Les Rapines du duc de Guise de Jean d'Aillon
- 572 pages, Editeur : Le Livre de Poche (15 septembre 2010)
- 1585. Après trente ans de guerre civile et le massacre de la Saint-Barthélemy, la France est plus divisée que jamais. Trois Henri se disputent un trône à l’équilibre fragile. Henri III veut garder sa couronne, mais n’a pas d’héritier. Henri de Navarre, le protestant, tient à faire valoir ses droits, mais Henri de Guise, l’ultra-catholique, refuse de laisser un huguenot régner sur la France. Sous la direction d’Henri de Guise, la Ligue organise un vaste rapinage de l’impôt de la taille, afin de lever une armée catholique. C’est en recherchant l’assassin de son père, contrôleur des tailles, qu’Olivier Hauteville va croiser la route des ligueurs. Il rencontre également Cassandre, une jeune protestante qui a bien des raisons de s’intéresser à cette enquête… Le premier volume d’une trilogie consacrée aux guerres de Religion.
- mon avis : ravie de retrouver un roman de cape et d'épée...
- comme du temps où je lisais Dumas, Féval, Zévaco, ou cette chère Baronne d'Orczy...
- Le roman de cape et d’épée est une forme de roman dit populaire.
- C’est un roman historique, situé pour l’essentiel entre les xve et xviiie siècles, qui privilégie les péripéties, les rebondissements et le suspense, et qui accorde une place importante aux duelset à l’escrime. Les premiers romans de cape et d’épée ont été publiés sous forme de feuilletons dans la presse populaire au xixe siècle.
- Depuis, je crois bien n'avoir lu que Jean-François Parot dans le genre. Et puis, voilà qu'à noël dernier, je suis tombée par hasard sur une série de livres signée Jean d'Aillon... prudente, je n'en ai acheté qu'un seul...
- Ce fut une erreur, j'aurais dû acheter les 3 volumes ! maintenant je vais devoir attendre la prochaine sortie en librairie pour connaître la suite !
- L'histoire (romancée) d'Olivier Hauteville, fils d'un contrôleur des tailles à la recherche des meurtriers de son père. En chemin il rencontre la belle Cassandre, fille adoptive de monsieur de Mornay. Lui est catholique, elle huguenote... Tous deux sont de personnages de fiction évoluant parmi les personnages historiques. A noter que Cassandre est une enfant trouvée après la tuerie, qu'elle porte un mystérieux médaillon, et que l'on ignore son identité réelle tout au long du livre... le mystère ne sera pas éclairci en fin de volume... mais j'ai un vague doute sur l'identité de la mère...
- Le premier volume se situe tout juste après la saint-Barthélémy, et nous conte les débuts de la ligue.
- Dans la partie "curiosité de lectrice", je note les personnages trouvés en cours de roman, pour me rafraîchir la mémoire... pour ceux qui ont envie de suivre... mais inutile de dire, que Jean d'Aillon a bien fait les choses, les notes en fin de lecture sont nettement plus intéressante que ce que je peux écrire ici.
- autres lecteurs :
- http://clubdesrats.forumr.net/t6299-jean-d-aillon-france
- http://forum.plume-libre.com/viewtopic.php?p=145173&sid=6e721067feb29230c3f6cbd98ad5b7ce
- http://quidhodieagisti.kazeo.com/Lectures-diverses-critiques-et-commentaires/Jean-d-Aillon-La-guerre-des-trois-Henri-Vol-1-sur-3,a2039656.html
- http://atraverslesmotsunehistoire.blogspot.com/2010/11/les-rapines-du-duc-de-guise.html
- http://ariko13.wordpress.com/2011/04/02/un-texte-un-auteur-jean-d%E2%80%99aillon-%E2%80%93-les-rapines-du-duc-de-guise/
- http://le-boudoir-des-livres.over-blog.com/article-les-rapines-du-duc-de-guise-de-jean-d-aillon-61424819.html
- http://www.impudique.net/2008/11/les-rapines-du-duc-de-guise-de-jean-daillon/
- http://boulimielivresque.blogspot.com/2010/12/la-guerre-des-trois-henri-t1.html
- http://soifdeliredellcrys.blogspot.com/2010/11/les-rapines-du-duc-de-guise.html
- Docteur d'État en sciences économiques, il vit à Aix-en-Provence, théâtre de plusieurs de ses romans. Outre sa carrière à l'université en tant qu'enseignant en histoire économique et en macroéconomie, puis dans l'administration des finances et au sein de la Commission européenne, il écrit des romans policiers autour de l'Histoire de France. Il a démissionné de l’administration des finances en 2007.
