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samedi 29 octobre 2011

challenge littérature juive : David Grossman - Une femme fuyant l'annonce

Une femme fuyant l'annonceUne femme fuyant l'annonce 
de David Grossman - 666 pages

Ora, une femme séparée depuis peu d’Ilan, son mari, quitte son foyer de Jérusalem et fuit la nouvelle inéluctable que lui dicte son instinct maternel : la mort de son second fils, Ofer, qui, sur le point de terminer son service militaire, s’est porté volontaire pour « une opération d'envergure » de 28 jours dans une ville palestinienne, nouvelle que lui apporteraient l’officier et les soldats affectés à cette terrible tâche. Mais s’il faut une personne pour délivrer un message, il en faut une pour le recevoir, pense Ora. 


Tant que les messagers de la mort ne la trouvent pas, son fils sera sauf. Aussi décide-telle, sans aucune logique, pour conjurer le sort, de s’absenter durant ces 28 jours en se coupant de tout moyen de communication qui pourrait lui apporter la terrible nouvelle. Ayant prévu une randonnée à travers le pays avec Ofer, elle part malgré tout. 

Au passage, elle arrache à sa torpeur Avram, son amour de jeunesse (le père d’Ofer ?) et l’emmène avec elle sur les routes de Galilée pour lui raconter leur fils. Elle espère maintenir en vie son enfant par la trame de mots qui dessinent sa vie depuis son premier souffle, et lui éviter ainsi le dernier. 
Le périple ici est l’occasion d’évoquer le passé : à mesure qu'Ora et Avram arpentent le pays à la beauté étonnante, se reconstitue le fil de la mémoire et des secrets qui enserrent les personnages. 

Ora, Ilan et Avram s’étaient liés, adolescents, pendant la guerre des Six Jours, dans un hôpital où ils étaient tous trois à l'isolement, alors que les combats faisaient rage à l’extérieur. C’est là que se sont noués les destins de chacun. Le stratagème de la mère réussira-t-il à préserver la vie du fils ? Quoi qu’il lui arrive, le récit le fait renaître avec une vigueur nouvelle.

Né à Jérusalem en 1954 David Grossman est l'auteur réputé de nombreux romans abondamment primés. Il est aussi l'essayiste engagé de trois essais qui ont ébranlé l'opinion israélienne et internationale, notamment Le Vent jaune, qui a précédé la première Intifada. En 2010, il a reçu en Allemagne le Prix de la Paix des éditeurs et des libraires allemands. Il est Officier de l'Ordre des Arts et des lettres.



Son père est originaire de Galicie Grossman a étudié la philosophie et le théâtre à l'Université hébraïque de Jérusalem. Il a travaillé comme correspondant à Kol Israel, la radio nationale d'Israël. Il a été l'un des présentateurs de Cat in a Sack, un programme pour enfants qui fut diffusé de 1970 à 1984. Son livre Duel fut la première pièce de théâtre radio-diffusée. Avec Dani Eldar, il a présenté la populaire série radio au ton absurde Stutz (terme yiddish pour : « cela peut arriver »).
Il s'est rendu célèbre par sa première œuvre, Le vent jaune (הזמן הצהוב), où il décrivait les souffrances imposées aux Palestiniens par l'occupation de l'armée israélienne. Cet ouvrage lui vaudra l'accusation de trahison par le premier ministre de l'époque, Yitzhak Shamir. Ses livres ont été traduits dans de nombreuses langues.
 En 1984, il remporta le prix du Premier Ministre pour une œuvre créative et était considéré comme candidat au Prix Nobel de littérature
Grossman vit à Mevasseret Zion près de Jérusalem. Il est marié et père de 3 enfants, Jonathan, 28 ans, Ruth, 18 ans et Uri, qui a été tué au combat le 12 août 2006 au Liban, peu de temps avant son 21e annniversaire.
Proche du "Camp de la paix", il a, comme la plupart des Israéliens, soutenu l'action d'Israël dans le conflit israélo-libanais de l'été 2006, mais estimait inutile l'extension de l'offensive menée par Tsahal. Le 10 août 2006, quelques jours avant la mort de son fils, lui et les écrivains Amos Oz et A.B. Yehoshua avaient lancé, d'abord dans le quotidien Haaretz, puis lors d'une conférence de presse, un appel au gouvernement israélien pour qu'il accepte un cessez-le-feu comme base pour aboutir à une solution négociée, décrivant la poursuite des actions militaires comme "dangereuse et contreproductive" et s'inquiétant du sort du gouvernement libanais.
Le 2 juin 2010, au lendemain de l'arraisonnement par la marine israélienne de bateaux pro-palestiniens au large de Gaza, il déclare : "Aucune explication ne peut justifier ni blanchir ce crime. Aucun prétexte ne peut servir à excuser ou à expliquer la stupidité des actes du gouvernement et de l¹armée. Israël n¹a pas envoyé ses soldats pour tuer des civils de sang-froid. De fait, c¹était même la dernière chose qu¹il voulait. Et pourtant. Une petite organisation turque, fanatique du point de vue religieux et radicalement hostile à Israël, a recruté pour sa cause plusieurs centaines de chercheurs de paix et de justice, et a fait en sorte de prendre Israël au piège, précisément parce qu¹elle savait comment Israël réagirait, comment Israël était programmé pour réagir comme il l¹a fait.(...) Il est clair que ce jugement n¹implique aucun accord avec les motivations, ouvertes ou cachées, et souvent malveillantes, de certains participants à la flottille de Gaza. Car tous ne sont pas des humanitaires épris de paix, et les déclarations de certains d¹entre eux sur la destruction d¹Israël sont criminelles. Mais cela ne compte pas, tout simplement, car autant que nous le sachions, ces opinions ne méritent pas la peine de mort."-wikipédia



