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samedi 30 avril 2011

Philip Kerr - Le chiffre de l'alchimiste

de Philip Kerr  361 pages

.mon commentaire : début de lecture : 24/04/11 
mon appéciation : .
se laisse lire, sans plus

d'un point de vue historique, intéressant... j'ai d'ailleurs pris plaisir à faire quelques recherches par pure curiosité de lectrice...
côté polar, laisse un peu à désirer, c'est long, on s'y perd et s'y ennuie pas mal... et en plus l'auteur nous refait le coup du "trésor des templiers"... assez décevant.

.résumé En 1696, le jeune Christopher Ellis, que l'on a surpris à livrer un duel illégal, est envoyé à la Tour de Londres pour servir d'assistant à sir Isaac Newton, gardien de la Monnaie et chargé par le roi d'enquêter sur un réseau de faux-monnayeurs. Le tandem formé par le savant de grand renom et son assistant rusé et débrouillard va se révéler des plus performants. Au cours de leur enquête, ils découvrent un mystérieux message codé sur le corps d'un homme tué dans la Tour du Lion, ainsi que des symboles alchimiques indiquant qu'il s'agit là de tout sauf d'un meurtre ordinaire. D'autres meurtres sont commis, et le duo se trouve entraîné, entre la Tour, l'asile de Bedlam et la prison de Newgate, dans une poursuite qui débouche sur un complot beaucoup plus important qu'une simple affaire de contrefaçon...

citation - p.27
Faites lui confiance moins qu'à tout autres. C'est un ivrogne notoire, si arrogant qu'à mon avis il doit se torcher le cul à la feuille d'or.
.

  • Les courts extraits de livres : 04/12/2007
Jésus leur dit : «La lumière n'est plus parmi vous que pour peu de temps. Marchez tant que vous avez la lumière, de peur d'être sur­pris par les Ténèbres : Celui qui circule dans les ténèbres ne sait où il va.»


Évangile de Jean, 12-35 



Le mois de janvier 1697 fut extrêmement froid, le plus glacial que j'aie jamais connu, et, d'après mon maître, le plus froid qu'il ait lui-même vécu depuis l'hiver 1683, où il resta calfeutré chez lui à écrire son Arithmetica universalis - son ouvrage le plus élémentaire. J'avais tenté de le lire, mais n'y étais pas parvenu. Peut-être était-ce le froid qui engourdissait mes facultés intellectuelles, tout comme il ralentissait la frappe de la monnaie. L'argent restait rare en dépit des efforts des monnayeurs, bien que tout le monde évoquât une paix avec la France, les choses n'avançaient guère, et chaque jour on apprenait de nouvelles arrestations de jacobites, de sorte qu'une atmosphère de grande instabilité flottait dans tout le pays. Entre-temps, James Hoare, le contrôleur du Mint, qui venait de mourir, avait été remplacé par Thomas Molyneux et Charles Mason, dont mon maître disait qu'ils étaient tous deux corrompus. En tout cas, ils commencèrent bientôt à se quereller et firent vite preuve de leur incapacité.
J'ai déjà mentionné que l'espion de mon maître, Humphrey Hall, nous avait appris que des faux-monnayeurs avaient mis au point une nouvelle technique pour la fabrication de la guinée d'or, c'est cette sombre affaire qui nous entraîna dans la suite de mon histoire. Les informations de M. Hall avaient beaucoup perturbé mon maître, car la guinée était une pièce beaucoup plus difficile à contrefaire qu'une couronne d'argent ou un shilling et nous n'avions encore jamais vu de fausse pièce d'une guinée. Mais dans la soirée du samedi 13 février, ce manque se trouva comblé.
Je m'étais couché tôt et dormais déjà lorsque M. Hall me réveilla, une bougie à la main.
- Que se passe-t-il, monsieur Hall ? m'enquis-je.
Je fus inquiet de le voir dans ma chambre, car même si c'était un homme de toute confiance, M. Hall, avec sa figure austère, son grand âge et ses gestes lents, ressemblait, au pied de mon lit, à Charon dans sa barque attendant de transporter mon âme au-delà de l'Achéron. Pour prix du passage Charon réclamait une obole, mais c'est d'une guinée dont voulait m'entretenir M. Hall.
- Je crois que nous avons trouvé ce que nous cher­chions, monsieur Ellis, m'informa-t-il de sa voix lente et pâteuse. Le maître geôlier de Newgate a entendu dire qu'un prisonnier du nom de John Berningham s'est vanté d'avoir payé sa bienvenue avec une fausse guinée.
Les gardes appelaient «bienvenue» le pot-de-vin extorqué aux prisonniers qui, en attendant leur procès, souhaitaient être mieux traités. Ces sommes étaient réglées en quibus ou en jaunets, c'est-à-dire en espèces sonnantes et trébuchantes. Depuis que j'étais entré au service de Newton, j'avais été obligé d'apprendre tout un vocabulaire d'argot, faute de quoi je n'aurais rien compris aux dépositions que j'étais chargé de transcrire. Et il arrivait que certaines fois, Newton et moi parlions comme deux gibiers de potence.
- Je crois que nous devrions aller nous renseigner sur-le-champ, ajouta M. Hall, avant que cet homme soit libéré ou que nous perdions trace de la guinée.
- Vous avez raison. Je vais vous accompagner.
Je me rhabillai donc en hâte et, bientôt, M. Hall et moi nous dirigeâmes non sans difficulté vers Newgate, car le sol était verglacé ou, par endroits, rendu boueux par le piétine­ment des passants dans la neige fraîche.-http://www.lechoixdesbibliothecaires.com/livre-46099-le-chiffre-de-l-alchimiste.htm