si vous voulez faire sa connaissance, il est aussi sur facebook.... - La suite ...
- La Guerre des trois Henri tome 2 : La Guerre des amoureuses
- 1586. Le duc de Guise, surnommé le Balafré, contrôle la moitié de la France. Henri III n’est même plus roi à Paris où la Ligue fait la loi, tandis que le huguenot Henri de Navarre conduit une guerre d’escarmouches dans l’ouest du royaume. Décidée à y mettre un terme, Catherine de Médicis part rencontrer Navarre, héritier légitime selon la loi salique, pour le convaincre de se convertir. Tiraillé entre sa foi catholique et son amour pour la protestante Cassandre de Mornay, Olivier Hauteville se retrouve au cœur du conflit, face à la terrible duchesse de Montpensier qui fomente un odieux complot… Intrigues de cour, machinations, enlèvements : Jean d’Aillon brosse avec La Guerre des amoureuses un portrait audacieux de la France du XVIe siècle. Après Les Rapines du duc de Guise, le deuxième volet de la trilogie romanesque de Jean d’Aillon.
- La Guerre des trois Henri tome 3 : La ville qui n'aimait pas son roi
- 1588. Alors que la guerre fait rage en France, une nouvelle inattendue ébranle le royaume : le prince de Condé est mort, empoisonné. Pour enquêter sur ce décès soudain, Olivier Hauteville doit se rendre à Paris avec Cassandre, sa jeune épouse protestante. La ville est à feu et à sang, déchirée par les affrontements qui opposent la Ligue, les hommes du roi et les huguenots. Surveillé par les ligueurs, le couple se cache au milieu d'une troupe de comédiens, dans les ruines de l'hôtel de Bourgogne. Le temps lui est compté. Avec Nicolas Poulain, espion du roi, Olivier prend d’énormes risques pour sceller une alliance entre Henri III et Henri de Navarre. La partie est serrée... et la mort rôde. Après Les Rapines du duc de Guise et La Guerre des amoureuses, voici le dernier tome de la trilogie de Jean d’Aillon.
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- A partir du 1er septembre 2011, le challenge créé par Jelydragon est repris par Lynnae - http://falaiselynnaenne.wordpress.com/2011/08/19/reprise-du-challenge-histoire/
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- bibliographie
- Henri III apparait d'abord comme duc d'Anjou, puis comme roi de Pologne, et enfin comme roi de France dans la série de romans historiques d'Alexandre Dumas qui commence par.Il apparait également dans certains volumes de Fortune de France de Robert Merle dont Le Prince que voilà.
L'Épopée d'amour est le premier cycle des Pardaillan de Michel Zévaco. Où l'on rencontre le sieur de Maurevert, assassin royal...
