taille réelleDétails sur le produitAliénor d'Aquitaine de Jean Markale 

1871 : Rosa Luxembourg, communiste polonaise († 15 janvier 1919).
de Alain Guillerm
En ces temps où le marxisme s'est effondré sous les crimes de Staline, Mao et autres, Rosa Luxemburg est la seule personnalité qui laisse vivante l'idée d'une révolution antitotalitaire et autogestionnaire. Née en 1871, dans une Pologne annexée par la Russie des tsars, cette révolutionnaire, femme, juive et Polonaise, refusa de se cantonner à cette triple condition pour choisir sa vie, ses hommes, son métier. Après des études à Varsovie et un séjour en Suisse, elle s'installe à Berlin, en 1898, et débute une carrière au sein du SPD, la social-démocratie allemande, la plus puissante et supposée la plus radicale d'Europe. Internationaliste, parlant couramment plusieurs langues, elle vivra deux ans à Paris, où elle publie un journal en polonais, La Cause ouvrière. La Première Guerre mondiale et le vote des crédits militaires par le SPD allaient constituer pour elle un tournant décisif : seule, aux côtés du député Karl Liebknecht, elle s'oppose à cette décision et fonde, avec quelques dissidents, le mouvement spartakiste. Emprisonnée à de nombreuses reprises pour ses déclarations pacifistes, elle n'en continue pas moins de défendre ses idées, sous le pseudonyme de Junius. Dans une brochure écrite en 1918, elle salue la Révolution d'Octobre mais en dénonce déjà les excès, notamment la terreur exercée par le régime bolchevik sur les opposants. Peu après sa libération, elle participe à la fondation du parti communiste allemand, le KPD (Ligue Spartakus). Mais elle est assassinée, le 15 janvier 1919 lors d'émeutes ouvrières, sur l'ordre des sociaux-démocrates majoritaires. Voici retracés le destin, les combats et les idées de celle qui écrivait : " La liberté de penser, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement ".

1910 : Paul Guth, écrivain français († 29 octobre 1997).

En 1953, Paul Guth publie Les Mémoires d'un Naïf, premier roman à succès d'une chronique qui comptera sept volumes. Il y raconte la vie de son personnage récurrent, le Naïf, professeur de français, qui sous une grande naïveté, cache une imagination fertile. Dans cette série , on retrouve Les Mémoires d'un Naïf (1953 - Prix Courteline), Le Naïf sous les drapeaux (1954), Le Naïf aux quarante enfants (1955), Le Naïf locataire (1956 - Grand prix du roman de l'Académie française ), Le mariage du Naïf (1965), Le Naïf amoureux(1968) et enfin Saint Naïf (1970). -http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-paul_guth-10651.php?&mettreEnCache=oui

1944 : Elisabeth Badinter, philosophe française.
Après L'Amour en plus, histoire de l'amour maternel, Elisabeth Badinter aborde le problème de l'ambition féminine à travers le destin de deux grandes dames du XVIIIe siècle. Madame du Châtelet, qui fut la compagne de Voltaire, traduisit le grand ?uvre de Newton et fut l'égale des savants de ce temps. Madame d'Epinay, amie de Grimm, imagina une nouvelle pédagogie, critique de Rousseau, et traça le destin des futures mères. Ces deux ambitieuses, au sens le plus noble du terme, refusaient d'accepter les limites que la société leur assignait. Elles voulurent se donner toutes les chances dont elles se sentaient capables, en dépit de leur sexe. Madame du Châtelet incarne l'ambition personnelle, Madame d'Epinay, l'ambition maternelle, deux figures entre lesquelles se partage la vie des femmes. Emilie, Emilie, un livre passionnant qui nous conduit au c?ur du XVIIIe siècle sans perdre de vue le présent actuel.

1952 : Robin Hobb, écrivaine américain de fantasy.
rien lu, mais mon fils si...

décès


1876 : Marie d'Agoult (Daniel Stern), écrivaine française d'origine allemande (° 31 décembre 1805).
de Claude Aragonnes 

1944 : Max Jacob, poète français (° 12 juillet 1876).
Afficher l'image en taille réelleDétails sur le produitMax Jacob de Béatrice Mousli

