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vendredi 3 juin 2011

Arnaud Delalande - Le Piège de Dante

Le Piège de Dante - 538 pages



1756. La Venise des Lumières. Un meurtre atroce - une crucifixion - est commis en plein cœur d'un théâtre de la Sérénissime. Pour mener l'enquête, le Doge fait libérer Pietro Viravolta, aventurier et séducteur, qui croupit dans une geôle aux côtés de Casanova... Ses recherches le conduisent tour à tour chez Luciana, la maîtresse d'un sénateur ; Spadetti, le maître verrier de Murano ; ou encore Caffelli, le prêtre tourmenté de San Giorgio Maggiore... Lorsque ce dernier est assassiné, Pietro découvre l'existence d'une secte. 
En se plongeant dans La Divine Comédie de Dante, il comprend que ces mises à mort reproduisent les châtiments des Neuf Cercles de l'Inferno... qui doivent se solder par l'apparition de Lucifer en personne ! Truffé de rebondissements, Le Piège de Dante mêle le suspense du thriller à la jubilation du roman d'aventures.


premières lignes Francesco Loredan, Prince de la Sérénissime, cent seizième Doge de Venise, trônait dans la Salle du Collège, où il accueillait d'ordinaire les ambassadeurs. De temps en temps, il levait les yeux vers l'immense toile de Véronèse, La Victoire de Lépante, qui ornait l'un des murs de la salle; ou bien ses pensées allaient se perdre au milieu des dorures du plafond, le regard noyé dans Mars et Neptune, ou Venise Trônant avec Justice et Paix, avant d'être rappelé à l'urgence de l'affaire qui le préoccupait ...


Truffé de références mystiques, d'action et de rebondissements, ce roman à multiples facettes culmine dans un affrontement au plus fort du Carnaval...


mon commentaire :

.moyen, se laisse lire sans déplaisir...

Pietro Viravolta, dit l'orchidée noire, croupit sous les Plombs... à cause du désir de vengeance d'Ottavio, le mari de Anna Santamaria... Il en est sorti par la grace de Emilio Vindicati, du Conseil des dix, son ami et mentor, pour aider à déjouer un complot contre la Sérénissime.


Et nous voilà embarqués dans un roman de cape et d'épée... avec tous les clichés du genre, jusqu'au duel final... en passant par une secte, des trahisons, et tout le machiavélisme voulu...par ce genre littéraire.


En fait, un peu long et pas mal de superflus dans cette histoire, mais, j'ai l'ai lu avec un oeil indulgent... et avec un certain plaisir... tout comme pour Les Fables de sang. En fait, j'aime assez l'utilisation d'autres livres comme fil conducteur de l'enquête.


de Arnaud Delalande
Arnaud Delalande, né à Lusaka en Zambie en 1971, est un écrivain français.

