ma bibliothèque sur Goodreads

Mazel's currently-reading book montage

Louis Lambert - Les Proscrits - Jésus-Christ en Flandre
Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable
Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises
Hhhh
L'Elixir de longue vie


Mazel's favorite books »
}

dimanche 30 octobre 2011

challenge littérature juive : Patrick Cauvin - Venge-moi !

Venge-moi !Venge-moi ! de Patrick Cauvin 


littérature des camps
  • lectures d'octobre183 pages
  • Editeur : Le Livre de Poche (8 avril 2009)Collection : Littérature & Documents
  • Une enfance, une adolescence à huis clos dans l'ombre étouffante d'une mère rescapée de la déportation et qui ressasse inlassablement ses souvenirs : la dénonciation, l'horreur des camps de concentration, la disparition de son époux... Un suspense surprenant où Patrick Cauvin jongle brillamment avec le pire jusqu'au dénouement... insoupçonnable.
  • Il y a la vie qu'on rêve et la vie qu'on vit, c'est la première qui est la vraie.
  • extrait : "Le musée.
    C'était l'appartement tout entier.
    Les photos bien sûr. Je ne sais pas où et comment elle les a trouvées. Il y en avait beaucoup découpées dans les magazines,même dans les journaux,d'autres qu'elle allait chercher dans les bibliothèques,elle écrivait aussi à des organismes juifs,elle en recevait beaucoup. Il y avait des listes aussi, des noms, des chiffres et des tampons noirs avec l'aigle,et les signatures. Beaucoup de signatures,des numéros aussi,ceux des convois,des baraquements."
Simon a passé la durée de la guerre à la campagne chez sa grand-mère. Il ne retrouve sa mère qu'à son retour de déportation de Flossenbürg...C'est une femme brisée qu'il retrouve et qui va lui faire vivre son martyr, attendant le retour de son mari, également déporté. Par la parole et en transformant son appartement en musée de la déportation, Simon n'a pas d'ami, étouffé par le poids de l'histoire de sa mère. 
Malade, elle meurt en 1967, et la veille de sa mort raconte à son fils son arrestation en 1943, due à une dénonciation. Elle lui révèle de nom d'Olivia Clamp et lui demande de la venger en la tuant.
A contre coeur, Simon accepte. 
Son périple pour retrouver cette inconnue, autrefois amie de ses parents va le conduire dans les Ardennes où il va la retrouvée, âgée et mariée avec le grand amour de sa vie, un homme qu'elle a sauvé des griffes des nazis... le jour où la mère de Simon a été arrêtée.
Simon va apprendre à la connaître, elle, son mari, leur histoire... et pour lui, si ce n'est elle la délatrice, ce ne peut-être que lui.
Le dénouement est beaucoup plus subtile ... et horrible.
 excellent - un livre qui tient en haleine de la première à la dernière page ! Sous forme d'enquête policière, on a des doutes quant au coupable... et pourtant... on reste assommée par le dénouement ! 

ils en parlent...

Patrick Cauvin (de son vrai nom Claude Klotz) est un écrivain français né le 6 octobre 1932 à Marseille et mort le 13 août 2010 à l'âge de 77 ans.