En hébreu, "Ora" signifie "lumière"

Ora, la quarantaine, décide de fuir sa maison afin qu'il ne soit pas possible de la joindre pour lui apprendre une mauvaise nouvelle, seule solution pour garder son fils en vie... Elle part en Galilée avec l'ami d'enfance, le confident, l'amant Avram.



Ilan, le mari parti récemment, 
Adam, son premier fils, parti rejoindre son père Ilan, 
Ofer, le second fils, de retour du service militaire, il doit partir en randonnée avec sa mère en Galilée, mais la guerre du Liban vient de commencer et Ofer se porte volontaire pour une "opération d’envergure" de vingt-huit jours dans les Territoires.
Avram, l'homme détruit par sa captivité et la torture dans les geôles égyptiennes pendant la guerre de Kippour. 

Tout au long de ce périple Ora va raconter Ofer à Avram, lui faire découvrir ce fils qu'il n'a pas eu la force de connaître, mais aussi sa vie avec Ilan et Adam... et c'est l'histoire d'Israël de1967 à nos jours qu'elle fait défiler... l’angoisse d'une femme de 40 ans souffrant de la perte de l’être aimé et la peur de l’oubli, de sa mémoire... et pour cela, elle écrit et elle raconte.


. excellent - Un très beau roman, sobre et poignant, surtout lorsque l'on sait qu'il a été écrit par un homme venant de perdre son fils dans des conditions assez proches.


ils en parlent...


http://www.israelvalley.com/news/2011/07/08/32431/israelvalley-un-auteur-celebre-et-prolifique-ancre-dans-le-siecle-de-l-etat-hebreu-david-grossman-une-litterature-moderni
http://www.lexpress.fr/culture/livre/une-femme-fuyant-l-annonce-de-david-grossman_1013666.html
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/08/25/david-grossman-et-le-fils-eternel_1563292_3260.html
http://www.lemondedesreligions.fr/culture/une-femme-fuyant-l-annonce-de-david-grossman-13-09-2011-1830_112.php
http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20110819.OBS8794/david-grossman-j-ai-cru-que-ma-vie-etait-finie.html
http://www.lefigaro.fr/livres/2011/08/25/03005-20110825ARTFIG00432-chronique-d-une-mort-redoutee.php
http://www.telerama.fr/livres/une-femme-fuyant-l-annonce,72319.php
http://www.rue89.com/entretien/2011/09/11/grossman-quisrael-le-premier-reconnaisse-la-palestine-221047
http://www.babelio.com/livres/Grossman-Une-femme-fuyant-lannonce/275838
http://www.goodreads.com/book/show/12499128-une-femme-fuyant-l-annonce
http://www.lacauselitteraire.fr/une-femme-fuyant-l-annonce-david-grossman.html
http://bonheurdelire.over-blog.com/article-david-grossman-une-femme-fuyant-l-annonce-le-seuil-82089032.html
http://vousnepouvezpasraterca.blogspot.com/2011/10/une-femme-fuyant-lannonce-de-david.html
https://tournezlespages.wordpress.com/2011/09/21/3337/