Après des études à Pontoise, une hypokhâgne et une khâgne aux lycées Chaptal et Victor Duruy (Paris), puis une licence d’Histoire, il est diplômé de l’Institut d’Etudes politiques de Paris en 1994.
Repéré par l’éditrice Françoise Verny, il publie son premier roman en 1998 à 26 ans, Notre-Dame Sous la Terre. Une étudiante en histoire de l’art, Judith Guillemarche, est chargée de réaliser l’expertise d’une fresque médiévale. Lorsque son professeur est assassiné, Judith comprend que se dissimulent dans la toile les éléments d’une conspiration qui se noue au Vatican dans l’entourage d’un pape vieillissant. Notre-Dame Sous la Terre est vendu à environ 10 000 exemplaires et traduit en différentes langues. Il reçoit le prix Relay du Roman d’Evasion 1998, le prix du Rotary Club, le prix du premier roman de la ville de Ruffec et le Prix Charles-Oulmont de la Fondation de France.
En 2002 il publie L’Eglise de Satanle roman des Cathares, l’épopée d’un jeune troubadour au temps des cathares et des débuts de l’Inquisition. Le livre reçoit le Prix Jeand’Heurs du Roman historique. C’est ensuite un thriller sur la destinée d’un violon qui sème la mort autour de lui, La Musique des Morts (Grasset, 2003), l’un des lauréats du Prix Livresse de Lire de Brest en 2010.
Avec Le Piège de Dante (Grasset, 2006), commence une série historique qui rencontre un vif succès, en particulier à l’étranger. Dans le premier opus, Pietro Viravolta, dit l’Orchidée Noire, agent secret dans la Venise du XVIIIème siècle, enquête sur un tueur en série dont les meurtres s’inspirent des différents Cercles de l’Enfer de Dante. Le Piège de Dante est traduit dans 20 pays dont l’Angleterre, l’Espagne, le Brésil, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Canada, la Corée, la Chine, la Grèce, la Russie, la Roumanie, la Turquie, la Pologne, Israël, l’Italie. Il est publié au Grand Livre du Mois et sélectionné pour le Prix Polar du Livre de Poche (lauréat de février 2008). Dans Les Fables de Sang en 2009, l’Orchidée Noire traque à Versailles un assassin qui signe ses meurtres de Fables de La Fontaine. Le livre est traduit dans 8 pays, et sélectionné pour le Prix Polar du Livre de Poche.
Entre temps, en 2007, paraît chez Robert Laffont le thriller La Lance de la Destinée. Une équipe d’archéologues est assassinée à Meggido, où l’on aurait retrouvé la Lance qui perça le flanc du Christ sur le Golgotha. Judith Guillemarche, l’héroïne de Notre-Dame Sous la Terre, découvre qu’une société secrète tente de récupérer sur la Lance des particules du sang du Christ pour reconstituer son ADN. Le livre, qui questionne les dangers de la manipulation génétique, est de nouveau traduit dans 8 pays.
En mars 2011, il publie un septième roman, Le Jardin des Larmes, récit contemporain relatant la destinée entrecroisée de deux humanitaires en quête de sens et confrontés au chaos : Lise se voit plongée dans les premiers jours du génocide rwandais, tandis que Sébastien fait face aux conséquences du tsunami de 2004 sur les côtes du Sri Lanka.
Parallèlement à son travail de romancier, Arnaud Delalande participe au milieu des années 90 au développement d’une école de cinéma pour les professionnels du film, le CEFPF, où il est professeur en scénario (ateliers d’écriture, cours en dramaturgie classique et moderne), directeur adjoint, puis consultant.
Scénariste, il collabore avec Fabrice Genestal, réalisateur de La Squale, au scénario de son film Krach sorti en septembre 2010 avec Vahina Giocante, Gilles Lellouche et Michael Madsen. Il signe plusieurs scénarios de bandes dessinées : série Codex Sinaïticus chez Glénat (trois tomes, avec Y. Bertorello, A. Lapo, G. Quatrocchi), série Le Dernier Cathare (12 bis éditions, adaptée de l’Eglise de Satan, avec E. Lambert), série Surcouf (en collaboration avec E. Surcouf et G. Michel) et Aliénor (avec S. Mogavino et C. Gomez, Delcourt).
Membre de la SADN (Société des Auteurs de Normandie) et juré pour le Prix Spiritualités d’Aujourd’hui remis chaque année par le Centre Méditerranéen de Littérature, il est depuis 2009 parrain et membre du conseil d’administration de l’ONG Bibliothèques Sans Frontières (BSF), dont la mission est le soutien au développement durable par la diffusion du livre, l’émergence de projets et de structures culturelles locales dans les pays en développement (Haïti, Cameroun, Niger, Rwanda, RDC…).
bibliographie


