tempus fugit......
éphéméride 9 novembre
Cette date est tout particulièrement importante pour l'histoire allemande, puisqu'elle vit l'exécution du parlementaire Robert Blum après l'insurrection viennoise d'octobre 1848 , la proclamation de la république de Weimar en 1918, l'échec du putsch d'Adolf Hitler à Munich en 1923, la nuit de cristal en 1938 et la chute du mur de Berlin en 1989. On parle donc pour cette date de Schicksalstag (« jour du destin » ou « jour fatal »). - http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/nuit_de_cristal.htm
1881 : Quasi alignement du Soleil, de Mercure, de la Terre, de Mars, Jupiter, Uranus, Neptune et de Pluton, phénomène astronomique rare.
1970 : Le général de Gaulle meurt subitement dans sa propriété de La Boisserie, à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne), où il s'était retiré en quittant l'Élysée. - http://www.charles-de-gaulle.org/
1989 : La RDA ouvre ses frontières : chute du mur de Berlin. - http://www.berlin.de/mauer/index.fr.html
Le hasard, voyez-vous, ne sert que les hommes forts et c'est ce qui indigne les sots.
Un croyant, c'est un antiseptique
1952 : Chaim Weizmann, premier président de l'État d'Israël (° 27 novembre 1874).- http://terrescontees.free.fr/gouvernement/israel.htm
1991 : Yves Montand, chanteur et acteur français (° 13 octobre 1921). - http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=1926.html
Après une première série de romans policiers, publiés à partir de 1988, il a accédé à une notoriété internationale, sous son second pseudonyme de Bruce Alexander, grâce à sa série de romans policiers « historiques » mettant en scène Sir John Fielding (1721-1780), célèbre magistrat aveugle et réformateur social (et frère du non moins célèbre Henry Fielding (1707-1754, article anglais), romancier, dramaturge et lui-même magistrat).
Le personnage réel de Sir John Fielding, célèbre notamment pour sa capacité à reconnaître plus de 3 000 repris de justice rien qu'au son de leur voix, est assisté dans ses enquêtes « fictionnelles », par un personnage lui aussi fictif, Jeremy Proctor, jeune orphelin recueilli par le magistrat et son épouse, qui en font leur fils adoptif.
La série est également l'occasion d'évoquer diverses questions sociales, comme l'instruction donnée par quelques réformateurs fortunés de l'époque à des esclaves noirs affranchis.
Chacun correspond à une étape précise de laSeconde Guerre mondiale (le titre de l'œuvre, la période à laquelle il renvoie, la date de composition) : L'Appel, 1940-1942 (1954), L'Unité, 1942-1944 (1956) et Le Salut, 1944-1946 (1959).
Au début de l'été 1833, à peine âgé de seize ans, Vladimir rencontre l'amour pour la première fois dans la maison de campagne où il passe les vacances. Mais la belle jeune fille qui l'a ébloui, plus âgée que lui, forte et indépendante, va bientôt le réduire au désespoir...
C'est pour l'enfant auquel il n'a jamais voulu donner naissance qu'Imre Kertész prononce ici le kaddish - la prière des morts de la religion juive. D'une densité et d'une véhémence peu communes, ce monologue intérieur est le récit d'une existence confisquée par le souvenir de la tragédie concentrationnaire. Proférée du fond de la plus extrême souffrance, la magnifique oraison funèbre affirme l'impossibilité d'assumer le don de la vie dans un monde définitivement traumatisé par l'Holocauste. Ce que pleure le narrateur, ce n'est pas seulement " l'enfant qui ne naîtra pas ", : c'est l'humanité toute entière
quelques poèmes : http://www.toutelapoesie.com/dossiers/poemes_par_auteurs/poemes_de_guillaume_apollinaire.htm
À Prague, en 1951, un haut responsable politique tchécoslovaque se retrouve accusé d'espionnage au profit des États-Unis. Tout est fait pour lui extorquer des aveux de crimes qu'il n'a pas commis. Brisé par la torture — on l'empêche de dormir et de s'arrêter de marcher — il finit par avouer au tribunal des crimes qu'il n'a pas commis en récitant un texte d'aveux que ses bourreaux lui ont fait apprendre par cœur. Après sa réhabilitation en 1956, il émigre vers la France et, s'il condamne le stalinisme, il reste fidèle à l'idéal communiste de sa jeunesse.
du côté des livres...
lancement du GRAND PARI HELLÈNE : La date limite est fixée pour le moment au 28 octobre 2013.