bibliographie

Assaf, jeune adolescent de seize ans, obtient un job d'été à la mairie de Jérusalem : on lui confie la tâche de retrouver le propriétaire d’un chien égaré. C’est au bout d’une laisse tirée par cet animal qui renifle des pistes qu’Assaf sera entraîné dans une aventure initiatique dont Tamar, une autre adolescente, est la figure centrale. Autour de cette jeune fille mystérieusement disparue, gravitent une nonne grecque enfermée depuis cinquante ans dans un monastère, une patronne de restaurant chic, le directeur mafieux d’un centre pour jeunes drogués, et la ville de Jérusalem dont les dédales abritent des adolescents à la dérive, de redoutables dealers, un imprésario tyrannique. Sous les apparences d’un roman pour la jeunesse, David Grossman brouille les pistes et nous offre un roman d’apprentissage qui tient du récit chevaleresque et du conte de fées. Assaf et Tamar alias Tamino et Pamina, nous entraînent dans leur sillage jusqu’à la dernière ligne de cette aventure menée à un rythme endiablé pour le plus grand plaisir du conteur et de son auditoire. 


En février 1943, le nom de « Stalingrad » est sur toutes les lèvres et va devenir le symbole de la défaite allemande. Correspondant de L’Etoile rouge, Vassili Grossman assiste aux combats, dont il rend compte dans ses chroniques. C’est à ce moment-là qu’il entreprend sa fresque monumentale, Pour une juste cause, dont la seconde partie sera connue dans le monde entier sous le titre de Vie et destin. Grossman est alors un homme ébranlé par la guerre. Son fils aîné a été tué au front, sa mère a péri dans un ghetto… Terminé après la guerre, Pour une juste cause est publié, entre juillet et octobre 1952, dans la revue Novy Mir. Épopée d’une bataille emblématique, c’est un vivant portrait du peuple russe saisi dans sa souffrance et dans sa grandeur. Mais, derrière cette mosaïque de destins, ces affrontements sans merci, ces sacrifices héroïques, nous voyons déjà se profiler les questions vertigineuses de Vie et destin sur les totalitarismes de notre temps.
Détails sur le produitVoir ci-dessous : amour 
Momik, fils unique de rescapés des camps de la mort, grandit à Jérusalem dans une famille traumatisée mais qui refuse d'évoquer le passé. Plus tard, devenu adulte, il va tenter de comprendre et d'accepter l'Holocauste. Un roman qui tente de raconter l'inacceptable.


Détails sur le produitL'Enfant zigzag 
Amnon “Nono” Fayerberg est le fils d’un talentueux commissaire de police de Jerusalem. Il n’a pas connu sa mère, Zohara, morte peu après sa naissance. Une semaine avant son treizième anniversaire et sa bar mitzvah (qui dans la tradition juive signifie pour un garçon l’entrée dans le monde des adultes), Nono monte dans le train à destination de Haïfa pour rendre visite à son oncle, mais à peine a-t-il mis le pied dans son compartiment qu’il fait la rencontre du mystérieux et séduisant Félix, gentleman cambrioleur international. Et le voyage se transforme en un périple fantastique et tumultueux de trois jours où Félix lui servira de mentor.
Qui est Félix Glick ? Comment est-il si bien renseigné sur la vie de Nono et celle de ses parents — notamment sa mère Zohara ? Pourquoi nourrit-il une telle haine à l’égard de son père ? Dans quel but secret l’embarque t-il dans cette course folle à travers le pays ?
Peu à peu Nono découvre à travers une série d’indices révélateurs, que Félix et Lola, une célèbre actrice, sont ses grands-parents maternels ; sa mère Zohara était une criminelle farouche et fantasque et l’unique amour de son père qu’elle avait sauvé de la noyade dans une cuve de chocolat. Félix, avec la connivence de Lola, a enlevé Nono pour lui révéler la part de lui-même qui lui vient de sa mère, le rêve, la fantaisie.
Au terme de ce véritable voyage initiatique, l’enfant aura obtenu la réponse à sa question essentielle “Qui suis-je ?”, retrouvé ses racines (maternelles), découvert sa personnalité complexe et véritable (le goût de l’ordre et le besoin de le transgresser) et vu son vœu le plus cher exaucé : le mariage de son père et de Gaby, sa seconde mère.
Il sera devenu un homme.
L’Enfant zigzag est tout simplement un livre superbe et magique. Il pétille d’invention. L’action trépidante, pleine de rebondissements emprunte au thriller. C’est un de ces grands livres qui restitue à merveille le monde de l’enfance pour les adultes.
Quand Nono, 13 ans, fils d'un commissaire de police de Jérusalem, monte dans le train de Haïfa pour voir son oncle, il ne se doute pas qu'il n'arrivera pas à destination et que le voyage se transformera très vite en un périple rocambolesque où le mystérieux Félix rencontré dans le train (par hasard ?) va lui servir de mentor et lui révéler sa véritable personnalité.