  • Notre-Dame sous la terreNotre-Dame sous la terre [2000] - Un soir d'automne à Paris, la jeune Judith est appelée par son professeur d'histoire de l'art, Itzhak Witzberg, un homme seul et passionné. Il rentre du Vatican où son ami de toujours, Mgr Leonardo Spinelli, lui a confié pour analyse un retable du XIIe siècle. Accablé de travail, Witzberg demande à son élève de mener l'expertise. Et c'est ainsi que tout commence... Judith se lance, et se perd bientôt dans ses recherches... Que veut nous dire, par-delà les siècles, ce moine qui chante devant un chandelier d'or ? Ce chandelier est-il celui de Moïse ? Et pourquoi cette expertise loin de Rome ? Mais tout bascule sans raison : Witzberg est poignardé dans la nuit, le tableau est volé chez Judith, on saccage sa chambre de bonne. Quel secret porte donc cette toile ? Comment interpréter les codes que dévoilent les rayons X ? Quelle malédiction frappe tous ceux qui, depuis le vaillant Hildebert, possèdent le tableau ? Désespérée, Judith s'adresse à Mgr Spinelli, et se retrouve prise dans la tourmente : la guerre de succession a commencé au Vatican, une guerre de foi et de sang, où la mafia joue sa partie... Un à un les secrets tombent : la mort de Witzberg, l'origine du tableau, la vérité sur chandelier, la mort du pape... Judith trouvera-t-elle sa vérité dans les ténèbres de Notre-Dame sous la Terre ?
  • L'Eglise de SatanL'Eglise de Satan [2002]Début du XXIe siècle. Un érudit, Antoine Desclaibes, exhume de l'enfer de la Bibliothèque Nationale un mystérieux poème occitan qu'il tente de décrypter. XIIIe siècle. Escartille, troubadour naïf et rebelle, est lancé au milieu d'une guerre sans merci. Les Cathares — l'Eglise de Satan — sont la cible des autorités de Rome, et se dressent contre l'étau de l'Inquisition pour revendiquer leur liberté.
  • La Musique des mortsLa Musique des morts [2003]http://www.polarmag.fr/oeuvre-1610-Livres-Arnaud-Delalande-0.html - Fabriqué au début du XVIIIè siècle par un obscur luthier russe, le Cygne est un violon prodigieux, qui n'a rien à envier aux plus grands Stradivarius. Interprète virtuose, Niccolo Paganini, dit " le Diable ", aurait emporté l'instrument dans sa tombe... Aujourd'hui, à Paris, le Cygne obsède un compositeur célèbre, Igor Vissevitch, qui prépare son ultime chef d'œuvre . Il charge son fils Frédéric de se rendre à Prague pour retrouver la trace de l'instrument. Là, le jeune homme fait la connaissance du rabbin Elie Bogdanowicz, luthier de renom, qui lui remet le violon tout en l'instruisant sur sa généalogie légendaire. Puis Frédéric s'envole pour Venise, afin de quérir l'archet perdu, réunissant ainsi les deux pièces du Cygne dispersées par l'Histoire. Mais Elie est assassiné. Et Igor Vissevitch, qui n'est plus le même depuis l'acquisition du violon, est tué dans de troubles circonstances. Frédéric n'a qu'une seule piste: une partition du Mouvement perpétuel, pièce de Paganini réputée injouable...