4 catégories, mais comme pas sûre de suivre pour le moment, je m'inscris à la plus courte...Le Tzatziki qui vous engage à faire le compte rendu de deux oeuvres, l'une relevant de l'Antiquité et pas l'autre
et certainement des contes et légendes... je dois bien avoir des trucs dans mes pals...
http://chezmarketmarcel.blogspot.com/2011/11/des-finnois-et-des-grecs.html
Les enquêtes de Monsieur Lecoq : L'affaire rouge ; Monsieur Lecoq ; Le Crime d'Orcival de Émile Gaboriau - http://mazel-annie.blogspot.com/p/blabla.html
ma librairie favorite :
LIBRAIRIE DU PINCERAIS
Créée en 1982, la librairie Du Pincerais à Poissy est une librairie générale qui propose dans un espace de 300 m2 un fond d'ouvrages de 30 000 références.
La librairie Du Pincerais à Poissy propose un choix de livres dans des thématiques variées: romans, livres jeunesse, bandes dessinées, livres de poche, beaux arts, livres pratiques, livres santé, ouvrages de spiritualité…
La librairie Du Pincerais à Poissy a reçu le label LIR (Librairie Indépendante de Référence) le 31 août 2009.
elle participe également à http://www.1001libraires.com/
et sur ce site, on peut commander ses livres...
c'est d'ailleurs là où j'enregistre mes envies de lire... donc, plus besoin d'une liste pour aller à la librairie... le libraire n'a plus qu'à aller voir dessus...
mardi au samedi de 9h15 à 19h15
dimanche de 10h à 13h
Librairie Du Pincerais
117 Rue Général de Gaulle
78300 Poissy
Tel : 01 30 74 30 26
Fax : 01 30 65 09 70
Mail info@librairiedupincerais.fr
: l'éphéméride du jour...
Londres, 1771. Le magistrat Sir John Fielding et son assistant Jeremy Proctor siègent dans une commission royale dont les débats doivent rester secrets. Suite à la mort de son oncle, Arthur Paltrow devait hériter de la fortune Laningham et devenir lord. Il n'en a pas eu le temps. Condamné pour homicide, il a été pendu sans jamais obtenir son titre. Le roi, à qui la loi permet de confisquer les biens d'un lord disparu, doit donc déchanter. L'affaire se complique avec l'arrivée de Lawrence, le jeune frère du condamné, qui se manifeste après huit ans passées dans les colonies d'Amérique du Nord. Il s'est décidé à rentrer au pays en apprenant le décès de son frère, et il reste aujourd'hui l'unique héritier des Laningham. Quoique sa mère Margaret l'ait authentifié, des doutes subsistent sur son identité car il semble avoir bien grandi et grossi... Pour en savoir plus, John et Jeremy vont à Bath interroger Margaret Paltrow. Au lendemain de leur visite, on la retrouve morte. Elle s'est rompu le cou dans les escaliers.
Ce cinquième épisode des aventures du magistrat aveugle et de son fidèle assistant, âgé ici de seize ans, est à l'image des précédents (qui avaient commencé avec Les Audiences de Sir John) : mené avec intelligence, mouvementé, haut en couleurs sur la vie londonienne au XVIIIe siècle et les petites intrigues royales et roturières. --Claude Mesplède
Dans un petit bourg helvétique, un policier modèle est retrouvé assassiné. Baerlach, un vieux commissaire malade, amateur de cigares, de vodka et de bonne chère, enquête sur cette mort, tout en luttant contre la sienne qui s'annonce prochaine. Son supérieur cherche à ménager la susceptibilité des notables locaux, tandis que son adjoint, petit flic un rien minable mais dévoré d'ambition, tente de jouer ses propres cartes. Dans l'ombre, le meurtrier, genre Méphistophélès, disserte sur le bien et le mal, qu'il tient pour étant de possibilités égales... Comme dans La Panne, Le Juge et son bourreau se déploie sur fond d'intrigue policière. Mort et maladie forment un diptyque tragique où se reflète la dérisoire pantomime de la comédie humaine.
