- 120 pages
- Editeur : Gallimard; Édition : Nouv. éd (14 novembre 1984)Collection : Folio
Ce roman est un apologue de l'aliénation. Un professeur de littérature comparée, spécialiste de Gogol et de Kafka, s'est métamorphosé en une sorte de " glande mammaire " comme on en voit parfois en rêve ou sur les peintures de Dali. De cette situation, Philip Roth tire des effets du plus haut comique et de la plus franche obscénité. Mais au-delà du scandale, de tous les rapprochements kafkaïens, le lecteur découvre à travers cette allégorie surréalisante un déchirant appel, une étrange méditation sur la vie et sur ce qui fait l'identité d'un homme.
David Kepesh, professeur de littérature, spécialiste de Kafka et Gogol, se retrouve transformé en une glande mammaire peu après avoir remarqué des rougeurs sur son pénis après avoir des relations de plus en plus sensuelles avec sa compagne... cauchemardesque.
se laisse lire, sans plus - Très court roman, pas vraiment aimé... quant au comique annoncé, pas trouvé, et les fantasmes à répétition m'ont parus bien ennuyeux. Conclusion, j'ai du louper quelque chose dans ce livre... et je préfère La Métamorphose de Franz Kafka.
David Kepesh, professeur de littérature, spécialiste de Kafka et Gogol, se retrouve transformé en une glande mammaire peu après avoir remarqué des rougeurs sur son pénis après avoir des relations de plus en plus sensuelles avec sa compagne... cauchemardesque.
se laisse lire, sans plus - Très court roman, pas vraiment aimé... quant au comique annoncé, pas trouvé, et les fantasmes à répétition m'ont parus bien ennuyeux. Conclusion, j'ai du louper quelque chose dans ce livre... et je préfère La Métamorphose de Franz Kafka.
ils en parlent...
Un fantasme sexuel (ou fantasme érotique), est un fantasme ou exemple de pensées par lequel des perceptions sexuelles sont créées ou mises en valeur. C'est une forme de pensées grâce auxquelles un individu peut être sexuellement excité. Un fantasme peut partir d'une simple idée jusqu'à une histoire préconçue par l'individu ; le but de ce fantasme permet une ou plusieurs motivations sexuelles comme l'excitation sexuelle ou l'orgasme.
Selon les désirs de l'individu, ces fantasmes peuvent varier d'un scénario réaliste jusqu'à l'obscénité.-wikipédia
illustration : farea.com
Le sein (du latin sinus, « courbure, sinuosité, pli ») ou la poitrine dans son ensemble, constitue la région ventrale supérieure du torse d'un animal, et en particulier celle des mammifères qui englobe l’espèce humaine. Dans ce dernier cas, ils sont la partie charnue située sur la face antérieure du thorax.
Le sein désigne aussi chez les mammifères femelles (dont la femme), la mamelle qui contient la glande mammaire sécrétrice du lait pour permettre l’allaitement des jeunes bébés dès la naissance. Chez les ruminants femelles domestiques, on les appelle des « pis ».
Mais les humains de sexe masculin ont aussi des seins qui, bien que généralement moins importants, sont structurellement identiques (homologues) à la femme, car ils se développent embryologiquement à partir des mêmes tissus.
L'aréole des seins est reliée par des nerfs au cerveau, en particulier au système de récompense. La stimulation des seins procure une récompense cérébrale qui incite la femme à renouveler les stimulations. C'est grâce au système de récompense que les mammifères femelles et les femmes allaitent leur nouveau-né (voir Allaitement), et c'est également les récompenses qui sont à l'origine des stimulations sexuelles des seins (voirComportement érotique).
Cet article traite essentiellement du sein humain féminin et masculin. Pour les autres mammifères, voir les articles : Mamelle et glande mammaire.-wikipédia
illustration : Gabrielle d'Estrées (à droite) et sa soeur la duchesse de Villars, Peinture anonyme
Il accède à la reconnaissance internationale avec le recueil de nouvelles Goodbye, Columbus (en), qui remporte le National Book Award en 1960, et grâce à son bestseller Portnoy et son complexe (Portnoy's Complaint), paru en 1969.
Son œuvre est notamment dédiée à son personnage et alter ego Nathan Zuckerman (en), dont le cycle débute avec L'Écrivain des ombres (Ghost Writer, 1979) et s'achève avec Exit le fantôme en 2007.