curiosité historique
Le conflit israélo-libanais de 2006, épisode du conflit israélo-arabe, est un conflit armé qui opposa Israël au Liban (principalement des forces armées comme le Hezbollah de Hassan Nasrallah, et dans une moindre mesure l'armée libanaise) à compter du 12 juillet 2006. Une trêve correspondant à la résolution 1701 de l'ONU est intervenue le 14 août, au plus fort des combats. Cette guerre est connue en Israël comme ladeuxième guerre du Liban, au Liban comme la guerre de juillet et dans le monde arabe comme la sixième guerre israélo-arabe.



Bridge Crossing.jpgLa guerre du Kippour (en hébreu : מלחמת יום הכיפורים), aussi appelée guerre du Ramadan dans le monde arabe ou encore guerre d'Octobre(en arabe حرب تشرين) ou guerre israélo-arabe de 1973 opposa, du 6 octobre au 24 octobre 1973Israël à une coalition menée par l'Égypte et laSyrie.
Le jour du jeûne de Yom Kippour, férié en Israël, qui coïncidait avec la période du Ramadan, les Égyptiens et les Syriens attaquèrent par surprise simultanément dans la péninsule du Sinaï et sur le plateau du Golan, territoires respectivement égyptien et syrien occupés par Israël depuis la guerre des Six Jours. Profitant d'une supériorité numérique écrasante, les armées égyptiennes et syriennes avancèrent durant 24 à 48 heures, le temps qu'Israël achemine des renforts. Même si les attaquants bénéficiaient toujours d'une large supériorité numérique, l'armée israélienne put alors les arrêter. En une semaine, Israël retrouva son potentiel militaire et lança des contre-offensives qui lui permirent de pénétrer profondément en Syrie et de traverser le canal de Suez pour progresser au sud et à l'ouest en Egypte lorsque le Conseil de sécurité des Nations unies en coopération avec les deux superpuissances par l'intermédiaire du Royaume-Uni demanda un cessez-le-feu pour laisser place aux négociations. Alors que les armées israélienne et égyptienne se regroupaient, les combats reprirent sur les fronts syriens et égyptiens après l'heure du cessez-le-feu sans que l'on puisse déterminer qui en étaient le ou les responsables1. Sans en référer à l'état-major, les officiers de terrain israéliens — frustrés d'avoir été arrêtés à quelques centaines de mètres de la position qui achevait l'encerclement de l'armée égyptienne – se servirent de cette rupture du cessez-le-feu pour terminer la manœuvre.
L'incapacité des services secrets israéliens à prévenir correctement de l'attaque imminente suscita un séisme politique majeur, et notamment la démission de la Première ministre Golda Meir.
La réussite militaire initiale égyptienne, la destruction de la ligne Bar-Lev et la profonde remise en question de la théorie de sécurité Israélienne débouchèrent sur l'ouverture des négociations de paix qui aboutirent à la normalisation des relations entre Israël et l'Égypte. Celles-ci menèrent aux accords de Camp David en 1978. Contre l'engagement de ne plus attaquer Israël (engagement tenu jusqu'à aujourd'hui), l'Égypte récupéra la péninsule du Sinaï, occupée après la guerre des Six jours de 1967. La frontière entre l'Égypte et Israël fut rouverte et les populations des deux pays peuvent maintenant voyager chez leur ancien ennemi.
Pour le monde en général, la principale conséquence de cette guerre fut le choc pétrolier de 1973, quand l'OPEP décida de l'augmentation de 70 % du prix du baril de pétrole ainsi que de la réduction de sa production.

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