Son père, cheminot, fait de lui « un intoxiqué de l’écran », en l’emmenant très tôt voir une multitude de films américains. Humphrey Bogart incarne alors, à ses yeux, l’image emblématique du cinéma.
De 1951 à 1954, Claude Klotz poursuit ses études à la Sorbonne, où il obtient une licence de philosophie. De 1964 à 1976, il enseigne le français dans des lycées de la région parisienne (au lycée technique de Bezons) et réside dans des H.L.M. à Sarcelles.
Détails sur le produitEn 1973, il aide Joseph Joffo à écrire le best-seller Un sac de billes.
Détails sur le produitMarqué par la guerre d'Algérie, il écrit des romans noirs sous son vrai nom : une série de treize intrigues policières sanglantes au héros récurrent baptisé Reiner. Lassé de cet univers âpre, Claude Klotz apporte en 1974 une histoire d’amour à son éditeur Jean-Claude Lattès. Ce dernier lui demande de changer de nom s’il espère vendre son roman L’amour aveugle. Il prend alors le pseudonyme de Patrick Cauvin. « J’étais loin d’imaginer que Cauvin battrait Klotz, qu’il vendrait plus de livres, et que cette double identité […] continuerait à désarçonner les gens. »
Détails sur le produitDétails sur le produitEn 1977, tandis que Monsieur Papa (publié en 1976) sort sur les écrans, mis en scène par Philippe Monnier avec Daniel Auteuil et Claude Brasseur, E=mc2 mon amour, une histoire d’amour entre deux jeunes adolescents surdoués, connaît un succès retentissant. Un an plus tard, cette histoire sera également adaptée pour le cinéma, cette fois-ci par George Roy Hill.
En 1980, il est rédacteur d’une chronique de cinéma illustrée par le dessinateur Régis Franc, dans le magazine de bande dessinée Pilote.
Détails sur le produitIl signe en 1981 Nous allions vers les beaux jours, récit sur la Shoah. Ce traitement romancé de l’Histoire lui a valu de nombreuses critiques. Or il est évident à ses yeux que cette période de l’Histoire peut faire l’objet d’une fiction. « La liberté de l’écrivain — Sartre l’a écrit — est totale, ou n’est pas ! »
Détails sur le produitEn 1982, dans les dédales du temple de Karnak en Égypte, Patrick Cauvin remarque un couple de handicapés qui, dans leur fauteuil, semblent beaucoup s’amuser. Revenu à Paris, il songe à l’histoire de deux jeunes gens qui, en dépit de leurs souffrances physiques, découvrent une certaine joie de vivre : Dans les bras du vent sortira l’année suivante.
Détails sur le produitEntre la violence de Claude Klotz' et la tendresse de Patrick Cauvin, Laura Brams brouille les cartes en 1984. Signée Cauvin, cette histoire d’amour hitchcockienne ressemble étrangement à Klotz. Sans cesse partagé entre sa fascination pour l’image et son art de l’écriture, il joue dans ce récit sur des techniques empruntées au cinéma. « Mon ambition, c’est de faire du lecteur un spectateur. A coups de dialogues qui sont mes moyens à moi de faire des champs et contrechamps. »
En 1985, le temps d’une scène d’un numéro des Dossiers de l'écran, intitulé « La politique est mon métier », il joue le rôle d’un député socialiste des années 1930.
Détails sur le produitIl reçoit en 1986 le prix Vogue Hommes, pour Haute-Pierre, sorti l’année précédente chez Albin Michel, un prix créé à l’initiative du magazine éponyme et destiné à récompenser un roman français susceptible d’être adapté au cinéma.
Détails sur le produitEn collaboration avec le célèbre dessinateur Bilal, il signe en 1987 Hors jeu (éd. Autrement), œuvre originale d’une imagination délirante sur le football du futur.
Il est le scénariste en 1990 du film Le Mari de la coiffeuse, réalisé par Patrice Leconte.
Détails sur le produitEn 1994, Jean-Pierre Cottet, directeur de l’antenne sur France 3, lui demande son aide pour la création de fictions. Il y occupe un rôle de conseiller et assiste les scénaristes sur l’écriture des dialogues. L'année suivante, Patrick Cauvin est invité à donner une conférence dans un centre culturel à Tananarive (Madagascar) pour évoquer son roman Villa Vanille. Le séjour s’avère être cauchemardesque pour l’écrivain. Il découvre, une fois sur place, que la presse locale est unanimement négative à son égard et passe, de peur d’être la cible de bandits de grands chemins, ses journées confiné dans sa chambre d’hôtel.
Détails sur le produitVingt-deux ans après la sortie de E=mc2 mon amour, les deux protagonistes, Lauren et Daniel, se retrouvent en 1999 dans Pythagore, je t'adore, qui connaît un franc succès. Alors que le romancier s’était promis de ne jamais écrire de suite, la nostalgie de ses premières intrigues le décide, finalement, à faire revivre ses jeunes héros.
Détails sur le produitDétails sur le produitDétails sur le produitAvec l’œil d’un journaliste attentif et passionné, il signe en 2001 La Reine du monde, un roman colonial dédié aux peuples africains. L'écrivain s’impose un rythme de travail qui n’excède pas quatre heures d’écriture quotidiennes. Patrick Cauvin se met en 2002 dans la peau de son double, Claude Klotz, en signant un thriller au suspense implacable : Le Sang des roses. « C’est toujours l’histoire qui décide lequel des deux prend la plume. »
Il parraine en 2006 la 1re édition du « Balcon Marseillais du Polar et du livre Méditerranéen » créé par Laurence Mauro, présidente du Pôle Art Marseillais. - wikipédia

bibliographie :

