Le jeudi c'est citation grâce à Chiffonnette,
Est-ce la vache qui regarde passer les trains, ou bien est-ce nous, qui, dans les trains, regardons ces immobiles bêtes ? La vache est là, toujours, partout. La vache qui rit, la vache sérieuse et la vache mauve, celle, paraît-il qui broute sur les plaquettes de chocolat. La vache est de toutes les couleurs, la preuve, on en fait des canapés et des godasses à la mode. La vache est dialectique, surtout les noir et blanc, orques terrestres. Le doux regard des vaches qu’aiment les femmes enceintes et les petits enfants. Elles nous veillent, nous réveillent, nous surveillent. La belle voix grave des vaches, basse et longue, à la fois plainte et chant.
en cours de lecture...
Lorsque l'on s'ennuie, le pire n'est jamais loin.
Surtout si cela se passe chez un mondain lors d'un repas de gens autoproclamés brillants dont les pensées subtiles volent comme des enclumes. Averell, créateur de parfums, surnommé ainsi par sa copine car il est daltonien, accepte le défi " génial " de son hôte consistant à enquêter sur un mystère qu'il doit lui-même identifier avant de le résoudre ! Ni la lecture des faits divers, ni la probable disparition de son patron, pas même les coups échangés entre ses voisins ou les crises de larmes de la caissière d'un supermarché ne l'inspirent.
Le monde pourtant, à mieux y regarder, sent mauvais. Averell chipote. Il ignore, rêveur naïf, que l'autre face de la réalité est un boomerang qu'il pourrait bien être le premier des Dalton à prendre dans les dents.
2 commentaires:
Ils sont marrants ces dessins de vache, j'aime bien.
bonjour Catherine,
s'ils te plaisent, n'hésites pas à t'en servir...
pour le bouquin, terminé hier soir, rien compris...
bises
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