Le monde d'Hannah, d'Ariane Bois
Hannah, 8 ans, vit dans le " Petit Istanbul ", un quartier populaire du XIe arrondissement, qui rassemble une communauté judéo-espagnole joyeuse et attachante. Un jour, dans la rue, elle rencontre Suzon, 9 ans. Malgré tout ce qui les oppose, l'amitié est immédiate, passionnée. Mais nous sommes en octobre 1939. Hannah et sa famille sont des juifs venus de Turquie. La famille de Suzon est originaire de la Creuse. Après l'engagement volontaire de son père contre les Allemands, Hannah découvre les alertes, le marché noir, l'exclusion, les expropriations, les menaces, les interdictions. Elle est bientôt contrainte de fuir dans une pension catholique en Normandie, puis, après la succession des rafles à Paris, de rejoindre Istanbul en train, avec sa mère, grâce à la nationalité turque de son père. A leur retour à Paris, en 1945, c'est un nouveau déchirement. Le père d'Hannah et ses grands-parents ont disparu. Tout le quartier est décimé. Hannah veut croire que son père a échappé à la déportation, et seule la présence de Suzon apaise son désespoir. Les années passent. Les deux jeunes filles grandissent, puisent de la force l'une dans l'autre, restent inséparables, tout en prenant des chemins différents. Hannah choisit de faire des études de journalisme ; Suzon préfère les plaisirs et les fêtes, les aventures faciles. C'est alors qu'Hannah découvre un secret si choquant, si brutal, qu'il mène à une rupture avec Suzon et sa famille. Engagée à France-Soir, elle devient l'une des premières femmes grands reporters et sillonne le monde. Jusqu'en mai 68, où le destin permettra à Suzon et Hannah de se retrouver. D'une sensibilité et d'une sobriété poignantes, ce roman nous parle de la puissance miraculeuse des amitiés qui traversent le temps. Et de la force inouïe que les " survivants " durent trouver en eux pour se reconstruire, surmonter l'absence des disparus.
Juillet 1942. Au camp de transit de Beaune-la-Rolande où il a été transféré avec toute sa famille après une sinistre étape au Vél'd'Hiv, Joseph Weismann a déjà perdu l'insouciance de ses onze ans. Quand arrive le jour de la déportation, les forces de l'ordre s'emparent brutalement des adultes, laissant des centaines d'enfants déchirés de douleur. Les soeurs de Joseph ont également été emmenées. A bout de larmes, le jeune garçon décide de s'enfuir avec un copain. Ils mettront cinq heures à traverser les barbelés qui cernent le camp... Jusqu'à la Libération, ce gamin chétif va se cacher. Dénonciation ignoble, protection inattendue de deux gendarmes, maltraitance de certaines familles d'"accueil" et enfin un couple merveilleux qui va en faire un homme. Désormais, il a pour devise : "Le bonheur droit devant". Il veut tout gommer, la souffrance a presque engendré le déni. Et ses cauchemars, la nuit, il n'en parle à personne. Ce n'est qu'en se rendant à Auschwitz, où les siens ont disparu avec tant d'autres, qu'il accepte de regarder l'horreur en face. Et c'est Simone Veil, un jour, qui l'incite à témoigner. Pour que les jeunes générations sachent. Pour qu'elles veillent à ce que l'Histoire ne se renouvelle pas.
Créé en 1940, le ghetto de la ville de Lodz, le plus grand de Pologne, survécut jusqu'en 1944, alors que les nazis avaient prévu d'en exterminer la population en moins d'un an. Ce sursis est dû à la personnalité d'un seul homme, Mordechai Chaim Rumkowski, président du Conseil juif. Convaincu que si les juifs se rendaient indispensables à l'effort de guerre allemand, ils seraient épargnés, Rumkowski transforma le ghetto en une cité ouvrière hyperproductive. Pris au piège de sa logique, il sacrifia les inadaptés et les indésirables : malades, vieillards et enfants. Il se mua ainsi, consciemment ou non, en un très efficace rouage de la machine d'extermination nazie. Pour écrire ce roman, Sem-Sandberg s'est inspiré des archives du ghetto de Lodz. Y étaient collectés quantité de faits officiels, mais aussi des informations interdites cachées par les résistants : journaux intimes, tracts, bulletins de guerre des Alliés, cartes militaires. Privilégiant une écriture sobre ponctuée de purs moments de poésie, Sem-Sandberg fait le pari de la littérature. À notre époque où les derniers témoins disparaissent, il montre que le roman peut rendre compte de la Shoah sans la trahir. Il se pose en héritier d'une autre manière d'accomplir le devoir de mémoire : il n'est pas témoin, mais il est passeur. Sans témoin, l'Histoire perd son sens ; sans passeur, elle s'efface.
..Henri Troyat (1911-2007) aura bientôt son nom apposé sur un immeuble parisien du VIe arrondissement, sis 5, rue Bonaparte, tout près de sa chère Académie française, dont il fut longtemps le doyen. C'est le 15 novembre que sera dévoilée la plaque commémorative sur la demeure où le célèbre biographe et auteur des grandes sagas russes aura écrit, tous les jours, la plus grande partie de son oeuvre prolifique.