Le camp de Flossenburgcuriosité historique
Flossenbürg est une ville d'Allemagne située dans le Haut-Palatinat en Bavière, près de la frontière tchèque (arrondissement deNeustadt-an-der-Waldnaab).
Citée pour la première fois en 948, c'est un lieu de vacances dans la partie de forêt allemande (Oberpfläzer Wald) qui jouxte la forêt de Bohême tchèque près de la ville de Lesná. C'était autrefois une forteresse appartenanant à la famille des Hohenstaufen. Flossenbürg fit ensuite partie du duché de Neuburg-Sulzbach, puis rattaché en 1777 à la juridiction de Floß de la principauté de Bavière. La commune actuelle fut instaurée en 1818.

Dès avril 1938, un Kommando venu du Camp de Dachau, commence l’édification d'un camp de concentration. Le camp est situé à 800 mètres d’altitude au cœur d’une forêt, dans l’Oberpfalz (Haut-Palatinat bavarois), loin de toute grande ville. Le premier occupant fut un Allemand immatriculé 1 le 3 mai 1938.
Aucun transport direct n’est organisé au départ de France vers Flossenbürg ; cependant, on estime à 5 344, dont 965 femmes, le nombre de Français passés par ce camp avant avril 1945. Parmi les 4 475 hommes recensés, au moins 2 400 sont décédés.
Le travail imposé tourne toujours autour de deux grands axes : d’une part l’industrie de l’armement, et en particulier de l’aéronautique avec des usines Messerschmitt, et d’autre part les travaux du sol dans les carrières de granit, le forage de tunnels et d’usines souterraines. En avril 1945, des milliers de déportés dont la princesse Antonia de Luxembourg, évacués d'autres camps lors des marches de la mort, arrivent à Flossenbürg sans y être immatriculé.
Le 20 avril 1945, alors que les troupes alliées approchent, le camp est évacué en quatre colonnes qui comprennent au total 14 800 détenus, dont l’une atteint Dachau. Lors de marches forcées d’environ quatre-vingts kilomètres, 7 000 périssent alors que les survivants sont libérés le 23 avril 1945 sur la route de Cham par une colonne blindée américaine, tandis qu’une autre libérait le camp le même jour.
De sa construction à sa destruction en avril 1945, près de 96 000 prisonniers y transitèrent dont 30 000 y trouvèrent la mort. Le 23 avril 1945, la 90e Division d'infanterie de la 3e Armée américaine le prit sans résistance1.
...De nombreuses personnalités, de la Résistance allemande au nazisme, y furent exécutées : outre l'amiral Wilhelm Canaris et Hans Oster, le théologien protestant Dietrich Bonhoeffer y fut pendu quatorze jours avant la libération du camp, ainsi que la résistante, compagnon de la Libération, Simone Michel-Lévy. Les associations de jeunesses protestantes de la région y organisent chaque année des rencontres internationales avec des jeunes venus de l'Europe entière et des survivants du camp.
  • Le périodique Timbres Magazine a reproduit dans son n°89 d'avril 2008, rubrique Pouvez-vous me dire ? page 99, un Prämenschein du camp de Flossenbürg. D'après la rédaction de ce journal, il s'agit d'un bon pour une prestation sexuelle. Des déportées furent, contraintes ou volontaires, recrutées dans le camp pour femmes de Ravensbrück et installées dans des baraquements spéciaux, les Sonderbauten. Cet aspect de la déportation est peu évoqué dans les archives d'après-guerre, aucune femme n'ayant voulu témoigner.-wikipédia

2 commentaires:

Marie a dit…

Je ne savais pas qu'il avait écrit des livres sous son vrai nom.
Ni qu'il était juif. Ou alors tu l'as inclus dans ton challenge à cause du sujet et c'est moi qui n'ai rien compris aux règles?

mazel a dit…

bonsoir Marie,
inclus pour le thème.

le challenge concerne les auteurs juifs et les livres qui en parlent même ceux des goys...

bises