  • Le Piège de DanteLe Piège de Dante [2008]
  • La Lance de la DestinéeLa Lance de la Destinée [2009]Megiddo, 2006. Sur le lieu biblique de l'Apocalypse, une équipe d'archéologues est sauvagement assassinée. Leur découverte, la Lance qui perça jadis le flanc du Christ au Golgotha, a disparu... Judith Guillemarche, spécialiste de la chrétienté et conseillère spéciale auprès du Vatican, est mandatée par le nouveau pape Leonardo Spinelli di Rosace pour faire la lumière sur cette affaire. De la bibliothèque d'Alexandrie au monastère de Sainte-Catherine, des souks du Caire aux couloirs du Vatican, Judith découvre le projet insensé qui se dissimule derrière l'opération de Meggido : ressusciter le Messie... Thriller historico-religieux, La Lance de la destinée pousse la logique romanesque à son comble pour mieux interroger les dangers de la manipulation génétique. Les hommes sauront-ils résister à leur rêve de toute puissance sans se perdre eux-mêmes ?
  • Détails sur le produitLes Fables de Sang (2009) - http://www.lexpress.fr/culture/livre/meurtres-a-la-cour_815907.html Un tueur en série dans les jardins de Versailles, sous Louis XVI. Une jeune reine menacée. Un agent secret vénitien. Des fables au goût de sang. Des espions anglais, des inventions diaboliques, des secrets d’alcôve, des crimes énigmatiques, des histoires que vous n’oublierez jamais.
  • Détails sur le produitLe Jardin des Larmes (2011) C'est notre histoire. Celle de ces hommes et femmes, souvent jeunes, qui partent au bout du monde défier le sort et combattre la souffrance. Ils s'engagent par idéal, ou pour se chercher eux-mêmes. Ils fuient parfois, pour mieux se trouver. Ils forment une nation invisible et admirée : les humanitaires.
    En 1994, Lise, jeune sage-femme tourmentée, travaille au Rwanda pour le compte d’une ONG. Elle est témoin tensions entre Hutus et Tutsis, puis, très vite, des premiers crimes. Alors que le génocide commence, Lise est prise en otage et devient un enjeu pour les troupes de l’ONU...
    Dix ans plus tard, au Sri Lanka, Sébastien découvre son nouveau métier - chef de mission - et sa nouvelle vie. Mais un matin, il reçoit l’appel d’un délégué présent sur les côtes. Une vague immense aurait englouti la région entière...
    Le dernier cathare, Tome 1 : Tuez-les tous !Le dernier cathare, Tome 1 : Tuez-les tous ! [2010]XIIIème siècle. L'Occitanie à feu et à sang. J'ai vu la pire des abominations, croisé le plus ardent des secrets. J'ai vu périr des milliers de gens, tomber des châteaux et des villes entières. J'ai vu des bourreaux tuer et brûler au nom de dieu. Tous les miens sont morts pour la liberté. Et me voici, pourchassé et en fuite. Peut-être, suis-je le dernier ? Le dernier des Cathares ! L'élu et le dépositaire, le gardien de leur mémoire, et de leur plus grand trésor. Ah ! Leur vrai trésor ! Si loin de toutes les fantasmagories. Mais aujourd'hui encore, je me demande : Dieu a-t-il quitté la Terre ?