.Personnages :
 Editeur :  .
Créée en 1997, la collection Labyrinthes publie des romans historiques à suspense. On retrouve dans le catalogue des auteurs classiques tels que Wilkie Collins ou Emile Gaboriau, pionniers du roman policier, mais aussi un grand nombre d’auteurs contemporains : Jean d’Aillon, Viviane Moore ou encore Patrick Weber. Source inépuisable d’événements propres à nourrir l’imaginaire romanesque, vous redécouvrirez l’histoire telle que vous ne l’avez jamais lue !

.auteur ..Philip Kerr (né en 1956 à ÉdimbourgÉcosse) est un auteur britannique. Il a étudié à l'université de Birmingham et a travaillé en tant que rédacteur publicitaire pour Saatchi and Saatchi avant de devenir un écrivain à temps plein. Il a écrit par ailleurs pour le Sunday Times, le Evening Standard et le New Statesman.
*Biographie sur le site Polar Noir

challenges et curiosité de lecture:

....
Londres, fin du 17ème siècle, entre la Tour, l'asile de Bedlam et la prison de Newgate, 

Londres [lɔ̃dʁ] (en anglais : London - /ˈlʌndən/), située au sud-est de la Grande-Bretagne, est la capitale et la plus grande ville du Royaume-Uni ; elle fut également, pendant des siècles, la capitale de l'Empire britannique. Fondée il y a plus de 2 000 ans par les Romains (Londinium), Londres était la ville la plus peuplée du monde auxixe siècle.
Londres a une histoire vieille de plus de 2000 ans. Durant cette période, la ville a connu plusieurs épidémies de peste, a été dévastée par les flammes, a fait face à des guerres civiles, a subi des bombardements aériens et des attaques terroristes. Malgré cela, elle a continué à se développer pour devenir une des capitales financières et culturelles les plus importantes du monde.
Le xviiie siècle est une période de croissance rapide. La population passe de 500 000 en 1700 à 900 000 en 1801. Au cours de la période géorgienne, Londres s'étend au-delà de ses limites anciennes, tant vers l'ouest le quartier de Mayfair dans le West End, que vers l'est, où l'East End constitue la zone portuaire en amont de la City). A l'exception de la City, l'administration locale est confiée au conseil d'administration (Vestry des paroisses. Ce système fonctionne vaille que vaille. Parfois démocratique (Open vestries) mais chaotique, il peut aussi être confié à une oligarchie («Select Vestries»). Parmi les tâches de ces conseils paroissiaux, le pavage et l'éclairage occupent une place importante au xviiie siècle. C'est au xviiie siècle que Fleet Street devient le centre de la presse londonienne. Au milieu du siècle, les communications entre les deux rives de la Tamise sont grandemment améliorées par la construction de nouveaux ponts : Westminster Bridge, achevé en 1750 et Blackfriars Bridge en 1769, et ceci malgré l'opposition des passeurs d'eau. En 1780, Londres est secoué par les «Gordon Riots», une série d'émeutes dirigées contre le mouvement d'émancipation catholique dirigé par Lord George Gordon. 285 émeutiers trouvent la mort et les dégâts matériels sont importants....
..En 1696,Isaac Newton,
 revue de presse : aucune

en savoir plus : 