.la belle Limeuil, madame Sardini : Honoré de Balzac la cite plusieurs fois dans un conte satirique : la Chière nuictée d'amour, :la belle Limeuil. dont son mari Scipion Sardini un des personnages principaux. (recueil Les Cent Contes drolatiques 1832 à 1837).Les Valois : De François Ier à Henri III, 1515-1589 de Georges BordonoveLa dynastie des Valois-Angoulême nous plonge au coeur d'une période éblouissante, celle de la Renaissance que symbolisent aujourd'hui les merveilleux châteaux de la Loire. De la bataille de Marignan, qui consacre le Roi-Chevalier, à l'avènement de Henri IV, c'est tout un siècle à la fois glorieux et tragique qui défile à travers cinq règnes : ceux de François 1er, Henri II et ses trois fils, François II, Charles IX et Henri III, sans oublier l'omniprésente reine Catherine de Médicis. Car les crimes politiques abondent, la lutte entre catholiques et protestants fait rage au point de mettre en péril l'unité du pays. Mais, au-delà de ces conflits dont les traces ont subsisté pendant des siècles, ces souverains, mécènes et protecteurs des arts sous toutes leurs formes, parviennent à jeter les bases d'une puissante monarchie absolue qui hissera bientôt la France à la tête de l'Europe des Lumières. Cinq rois, cinq personnalités contrastées et investies de leur haute mission sacrée - curiosités de lectrice
- je vous invite à un petit tour sur wikipédia pour nous rafraîchir la mémoire sur l'histoire...et ses personnages...
- Henri III (19 septembre 1551 à Fontainebleau - 1er août 1589 à Saint-Cloud) fut roi de France de 1574 à 1589.Il est le quatrième fils d'Henri II, roi de France et de Catherine de Médicis. Il est, dans un premier temps, baptisé sous le prénom d'Alexandre-Édouard, et titré duc d'Angoulême. En 1560, à l'avènement de son frère Charles IX, il devient duc d'Orléans. Il prend lors de sa confirmation à Toulouse, le 17 mars 1565, le prénom de son père : « Henri »1. Le 8 février 1566, il devient duc d'Anjou.Le 11 mai 15732, il est élu roi de Pologne sous le nom d'Henryk Walezy (en polonais, Henri de Valois). Il règne sur la Pologne du 11 mai 1573 au12 mai 1575. Le 30 mai 1574, son frère Charles IX étant mort, il quitte la Pologne en catimini pour le trône de France. Il est sacré à Reims le 13 février 1575sous le nom d'Henri III et le 15 février il épouse Louise de Lorraine.En montant sur le trône de France, Henri III a hérité d'un royaume divisé où son autorité n'est que partiellement reconnue. Son règne est marqué par de sérieux problèmes religieux, politiques et économiques. Quatre guerres de religion se déroulent sous son règne. Henri III doit faire face à des partis politiques et religieux soutenus par des puissances étrangères, qui finissent par venir à bout de son autorité, le parti des Malcontents, le parti des protestants et pour finir celui de la Ligue qui parvient à le faire assassiner. Il meurt à Saint-Cloud le 2 août 1589 après avoir été poignardé par le moine Jacques Clément.Son emblème est constitué de trois couronnes symbolisant les royaumes de France et de Pologne ainsi qu'une devise qui explique la troisième couronne :« Manet ultima caelo », « La dernière se trouve au ciel. ».Longtemps, l'image véhiculée d'Henri III a été indissociable de celle de ses favoris plus couramment appelés mignons. Au xixe siècle, c'est un thème à la mode et plusieurs peintres et auteurs romantiques s'y sont essayés. Henri III est alors décrit et représenté entouré d'éphèbes efféminés, aux costumes excentriques et grotesques. Cette image caricaturale du roi est encore très répandue.A cause des nombreux témoignages sur le côté entreprenant d'Henri III auprès des femmes, l'homosexualité stricte du roi longtemps véhiculée a été remise en cause avec raison par quelques historiens16. La seule source qui évoque des aventures masculines est une source partisane, celle du diplomate savoyard Lucinge. Cet ennemi de la France