Impossible de me souvenir à quel numéro j'habitais enfant... c'est là que j'ai eu mon premier amour, Christian, à l'âge de 5 ans... entre une boucherie et un magasin d'antiquité, qui me cause encore des cauchemars avec ses "boudhas" alignés devant l'entrée de la cave...
Brendan Powell Smith (son site Internet) vient de publier un ouvrage très original : l'histoire de la Bible reproduite à partir de construction Lego et présentée sous forme de BD.- http://www.actualitte.com/
Durant cinquante ans, les académiciens Michel Déon et Félicien Marceau se sont écrit. Des échanges qui ne manquent ni de sel ni de piquant.
Et si c'était le livre le plus frais, le plus drôle, le plus juvénile de cette rentrée? Ses auteurs? Deux nonagénaires, deux immortels plein d'allant, Félicien Marceau, 98 printemps, et son cadet,Michel Déon, 92 ans. Ces hommes d'esprit, grands voyageurs et lecteurs assidus, n'ont cessé de correspondre, de 1955 à 2005. Alice Déon, fille de Michel, par ailleurs à la tête des éditions de la Table ronde, a eu la judicieuse idée d'éditer leurs échanges. Un festival de mots pétillants, de facéties et de commentaires sur un demi-siècle de vie littéraire!
En 1955, les deux hommes se vouvoient encore. Ils ont fait connaissance chez Plon au début des années 1950, ont passé des vacances ensemble (en compagnie de Christine de Rivoyre, Françoise Sagan, Christian Millau...) et s'apprécient. Aux quelques petits mots courtois des premiers temps suivront des lettres plus fréquentes, plus denses, plus complices. Il y est question de la lenteur des postes grecque et italienne, de leur famille, de leurs rencontres ("J'ai vu Dali. Il m'a fait un brillant exposé sur la question brûlante de la chair de poule avec interférences adventices de l'oursin et de Hamlet", écrit Marceau en juillet 1955). Et d'écriture, bien sûr.
Marceau s'extasie sur l'oeuvre de Déon, qui défile sous nos yeux (Les Gens de la nuit, Le Balcon de Spetsaï, Un Taxi mauve...), Michel félicite Félicien, sans flagornerie, n'hésitant pas à noter au sujet de l'une de ses pièces, L'Etouffe-Chrétien, "votre bombe me paraît archaïque", ni à se brocarder lui-même, maugréant à propos des "hussards": "Moi je n'y coupe jamais [au cliché]. Et en plus on ajoute: c'était le moins bon, mais c'est celui qui a le plus travaillé."
Evidemment, ce sont les piques délivrées ici et là, sur les metteurs en scène français ("ces gougnafiers qui massacrent tout"), une pièce d'Alphonse Boudard ("amoncellement d'obscénités et de grossièretés"), le nouveau gouvernement, en 1981 ("Nous commençons à découvrir le vrai visage pur et dur du socialisme"), la poésie de Marguerite Yourcenar ("Du mirliton") et même la maison Gallimard ("On n'invente plus rien à la NRF") qui salent cette correspondance...
L'Académie, à laquelle ils finirent par être élus - Félicien Marceau en 1975, Michel Déon en 1978 - tient une place de choix dans les échanges entre Neuilly et Tynagh (Déon étant devenu définitivement résident irlandais). Les deux hommes, qui désormais se tutoient, commentent leurs nombreuses lectures et les subtiles stratégies à mener pour décerner les lauriers (Grand Prix du roman, prix Kléber-Haedens, etc.) aux meilleurs ("Je suis un peu dégoûté par toutes ces combines", consigne Déon, un jour de mars 1983). Les avis, lapidaires, entre louange et réprobation, tombent, notamment sous la plume de Déon: Jean Raspail, "beau et émouvant"; Pierre-Jean Rémy, "on s'y perd"; Lucien Bodard, "pas doué pour décrire un salon parisien"; Volkoff à la "verve brillante"; Sollers, "assez plein de talent, mais le système est vite lassant"; Emmanuel Carrère(L'Amie du jaguar), "un étrange et brillant roman"; Modiano, "Décidément, il ronronne, mais il y a un ton admirable"...
Etre académicien n'est pas toujours une sinécure. En 1981, Michel Déon se plaint auprès de son ami de s'être vu offrir un joli "pensum", soit la réponse au discours de réception à l'Académie de Jacques de Bourbon Busset. Félicien lui concocte une petite ode de stimulation: "Courage. Bois quelque Bourbon/Et c'est gaiement que le menuet/Tu danseras devant le Busset/ou, pour paraphraser une vieille chanson:/Avec mon pensum/Me v'là chargé comme/Un oppossum."