The Royal Mint (en anglais, la Monnaie royale) est une agence exécutive du Royaume-Uni chargée de la frappe de la monnaie britannique, la livre sterling. Elle est en charge de la production des pièces de monnaie de circulation, des pièces commémoratives et de médailles officielles. La production de billets, par contre, est du seul ressort de la Banque d'Angleterre.
Le siège de l'Hôtel des monnaies a longtemps résidé dans l'enceinte de la tour de Londres1, puis à proximité, sur Tower Hill, à l'emplecment de l'ancienne abbaye de Eastminster. Actuellement, le site de production est centralisé à Llantrisant, en Galles du sud.
A la fin du 18ème siècle, l’Europe est dévastée par des guerres quasi permanentes. Guillaume III (Guillaume d’Orange) s’empare violemment de l’Angleterre en 1688, poussant le roi Jacques II à la fuite. Le gouvernement deGuillaume III se fait vite dominer par la « Junte » whig (voir encadré ci-dessous), que le Premier ministre britannique du 19ème siècle, Benjamin Disraeli, appellera le « parti vénitien » : le comportement de l’élite whig vis-à-vis des banques hollando-vénitiennes montre à quel point cette appellation était juste.

Le système politique britannique de l’époque

Les deux grands partis en présence sous le règne de la reine Anne sont les whigs et les tories, tous deux plus ou moins sous contrôle de l’oligarchie. Les whigs, sous l’influence de la « Junte » whig, ou « parti vénitien », dominèrent le gouvernement d’Anne jusqu’en 1710 (même si Godolphin, son chef de cabinet, était tory). A l’arrivée de Robert Harley et jusqu’à la mort d’Anne, les tories prirent le relais.

La reine nommait les ministres de son cabinet, dont :
• le Lord Trésorier, chef du gouvernement
- 1702-1710 : Godolphin (tory) 
- 1711-1714 : Robert Harley, Lord d’Oxford, (tory) 
- 1717 -1717 : Shrewsbury (whig)
• le Chancelier de l’Echiquier, poste occupé par Robert Harley de 1710 à 1711
• les Secrétaires d’Etat, représentant l’équivalent d’un ministre de l’Intérieur et des Affaires étrangères. Harley occupa un poste de secrétaire d’Etat de 1704 à 1708.
Elle nommait également le général des armées, poste occupé par John Churchill, duc de Marlborough, de 1702 à 1711. Le duc d’Ormond lui succédera.
Charles Montagu, comte d’Halifax, un des chefs whigs, est un très bon exemple du fonctionnement de ces élites corrompues. Choisi pour diriger la Banque d’Angleterre dès sa création en 1694, il lève de lourds impôts pour financer des guerres sans fin, écrasant le pays sous une dette irrécouvrable : c’est la première grande dette nationale anglaise, créée pour être une dette permanente avec de forts taux d’intérêt envers les banques vénitiennes ou hollandaises. La spéculation sur les métaux, les matières premières et la nourriture va bon train. La Banque d’Angleterre bénéficiant du monopole de l’émission de monnaie, le crédit s’effondre [1]. A la fin du règne deGuillaume d’Orange, la situation économique est donc catastrophique, gangrénée par une dette qui a triplé en quelques années.
En 1702, quelques années après le décès de sa femme Mary, Guillaume III meurt suite à une stupide chute de cheval. La couronne revient alors à Anne, la sœur de Mary. Or, malgré dix-huit grossesses, Anne n’avait eu aucun enfant qui vécût plus de onze ans. Le parlement, cherchant une succession protestante dans la ligne héréditaire, décide alors que Sophie, Grande électrice de Hanovre, sera l’héritière de la couronne après Anne.
Si les critères de succession sont ainsi respectés, ce rebondissement n’en constitue pas moins un drame pour l’oligarchie hollando-vénitienne : car Sophie est une proche de Leibniz, conseiller privé et bibliothécaire de la cour de Hanovre. Elle lui avait confié l’éducation de sa fille, Sophie-Charlotte, future reine de Prusse. On peut mesurer l’influence de Leibniz sur cette cour aux dernières paroles de Sophie-Charlotte sur son lit de mort, en 1705 : « Ne soyez pas triste pour moi, car maintenant je vais satisfaire ma curiosité sur les principes des choses que Leibniz n’a jamais été capable de m’expliquer : l’espace infini, l’existence et le néant. »
Si Sophie venait un jour à être reine, Leibniz aurait une influence considérable sur cette couronne anglaise que les Vénitiens tentent de contrôler.
Cependant, l’affaire s’annonce compliquée pour Leibniz : quand Anne prend le pouvoir en 1702, elle a trente-six ans, et Sophie soixante-douze ! Tant que Sophie est en vie, les Vénitiens ne peuvent se permettre d’écarter Anne du pouvoir. Les années qui vont suivre seront donc le théâtre de luttes farouches entre factions humaniste et impérialiste pour tenter d’influencer les décisions d’Anne et de contrôler George Ludwig, le fils de Sophie. - 
Guillaume III, prince d'Orange (né le 14 novembre 1650 et mort le 8 mars 1702), aussi connu comme le roi Guillaume III d'AngleterreGuillaume II d'Écosse et d'Irlande, est célèbre pour avoir mené à bien l'invasion néerlandaise de 1688 (la Glorieuse Révolution) de l'Angleterre, à la tête d'une armée composée essentiellement de troupes néerlandaises, de mercenaires allemands et d'environ 300 huguenots français.
S'appuyant sur des ingénieurs, des financiers et des artistes comme l'écrivain Daniel Defoe, Guillaume III a instauré en Angleterre de profondes réformes, avec la liberté de la presse, la séparation de l'Église et de l'État, la création d'une banque centrale, l'aménagement du réseau fluvial et un système de financement permettant d'investir dans la Royal Navy, qui connaît alors la plus forte expansion de son histoire. En 1715, les exportations anglaises représentent plus de 200 millions de livres tournois, contre seulement 50 millions pour la France1.
la fille de skeffington
The Scavenger's Daughter  - The Scavenger's Daughter (also known as the Skeffington's Irons) was the idea of Sir Leonard Skeffinton or Skevington the Lieutenant of the Tower of London in Henry VIII's reign. It was conceived as a complement to the rack because it worked the opposite principle to the rack by compressing the body...appelé aussi "les fers", c'est le contraire du "chevalet" qui éttire les articulations. Là, au contraire, compresse les articulations et brise le corps par compression. - http://gallery.nen.gov.uk/image95752-.html
Le chiffre de Trithémius ou tableau de Trithémius est une méthode de chiffrement polyalphabétique inventée par l'abbé allemand Trithème durant la Renaissance.