avait écrit que le roi a été initié aux amours masculines par René de Villequier17. Les autres textes allusifs à l'homosexualité ne sont que des pamphlets rédigés par des ligueurs radicaux ou des calvinistes intransigeants ou encore par des membres du parti des Malcontents dans l'entourage du frère du roi François d'Angoulême ayant perdu la faveur royale18 qui promeut alors des hommes nouveaux appartenant à la « noblesse seconde »19 du royaume dans l'entourage du dernier valois. Le raffinement des costumes, les nouvelles pratiques de cour, l'accès plus restreint au roi sont autant d'éléments qui irritent la haute-noblesse traditionnelle et remettent en cause le mode de gouvernementalité qui prévalait jusqu'au milieu du XVIe siècle selon lequel le roi gouvernait par conseil de sa noblesse. Les écrivains comme L'Estoile ou Brantôme, pourtant connus pour leurs informations scabreuses n'accordent aucun crédit à ces rumeurs et mettent en exergue, quant à eux, la passion du roi pour les femmes.L'ambiguïté de l'image d’Henri III trouve peut-être également son explication dans la propagande particulièrement violente, suscitée contre lui par la Ligue. L'appel au soulèvement a été accompagné dans les derniers mois de son règne, d'une violente vague de calomnies destinées à pervertir l'image du roi dans l'esprit des Français. Le changement de dynastie n'a pas vraiment permis d'établir le portrait le plus impartial de ce roi attaqué et l'image trouble d'Henri III a continué de se perpétuer. En dépit des efforts de la reine Louise et de la duchesse d'Angoulème pour obtenir un soutien en faveur du défunt roi, ni Henri IV, trop soucieux de complaire aux Guise, ni l'Église n’examinèrent objectivement la vie privée de ce roi, ni ne cherchèrent même à punir les coupables de son assassinat.En l'état actuel des recherches, il est donc impossible de conclure à la seule homosexualité du roi, de même qu'à sa stricte hétérosexualité. Les perceptions contradictoires quant à la sexualité d'Henri III se retrouvent dans les œuvres de fiction : si, dans le roman La Reine Margot d'Alexandre Dumas, le prince est décrit comme hétérosexuel, l'adaptation cinématographique du roman réalisée en 1954 par Jean Dréville le représente, sous les traits de Daniel Ceccaldi, comme un homosexuel efféminé, tandis que la version suivante, réalisée en 1993 par Patrice Chéreau et où il est interprété par Pascal Greggory, en fait un pervers décadent, avant tout homosexuel mais également attiré par les femmes (en l'occurrence par sa sœur Marguerite).La famille :
- Louise de Lorraine
- Catherine de Médicis
- François d'Anjou
- Marguerite de France
- Henri IV, né Henri de Bourbon (13 décembre 15533 à Pau - 14 mai 1610 à Paris), fut roi de Navarre (Henri III de Navarre, 1572-1610) puis roi de France (1589-1610), premier souverain français de la branche dite de Bourbon de la dynastie capétienne.Il était le fils de Jeanne III, de son nom patronymique Jeanne d'Albret, reine de Navarre et d'Antoine de Bourbon, chef de la maison de Bourbon, descendant du roi Louis IX et premier prince du sang4. En vertu de la « loi salique » cette filiation fera d'Henri le successeur naturel du roi de France à la mort de François, duc d'Anjou (frère et héritier du roi Henri III), en 1584.Contemporain d'un siècle ravagé par les guerres de religion, il y fut d'abord lourdement impliqué en tant que prince du sang et chef protestant avant d'accéder au trône de France (Lui-même dut changer plusieurs fois de religion avant son accession au trône). Pour être accepté comme roi, il se convertit au catholicisme, et signa l'Édit de Nantes, traité de paix tolérant dans certaines limites le culte protestant, qui mit fin pendant deux décennies aux guerres de religion. Alors qu'il préparait une guerre contre l'Espagne, il fut assassiné le 14 mai 1610 par un fanatique charentais, François Ravaillac, rue de la Ferronnerie à Paris.