en savoir plus : 

http://www.polarnoir.fr/livre.php?livre=liv719
http://www.evene.fr/livres/livre/arnaud-delalande-le-piege-de-dante-18924.php

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logoVenise (italien : Veneziavénitien : Venesia), surnommée la « Cité des Doges » ou la « Sérénissime », est une ville de la plaine du Pô au nord-est de l'Italie et la capitale de la Vénétie.

Fondée peu après 568, elle fut la capitale pendant huit siècles (1001-1797) de la République de Venise. La ville est célèbre pour ses canaux, sa place Saint-Marc, son palais des Doges ainsi que son carnaval.
Le Palais des Doges ou Palais Ducal est un palais vénitien de style gothique situé sur la place Saint-Marc.
Un premier Palais des Doges exista durant la République de Venise. Il fut détruit par un grand incendie en976, qui détruisit également la première Basilique Saint-Marc. Le Palais des Doges actuel fut bâti en 1340. Il abritait les doges de Venise jusqu'en 1789. Ce palais fut pendant de nombreux siècles le siège de l'administration vénitienne. Les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire y étaient centralisés entre les mains du doge.
Jusqu’au xvie siècle, le palais abritait les prisons de Venise situées sous les toits. Elles sont appelées les plombs (i piombi) car leur couverture était faite de plaques de plomb. En été, leur visite est d’ailleurs interdite à certaines heures de la journée car les visiteurs ne pourraient supporter la température qui y règne (plus de 50 °C). C’est dans cette prison que fut détenu Giacomo Casanova qui fut le seul à s'en évader.
Puis une autre prison de 19 cellules fut construite à côté du palais (la prison des puits) appelée comme cela car elle était non plus sous les toits, mais au rez-de-chaussée et en sous-sol. Les conditions de détention n’y étaient pas meilleures car, si les prisonniers ne souffraient plus de la chaleur intense, ils étaient constamment dans l’humidité et le froid, voire dans l’eau lors des crues, avec tout ce que de telles conditions entraînent en termes d’hygiène. Cette nouvelle prison et le palais ne sont séparés que par le Rio della Paglia, le seul lien entre ces deux bâtiments étant le Pont des Soupirs, un petit pont de pierre entièrement fermé que les prisonniers traversaient après leur jugement pour gagner leurs geôles.
Les prisons des plombs faisaient partie d’une aire cachée du Palais dont personne ne connaissait l’existence. Toute une administration secrète y réglait les affaires politiques et judiciaires de la République. De nombreux hauts fonctionnaires y travaillaient et leurs activités se déroulaient souvent la nuit. On considère d’ailleurs que c’est là que le pouvoir s’exerçait réellement, qu’il s’agisse d’affaires d’espionnage, de fiscalité, de législation, de commerce ou de bonnes mœurs, tout était du ressort de ces fonctionnaires et de leur police secrète. Afin que les ambassadeurs et hauts dignitaires ne soupçonnassent pas l’existence de cette administration cachée, elle avait installé ses bureaux dans des demi-étages du palais. De l’extérieur, on ne distinguait que de grandes fenêtres fermées semblables à celles des grandes salles du palais, mais en fait un plancher avait été installé à mi-hauteur de ces fenêtres; abritant ainsi de nombreux bureaux, salles de conseils, salle de torture, cachots en toute confidentialité.
Le texte de la promissio ducalis est fixé en 1172, et établit le mode d'élection du Doge qui impose une majorité de voix sur un collège restreint de 40 (puis 41) électeurs,
Celle-ci fait ensuite l'objet de remaniements : en 1192, lors de l'élection d'Enrico Dandolo ; puis en 1229, pour l'élection de Jacopo Tiepolo où, à partir de cette dernière date, l'élection dogale est soumise à l'examen du Conseil des Cinq correcteurs.

Puis une nouvelle réforme est mise en place en 1268, pour l'élection de Lorenzo Tiepolo. Celle-ci, d'une complexité sans égal restera quasiment inchangée jusqu'à la fin de la République.

Ainsi, les patriciens du Grand Conseil sont les premiers à entrer en lice, pourvu qu'ils aient plus de trente ans. Ils défilent devant le « ballotino », un enfant âgé de dix ans environ, qui leur remet à chacun une boule, retirée d'une urne. Trente boules sont en or, les autres sont de banales billes de cuivre. Sitôt qu'un candidat électeur se trouve pourvu d'une boule d'or, les huissiers crient son nom, invitant de la sorte tous les membres de sa famille à quitter la Salle, car durant le scrutin, aucun lien de parenté ne peut exister entre deux membres désignés.