Deux ans plus tard, Félicien Marceau, décidément très en verve, écrit à Michel Déon: "J'ai réussi à te faire attribuer un volume de 800 pages sur l'utilisation du rouet dans le Nyassaland et sa signification dans la région Pfeûl" Illico, réponse de Déon: "Inutile de me faire envoyer l'essai sur le rouet au Nyassaland, je l'ai déjà lu."
Quant aux candidats, ils sont pléthore, comme le constate Déon, en novembre 1982: "Amusant de voir que tout ce qu'on dit contre nous, notre gâtisme et notre conformisme, ne décourage pas les candidats. Même plutôt rassurant." Ainsi d'un certain Dr Dugast Rouillé, qui persiste dans sa candidature et à qui Jean Guitton a joué un bon tour. Il "lui a suggéré d'envoyer à chacun de nous une bouteille d'armagnac. Ce qu'il est en train de faire. Ne bois pas tout! J'arrive. Tout de même, ce Guitton m'étonnera toujours." Roger Ikor, l'auteur des Eaux mêlées (Goncourt 1955), n'est pas mieux loti: "Il est si content de soi que je me demande si c'est la peine de l'élire, confie Déon. Nous n'ajouterons rien à sa suffisance. Au demeurant, un plutôt brave type. Une verrue énorme sur son index gauche m'a beaucoup gêné pendant notre déjeuner."
A la fin des années 1980, les deux académiciens s'envoient encore des cartes postales représentant des naïades aux seins nus. En 2011, Michel Déon lit toujours autant, et le premier roman de Félicien Marceau, Cadavre exquis (de Fallois), pubié en 1942 sous son vrai nom - belge - Louis Carette, est de nouveau dans les librairies. Mais le téléphone a remplacé le papier vélin, hélas!
Extraits
Gabriel Matzneff: "Matzneff complaisant à son habituel et un peu trop obsédé par tous les orifices possibles qui s'offrent à sa bite." MD, 1981.
Maurice Duverger: "Ancien maurrassien, pas mal collabo, sauvé par le ralliement à la gauche, et depuis quelque temps revirant vers la droite. Ce genre de grandes convictions m'émerveille. Cela dit, c'est un juriste et un sociologue de premier ordre." MD, 1982.
Leroy-Ladurie: "J'ai reçu un paquet des oeuvres plus ou moins complètes de M. Leroy-Ladurie. [...] Voilà un monsieur qui, il y a huit jours, ne connaissait même pas mon nom, et qui, soudain [...] a entrevu la vérité: il faut être lu par moi !" MD, 1984.
Marguerite Duras, L'Après-Midi de M. Andesmas: "C'est tellement ennuyeux, maladroit et nul que je n'ai pas pu le terminer. Pourtant, il n'y a que 120 pages! D'où je conclus que nous avons du talent, comme l'écrivait Chardonne à Nimier: "Déon? Du talent mais pas de génie!" MD, 1984.
Paris-Dakar: "J'espère que ton Paris-Tynagh s'est bien passé. Quand on pense qu'on fait tout un foin pour le Paris-Dakar... Ce siècle est mou, comme disait Vautrin." FM, 1987.
Grand ami d'Octavio Paz, le poète espagnol Tomas Segovia, âgé de 84 ans, vient de s'éteindre à Mexico. S'il est né à Valence (Espagne) en 1927, il quitta son pays pendant la guerre d'Espagne pour rejoindre Mexico. Auteur prolixe, il écrivit aussi bien de la poésie, que des essais ou encore des récits et des textes de théâtre. - http://www.actualitte.com/
Les bases étant posées, que se passera-t-il le 11/11/11 ? Certains mouvements spirituels évoquent le début d'un renouveau humaniste, d'une nouvelle harmonie dans le monde voire de l'ouverture d'une porte dans une nouvelle dimension (vous n'êtes pas obligé de regarder cette vidéo) :
un peu d'humour
2 commentaires:
Coucou ! Merci pour t'être inscrite au pari Hellène. Ceci dit, je vais pinailler : Waltari est Finlandais et les étrusques ne sont pas des Grecs. Après je n'ai pas lu le roman, peut-être se déroule-il en Grèce en fait (j'ai aussi l'impression que plusieurs romans de Waltari se déroulent dans l'Antiquité, il y en a peut-être dans le monde grec).
pinaille, pinaille Nathalie,
oui, je me suis trompée de titre...
"Le secret du royaume" de Waltari
mais pas certaine qu'il convienne,
je vais farfouiller dans mes rayonnages, doit bien avoir autre chose que "L'Iliade et l'Odyssée", à moins que je ne relise.
bises
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