- Charles de Valois
- Diane de France
- Charles III de Lorraine
- Christine de Lorraine
- Anne d'Este
Les Grands :- Charles, cardinal de Bourbon
- Louis, cardinal de Guise
- Louis, duc de Montpensier
- Henri Ier, prince de Condé
- Henri, duc de Montmorency
- Louis, duc de Nevers
- Henri Ier , duc de Guise dit le Balafré (31 décembre 1550 - 23 décembre 1588, château de Blois) est un noble français issu d'une branche cadette de la Maison de Lorraine.À la tête d'un puissant clan nobiliaire, il devint populaire pendant les guerres de religion en se posant comme le défenseur de la foi catholique. Acteur du massacre de la Saint-Barthélemy(1572), il s'illustra à plusieurs reprises sur le champ de bataille en combattant les protestants. D'abord prince de Joinville, puis duc de Guise (1563), il tint en tant que grand Maître et pair de France, une place d'importance à la cour.Chef de la Sainte Union (1584), il ambitionna de gouverner la France. Il devint le maître de Paris après la journée des Barricades (12 mai 1588) mais fut assassiné sur l'ordre d'Henri III lors desÉtats Généraux de Blois. Sa mort provoqua indirectement la déchéance du roi.
- Charles, duc de Mayenne (26 mars 1554 à Alençon -4 octobre 1611 à Soissons) était un noble français de la maison de Guise et un chef militaire de la Ligue pendant lesguerres de religion.Il était le frère cadet et rival du duc Henri de Guise. Capitaine de guerre durant les guerres de religion, il participa à plusieurs campagnes militaires sous le règne d'Henri III. Il était le gouverneur de Bourgogne et possédait à la cour de France la charge honorifique de grand chambellan. Après l'assassinat de ses frères en 1588, il prit la tête de la Ligue et brigua la couronne de France (1593). Il fit sa soumission au roi Henri IV peu de temps après sa défaite à la bataille de Fontaine-Française (1595).
- Charles, duc d'Aumale
- Charles, duc d'Elbeuf
- Philippe-Emmanuel, duc de Mercoeur
- Les proches :
- Anne duc de Joyeuse - baron d'Arques, vicomte puis duc de Joyeuse, dit Joyeuse, fut l'un des mignons du roi Henri III (1560, château de Joyeuse - 20 octobre 1587, Coutras(Gironde). Enterré à Montrésor, (Indre-et-Loire).
- Jean Louis de Nogaret de la Valette - seigneur de La Valette et de Caumont, duc d’Épernon (Château de Caumont, mai 1554 - Loches, 13 janvier 1642), militaire français, est l'un des mignons du roi Henri III, surnommé « le demi roi ».Il est, pendant trois règnes (Henri III, Henri IV et Louis XIII), l'un des principaux personnages de la noblesse française. A ce titre, sa personnalité porte les caractéristiques de l'ordre social auquel il appartient. Il a l'ambition de servir. De plus, il a l'envergure d'un homme d'État. Mais particulièrement altier, il a l'art de se créer de puissantes et profondes inimitiés. En ces époques troublées, il est profondément catholique et reste fidèle dans ses allégeances. Toutefois, son action semble suivre le sens de l'intérêt bien compris de lui même et de son clan.Son rôle dans l'histoire de France est ambigu. Il est, de 1584 à 1589, le champion d'Henri III contre la Ligue pro-espagnole. Vingt ans plus tard, il joue un rôle essentiel dans la prise de pouvoir par les catholiques proches de l'Espagne, qui a retardé de 25 ans l'affrontement attendu entre les maisons de France et d'Autriche.L'exemple de ce grand seigneur, animé par une mentalité aristocratique traditionnelle, est un de ceux qui a inspiré les réflexions du cardinal de Richelieu sur l'affermissement d'un état impartial au-dessus des individus et autres corps organisés.
- François d'O - marquis d’O, seigneur de Fresnes et de Maillebois, né en 1535 à Paris où il est mort le 24 octobre 1594, est un financier français et mignon du roi Henri III.Fils de Jean d’O, capitaine de la garde écossaise du roi et frère aîné de Jean d'O, sa famille tire son nom du château d'O à Mortrée.