Un nouveau tirage au sort réduit alors le nombre d'électeurs à neuf, lesquels, à leur tour, proposent 40 autres noms. Le vote, cette fois, a lieu par bulletin. Pour être confirmé, chacun des quarante élus doit obtenir 7 des 9 voix.
Nouveau suffrage, nouvelle réduction : les 40 passent à 12 qui en élisent 25 autres, qui seront à nouveau réduits à 9. Ceux-ci en désignent 45, ramenés à 11 par un ultime tirage au sort selon le mécanisme des boules d’or. Le ballotino est toujours là qui les compte à l'aide d'une petite main en bois. Ces onze seront les électeurs des électeurs du doge…. Car il faut encore passer par le nombre 41. Quarante et un privilégiés dont les noms ne peuvent figurer dans aucun des choix précédents.
Cette fois, Venise tient son conclave. Celui-ci va pouvoir désigner le Doge, opération qui durera le temps nécessaire. Comme il faut au candidat une majorité d'au moins vingt-cinq des quarante et une voix, les scrutins risquent d'être nombreux. Par exemple : un seul suffit pour désigner Pietro Grimani en 1741, il en faut soixante-huit pour consacrer Carlo Contarini en 1655.
En 1501, la promissio est élue tous les ans au doge régnant. En 1646, la dogaresse est interdite de couronnement. Au cours du xviie siècle, les membres de la famille du doge se voient interdire les magistratures ou les ambassades.
(Venise, 9 février 1685 – 19 mai 1762), est le 116e doge de Venise élu en 1752.
Francesco Loredano est le fils d'Andrea et de Caterina Grimani. Né dans une famille très riche, il se consacre plus au commerce qu'à la carrière publique, refusant continuellement les ambassades qui l'auraient portées loin de Venise. Il préfère être élu sage au conseil et à des charges mineures. D'une culture modeste et ayant peu d'expérience internationale, il ne bénéficie pas d'une grande considération. Il est célibataire.
Après la mort de Pietro Grimani, le doge – poète, de nombreux ouvrages satyriques et des opérettes comiques sur le personnage du doge sont créés faisant renoncer de nombreux prétendants à la charge suprême, on pense alors à lui afin de représenter la Sérénissime.

Image illustrative de l'article Basilique San Giorgio Maggiore de VeniseLa Basilique San Giorgio Maggiore

L'île de Murano, En 1201, le Sénat de Venise rédige un décret qui oblige les verriers de Venise à installer leurs fours sur l'île de Murano. De nombreux incendies s'étaient en effet déclarés à Venise qui avaient eu pour cause des fours de verriers et les Vénitiens s'inquiétaient des risques causés à leurs maisons en bois.
C'est ainsi que les verriers de Venise furent forcés de transférer leurs fours et ateliers à Murano3 où il en subsiste aujourd'hui encore une centaine. Chacune des verreries conserve jalousement ses secrets transmis de père en fils.
Le carnaval de Venise est une fête traditionnelle italienne remontant au Moyen Âge. Apparu vers le xe siècle, il a été institutionnalisé et « codifié » durant laRenaissance. Après une période d'éclipse au cours du xxe siècle, il est réapparu, sous sa forme actuelle, en 1979.
Le carnaval de Venise se déroule tous les ans vers la fin du mois de février ou le début du mois de mars, au cours de la période de douze jours précédant leMardi Gras.
En 1094 le carnaval était déjà mentionné dans une charte du doge Vital Faliero de Doni, et en 1269 le Sénat prescrivait qu'on eût à considérer la veille du Carême comme un jour de fête (Mardi Gras).
On pouvait alors porter le masque, grâce auquel on retrouvera plus tard une ombre de l'égalité perdue au cours du temps, quand sous des vêtements d'emprunt les nobles fraternisaient encore avec le peuple.
Inspiré par la Commedia dell'arte, le déguisement traditionnel est la bauta, comprenant le tabarro, la larva et le tricorne, ou encore le masque d'Arlequin (son habit est coloré à losanges : au xvie siècle, loin d'être élégant, l'habit était simplement rapiécé pour figurer les haillons d'un mendiant).
Autrefois, ces déguisements permettaient à tous les Vénitiens, quelle que soit leur condition sociale, de participer à la fête. Mais suite à des problèmes, le carnaval fut interdit par Napoléon Bonaparte durant plusieurs années et ensuite réautorisé par les Autrichiens.
La Sensa : cérémonie rituelle du mariage entre Venise et la mer
La fête de la Sensa trouve ses origines dans l’histoire de Venise, plus précisément lorsque le Doge Ziani faisait office de médiateur entre le Pape Alexandre III et l’empereur Frédéric Ier Barberousse.
Ce rite complexe permettait au Sérénissime Doge de prouver le fondement juridique de sa domination sur le Golfe. Le Doge, accompagné de sa suite, s’embarquait sur le Bucintoro. Arrivé à l’entrée du port de San Nicolò, il jetait un anneau d’or à la mer. http://www.veniceconnected.com/fr/content/la-f%C3%AAte-de-la-sensa


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