1953 : Iocif Vissarionovitch Dougashvili, dit Staline, président de l'URSS (° 21 décembre 1879).
Afficher l'image en taille réelleDétails sur le produitLe Fantôme de Staline de Vladimir Fédorovski
Les archives de l'ex-URSS étant désormais accessibles, il est maintenant possible de dresser un portrait plus précis de Staline, le tyran rouge. A la lumière d'une longue enquête, Vladimir Fédorovski apporte également un nouvel éclairage sur la personnalité ambiguë de Vladimir Poutine, l'homme fort de la Russie d'aujourd'hui, plus de quatre-vingt-dix ans après la révolution bolchévique. Un regard neuf sur la Russie.
de Hélène Carrère d'Encausse
Durant un quart de siècle, Staline va dominer la scène politique soviétique et détenir un pouvoir sans égal. Seul, dans le passé, Pierre le Grand a exercé sur ce pays immense une autorité aussi forte, voire cruelle, pour changer les hommes et le monde qui les entoure.
En vingt-cinq ans, l'Union Soviétique se couvre d'usines, de chantiers, et de camps ; une nouvelle Révolution a lieu, économique et sociale, une guerre effroyable survient.
Staline a fait régner sur son pays un ordre implacable, l'ordre par la terreur, dont ce livre retrace l'histoire et tente de montrer les mécanismes.
L'ordre stalinien s'inscrit dans une double perspective. Il est tributaire de l'histoire russe, toujours déchirée entre la spécificité de la Russie, son asiatisme, et la volonté des réformateurs d'en faire un pays d'Occident. Il est marqué aussi par l'histoire européenne du XXe siècle, qui voit la montée des totalitarismes.
Despote russe, didacteur européen, tels sont les visages de Staline que dissimulent l'homme d'Etat et le chef de guerre venu en 1945 signer à la table des vainqueurs dans le camp des défenseurs de la liberté.

1993 : Cyril Collard, écrivain, acteur et réalisateur français (° 19 décembre 1957).
Il a 30 ans. Il aime des garçons ; Samy, à moitié voyou ; Jamel, fils de l'Islam et de Coca-Cola. Et les corps anonymes qui s'emparent de lui dans les rites pervers des nuits fauves. Il aime des filles de passage. Et Laura. Il veut tout. Ou peut-être rien. Il est séropositif. Lâcheté ou panique, il ne l'a pas dit à Laura, la première fois qu'ils ont fait l'amour. Il l'a peut-être contaminée. Elle a 17 ans. Elle l'aime, sans mesure, jusqu'à la folie, usant de tout pour ne pas le perdre : prières, violences, mensonges, chantages. Ils se prennent et se déprennent dans un rythme serré de clip où les rues basculent devant les motos, où la caméra vidéo filme les ombres et les lumières de la ville, où le répondeur téléphonique hache les mots de la passion. Avec, soudain, de lentes plages de mémoire - celles de l'adolescence, du sang arabe, de lieux solaires. Alors, un nouvel ordre s'établit : menacé de mort, il naît au monde qui l'entoure, à l'amour fou de ce qui est. Il est vivant. Le film Les nuits fauves, dont Cyril Collard a assumé l'adaptation, la réalisation et la musique, où il joue le rôle vedette aux côtés de la jeune Romane Bohringer, est devenu un " film-culte ".

2008 : Jean-Pierre Bayard, docteur ès lettres, ingénieurhistorien et écrivain français (° 7 février 1920).
Dans plus de cent églises, principalement en France, on a découvert des statues médiévales de la Vierge Marie avec son enfant, dont les visages et les mains sont très bruns ou noirs. Elles sont en général petites (de 30 à 70 centimètres), situées dans un lieu humide, près d'une source entourée de bois. Mais quelle est donc leur signification ? Ces statuettes ont été fabriquées entre les Xe et XIVe siècles, et l'auteur a pu recueillir des récits sur leur provenance exacte : on les a retrouvées soit en labourant, soit en gardant un troupeau, dans le lit d'une rivière ou dans un buisson...
Après cinquante ans de recherches, Jean-Pierre Bayard dresse une liste de 450 sites où le souvenir d'une Vierge noire a été conservé. Il établit surtout un rapprochement entre le culte de ces Vierges et celui de la Déesse mère, dont le Néolithique a livré d'émouvantes représentations.

Né en 1920, Jean-Pierre Bayard a mené une carrière d'ingénieur des Travaux publics tout en poursuivant une quête intense des valeurs traditionnelles. Docteur ès lettres d'université, directeur de plusieurs collections d'ouvrages ésotériques, il est l'auteur de plus de cinquante livres traitant de la symbolique et de la Tradition, cherchant toujours à unir le matériel au spirituel, notre mode de vie contemporain à la pensée de nos plus anciens ancêtres, en s'appuyant sur les légendes, le folklore et les thèmes initiatiques. En historien des religions, il analyse nos plus anciennes racines, nos archétypes et nos rites. Il est attaché à la plus grande rigueur : ses nombreux articles dans la presse, conférences, émissions de radio et livres sont toujours traités dans un large esprit de spiritualité humaniste, s'appuyant sur une étude approfondie de la connaissance initiatique.

Grâce à ses talents de cuisinier et son charisme indolent, Gabriel - à peine débarqué dont ne sait où - tisse des liens très forts avec les habitants d'une petite ville de Bretagne : une bien belle réceptionniste d'hôtel, deux junkies au bout du rouleau et surtout José, le patron du Faro, dont la femme est à l'hôpital. pareil au panda en peluche échoué sur le comptoir du Faro, Gabriel offre sa personne et son temps à celles et ceux qui viennent à lui, plus surpris ou séduits que méfiants. Et pourtant, s'ils savaient... Une fois de plus, Pascal Garnier déploie ici tout son charme.

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