- Jacques de Caylus
- Henri de Saint-Sulpice
- Louis de Maugiron
- Renée de Rieux
- Edmond Auger
- François du Plessis (Richelieu) Pour la récompenser de sa participation aux Guerres de Religion, le roi Henri III donne l'évêché de Luçon à sa famille. Celle-ci en perçoit ainsi pour son usage privé la plus grande partie des revenus, ce qui mécontente les ecclésiastiques qui auraient préféré que ces fonds fussent utilisés pour l'Église.
Les conseillers et serviteurs de l'Etat :- Philippe Hurault de Cheverny
- Pomponne de Bellièvre - (1529 à Lyon - 9 septembre 1607 à Paris1) est un homme d'État français du xvie siècle, issu d'une famille lyonnaise.Nommé surintendant des finances par le roi Henri III, il est par ses compétences diplomatiques l'un des principaux conseillers du gouvernement. Renvoyé enseptembre 1588, il est rappelé par le roi Henri IV. Il devient chancelier en 1599.
- Nicolas d'Angenne
- Jacques de Matignon
- Jean VI d'Aumont
- Alphonse d'Ornano
- Villeroy - Nicolas IV de Neufville (1542 à Paris - 12 novembre 1617 à Rouen) marquis de Villeroy fut pendant les guerres de religion un important secrétaire d'État.Secrétaire intime de Charles IX, conseiller influent d'Henri III et principal ministre après Sully à la fin du règne d'Henri IV, il fit une très longue carrière ministérielle. Spécialisé dans les affaires étrangères, il était considéré comme favorable à l'Espagne.
Les hommes de loi :- Jacques-Auguste de Thou
- Guy Du Faur de Pibrac
- Barnabé Brisson
- Achille de Harlay
- Les financiers :
- Scipion Sardini né en 1526 à Lucques en Italie et mort en 1609 à Paris, est un financier français d'origine toscane qui a fait partie des puissants et influents « partisans » italiens de l'entourage de Catherine de Médicis qui prospérèrent à la cour des derniers Valois. Originaire de Lucques (dont il fut l'ambassadeur en certaines occasions1), Scipion Sardini accompagna en France ses frères, agents de grandes maisons italiennes, pour les assister dans leurs activités de négoce. Il s'installa tout d'abord (avant 1548) à Lyon, où existait une importante communauté lucquoise, avant de s'établir à Paris. Il accumula bientôt une fortune considérable grâce à ses activités de financier, mises au service de la couronne dès le début des années 15602, et fit l'acquisition, en 1565, d'un fastueux hôtel parisien qui prît son nom.En 1567, il épousa Isabelle (ou Isabeau) de la Tour d'Auvergne, demoiselle de Limeuil, une suivante et lointaine parente3 de Catherine de Médicis qui fut la maîtresse de Claude II d'Aumale, deFlorimond II Robertet de Fresne et, surtout, du prince de Condé4, ainsi que l'égérie de Brantôme et de Ronsard. Entré grâce à ce mariage dans l'entourage d'une reine dont il partageait l'origine toscane, Sardini fut nommé vicomte de Buzancy5. La reine-mère lui conféra également l'office de "garde des petits sceaux" auprès des petites chancelleries (avril 1572)6.