Les Allemands et de nombreux auteurs de l'époque 1600-1700 prétendent que c'est lui qui a inventé le carré de Vigenère. Un tel tableau se trouve bien dans Polygraphia (1518), mais il l'appelle «tableau de transposition» et ne l'emploie pas de la même façon que Vigenère. En outre, la notion de mot-clef est complètement absente de l'œuvre de Trithème. C'est cependant bien la première fois qu'un tel tableau apparaît.
Le premier ouvrage imprimé, en latin, traitant de cryptographie est de lui«Polygraphiae libri sex, Ioannis Trithemii abbatis Peapolitani, quondam Spanheimensis, ad Maximilianum Ceasarem» (Polygraphie en six livres, par Jean Trithème, abbé à Würzburg, précédemment à Spanheim, dédiée à l'empereur Maximilien). L'impression fut achevée en juillet 1518 par Johannes Haselberg et l'ouvrage fut réimprimé en 1550, 1571, 1600 et 1613. Une traduction française (annotée et considérablement modifiée) due à Gabriel de Collange parut en 1561 et fut réimprimée en 1625. Le premier des six livres contient 384 colonnes de mots latins, deux colonnes par page. Chaque mot représente une lettre de l'alphabet. Voici un exemple de la première page:

aDeusaclemens
bCreatorbclementissimus
cConditorcpius

En prenant les mots représentant les lettres d'un message secret, il est possible de construire des passages qui ressemblent à d'innocentes prières. Par exemple, chiffrer le mot "abbé" donnera la phrase latine DEUS CLEMENTISSIMUS REGENS MUNDANA. Ces sont les fameuses litanies de Trithème.
Les livres suivants de Polygraphia introduisent d'autres schémas cryptographiques, accompagnées de longues tables, pour cacher de l'information ingénieusemen.


bibliographie : 
Philip Kerr :
  Détails sur le produitDétails sur le produitDétails sur le produitdéjà lus.
Philip Kerr  : envie de lire Détails sur le produit La tour d'Abraham


autres lecteurs : 
innoubliable, coup de coeur

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 se laisse lire, sans plus
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