Cet exemple de réussite sociale fut suivi par un autre financier lucquois, Sébastien Zamet. - Isabeau de la Tour, dame de Limeuil, née vers 1535 à Limeuil, du mariage, en 1531, de Gilles de la Tour, baron de Limeuil, vicomte de Turenne et de Marguerite de la Cropte, dame de Lanquais. Elle décède à Paris le 25 mars 1609 et est inhumée à Chaumont-sur-Loire le 1er avril. Appelée à la cour comme demoiselle d'honneur de la reine Catherine de Médicis dont elle était une cousine éloignée au cinquième degré (les deux femmes étaient issues de la famille De La Tour d'Auvergne), Isabelle de Limeuil était d'une grande beauté selon ses contemporains. Elle est réputée avoir été un des fleurons du fameux "escadron volant", lequel était constitué de demoiselles de compagnie de la reine mère, toutes de très bonne famille, belles et cultivées. Nombre d'entre elles auraient été chargées d’espionner, de soutirer des confidences sur l'oreiller, voire de manipuler, pour le compte de Catherine de Médicis, des personnages importants du royaume ou des ambassadeurs étrangers. Des fêtes, plutôt libertines, auraient été organisées avec ces femmes galantes1.
- Sébastien Zamet
Les hommes des arts et des lettres :- Giordano Bruno
- François Viète
- Pierre de Bourdeille dit Brantôme
- Pierre Matthieu
- Michel de Montaigne
- Pierre de L'Estoile
- Étienne Pasquier
- Agostino Ramelli
- Blaise de Vigenère
- Jean Antoine de Baïf
- Eustache du Caurroy
- Jean Bodin
- Jacques Amyot
- Philippe Desportes
- Jean de la Barriere
- René Benoît
- Claude Catherine de Clermont (parfois dite "Claudine"), dame de Vivonne et de Dampierre, baronne puis comtesse puis duchesse de Retz, dame de Machecoul, pair de France, dite « la Maréchale de Retz », née en 1543 à Paris, où elle est morte le 18 février 1603, est une salonnière française.Méconnue aujourd'hui, elle fut en son temps une grande dame de savoir et de sciences, brillante par l’étendue de sa culture. Elle aurait écrit des poésies, aujourd’hui disparues, et a laissé à la postérité un recueil de textes écrits par les gens de lettres qui fréquentèrent son salon littéraire.
Les ennemis : - Scipion Sardini né en 1526 à Lucques en Italie et mort en 1609 à Paris, est un financier français d'origine toscane qui a fait partie des puissants et influents « partisans » italiens de l'entourage de Catherine de Médicis qui prospérèrent à la cour des derniers Valois. Originaire de Lucques (dont il fut l'ambassadeur en certaines occasions1), Scipion Sardini accompagna en France ses frères, agents de grandes maisons italiennes, pour les assister dans leurs activités de négoce. Il s'installa tout d'abord (avant 1548) à Lyon, où existait une importante communauté lucquoise, avant de s'établir à Paris. Il accumula bientôt une fortune considérable grâce à ses activités de financier, mises au service de la couronne dès le début des années 15602, et fit l'acquisition, en 1565, d'un fastueux hôtel parisien qui prît son nom.
- Catherine, duchesse de Montpensier
- Bussy d'Amboise Louis d'Amboise, seigneur de Bussy (1549-1579), arrière-petit-fils de Jean IV d'Amboise et petit-neveu du cardinal Georges II d'Amboise, est le gentilhomme typique de l'époque d'Henri III, rempli de bravoure et de panache, fier, violent et provocateur.Lors du massacre de la Saint-Barthélemy (1572), il assassine Antoine de Clermont, son parent, avec qui il était en procès. Il s'empare ensuite de son château.Comme son cousin François d'Amboise, il accompagne le duc d'Anjou (futur roi Henri III) en Pologne pour son élection à la royauté. Il entre ensuite au service du duc d'Alençon, frère cadet et rival du roi Henri III, et devient son favori. Il se fait très rapidement connaître à la cour où il s'impose et parvient à devenir l'amant de Marguerite, la sœur du roi et du duc d'Alençon.En 1576, François d'Alençon reçoit l’Anjou en apanage. Monsieur, désormais duc d'Anjou, nomme Bussy gouverneur de son duché et commandant du château d'Angers.Par son attitude méprisante et provocatrice à l'égard des partisans du roi, Bussy participe aux tensions qui règnent à la cour entre le roi et son frère. Bussy se moque ouvertement desmignons du roi avec qui il se bat fréquemment en duel. Il aide le duc d'Alençon à s'enfuir de la cour où Henri III le retient.
- Jean Boucher est un théologien, membre de la Ligue, né à Paris vers 1548, mort à Tournai en 1644. Il est recteur à l'Université de Paris, prieur, docteur de la Sorbonne et curé de Saint-Benoît, lorsqu'il rejoint la Ligue en 1585. Il fut un des premiers à faire sonner le tocsin de son église en septembre 1587, répandit des libelles séditieux pour exciter le peuple à la révolte [réf. nécessaire]. Il publie La vie et faits notables de Henry de Valois en 1589 dans lequel il décrit les mœurs d'Henri III et tente de le diaboliser. Il approuve le meurtre de Henri III : « il est permis à chacun de tuer l'hérétique ou son allié ».
- François Bourgoing
- Jacques Clément
- Charles de Louviers, seigneur de Maurevert (?-1583) est l'auteur probable du coup d'arquebuse tiré sur l'amiral Gaspard de Coligny le 22 août 1572. Le jour du crime, personne n'a identifié le tireur, qui s'est enfui.
- La Ligue catholique, la Sainte Ligue ou la Sainte Union est le nom donné à un regroupement de catholiques, créé en Picardie, en1576. Il est appuyé par le pape Sixte V, les Jésuites, et Philippe II d'Espagne. Ce parti ultra-catholique se forme en réaction à l'édit de Saint-Germain (1570) et à l’édit de Beaulieu (6 mai 1576) jugés trop favorables aux protestants ; il a pour but d’extirper définitivement leprotestantisme de France. Son succès est tel qu'elle devient un danger pour la monarchie. En 1588, elle parvient à chasser le roi Henri III de la capitale. La Ligue décline petit à petit devant les victoires du roi Henri IV. Elle constitua un des plus grands dangers que connut la monarchie française avant l’avènement de l’absolutisme, avec la Fronde, au siècle suivant, dont les acteurs gardèrent présente à l'esprit la Ligue, comme modèle ou comme repoussoir.
- En France, on appelle guerres de Religion une série de huit conflits, qui ont ravagé le royaume de France dans la seconde moitié du xvie siècle et où se sont opposés catholiques et protestants, appelés aussihuguenots.À partir du xvie siècle, au catholicisme s’oppose le protestantisme, opposition qui débouche sur une terrible guerre civile. Les premières persécutions contre ceux qui adhèrent aux idées nouvelles commencent dans les années 15201. Mais il faut attendre les années 1540 et 1550, pour voir le développement des clivages. À la fin du règne d'Henri II, le conflit se politise. Les guerres de religion commencent en 1562 et se poursuivent entrecoupées de périodes de paix jusqu'en 1598, avec la mise en place de l'Édit de Nantes. Les guerres de religion trouvent un prolongement aux xviie (siège de La Rochelle, révocation de l'Édit de Nantes) et xviiie siècles (guerre des Camisards), jusqu'à l’arrêt des persécutions sous Louis XVI (Édit de Versailles en 1787).
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2 commentaires:
Bonjour Annie
Très bel article, fort documenté. J'ajouterai à ton article que j'adore moi aussi Alexandre Dumas, dont le premier roman que j'avais lu était les 3 mousquetaires. Et coïncidence heureuse, Jean d'Aillon et la collection Labyrinthes des éditions du Masque publient prochainement : Les ferrets de la Reine. J'en salive d'avance...
Amitiés
bonjour Oncle Paul,
je note... J'ai vraiment été séduite par ce livre ! il me tarde de lire la suite.
J'ai promis à Jean d'Aillon, qui vient me rendre visite de temps en temps sur facebook, de lui garder une étagère complète pour ses livres chez moi...
Il faut dire que la place se libère dans la future ex-chambre de mon fils, et je pense la transformer en rayons polar...
bonne journée,
bises
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