Les romans de Zuckerman comptent neuf volumes, notamment les trois romans universellement célébrés de la « trilogie américaine » : Pastorale américaine (American Pastoral, 1997) qui remporte le Prix Pulitzer ; J'ai épousé un communiste (I Married a Communist, 1998) ; et La Tache (The Human Stain, 2000), couronné du PEN/Faulkner Award.
Auteur de vingt-huit romans, Philip Roth a également été acclamé pour Opération Shylock(Operation Shylock, 1993) et Le Complot contre l'Amérique (The Plot Against America, 2004).
Cité par le célèbre critique Harold Bloom parmi les quatre principaux auteurs américains vivants, avec Cormac McCarthy, Don DeLillo et Thomas Pynchon, il est avec ces deux derniers l'un des principaux représentants du courant post-moderne, mais son œuvre variée ne s'y résume pas.
Adoptant un style satirique aussi bien que plus sérieux, mêlant souvent à ses romans des aspects autobiographiques, parfois même de façon avouée comme dans Tromperie (Deception, 1990) et Opération Shylock, Philip Roth est célébré comme l'un des grands auteurs juifs américains avec Saul Bellow et Bernard Malamud, identité qui nourrit souvent ses intrigues sur un ton humoristique (Portnoy et son complexe), et dans lequel évoluent le plus souvent ses personnages (à commencer par Nathan Zuckerman).
La réflexion de Roth sur l'identité américaine, notamment à travers l'histoire des années 1940 à 1960, nourrit ses œuvres les plus récentes (Pastorale américaine, Le Complot contre l'Amérique). Philip Roth est souvent cité parmi les favoris du Prix Nobel de littérature, mais ne l'a pour l'instant pas reçu, fait qualifié d'anomalie par diverses autorités comme leNew York Times ou encore Toni Morrison, dernier lauréat américain. Philip Roth est enfin le seul auteur américain vivant à voir son œuvre faire l'objet d'une édition par la Library of America (en), ce qui n'est arrivé que deux fois par le passé, avec Eudora Welty et Saul Bellow ; la publication des huit volumes devrait s'achever à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de l'écrivain, en 2013.
Qui a envie de fair une lecture commune :
l'un de ces quatres livres, en 2012
Jour et nuit, au travail et dans la rue - à trente-trois ans d'âge, et il rôde toujours dans les rues, avec les yeux hors de la tête. Un vrai miracle qu'il n'ait pas été réduit en bouillie par un taxi étant donné la façon dont il traverse les grandes artères de Manhattan à l'heure du déjeuner. Trente-trois ans, et toujours à mater et à se monter le bourrichon sur chaque fille qui croise les jambes en face de lui dans le métro.
Le lecteur retrouvera ici David Kepesh, le héros de Professeur de désir et du sein. Âgé maintenant de 62 ans, c'est un homme arrivé, qui enseigne à l'université et a créé son émission de télévision. Parmi ses étudiants, il distingue une certaine Consuelo, d'origine cubaine, jeune femme fascinante au corps merveilleux, mais qui se révèle incapable de s'abandonner à la sexualité. Progressivement, le fait qu'elle ne le désire pas va rendre David fou de jalousie… Sur cette trame classique du déséquilibre progressif d'une relation où le désir se révèle définitivement non partagé, Philip Roth évoque non seulement les problèmes de la sexualité et de la jalousie, mais aussi le sujet beaucoup plus poignant des sentiments du jaloux vieillissant. Ce constat cruel et lucide (le narrateur est censé écrire ses souvenirs huit ans après les événements) est aussi l'occasion pour l'auteur de pourfendre l'ordre moral et le puritanisme de l'Amérique actuelle. Un roman sans concession où Philip Roth se montre au plus intense de son talent.
Le maccarthysme a beau déferler sur l'Amérique au tournant des années cinquante, Ira Ringold se croit à l'abri de la chasse aux sorcières. Non seulement parce que son appartenance au parti communiste est ignorée même de ses amis, mais surtout parce que l'enfant des quartiers pauvres de Newark, l'ancien terrassier au lourd passé, s'est réinventé en Iron Rinn, vedette de la radio, idéale réincarnation de Lincoln, et heureux époux de Eve Frame, ex-star du muet. Mais c'est compter sans la pression du pouvoir, sans les aléas du désir et de la jalousie, sans la part d'ombre que cachent les êtres les plus chers. Car si Ira a changé d'identité, Eve elle-même a quelque chose à cacher. Et lorsqu'une politique dévoyée contamine jusqu'à la sphère intime, les masques tombent et la trahison affecte, au-delà d'un couple, une société tout entière. Ne reste alors aux témoins impuissants, le frère d'Ira et son disciple fervent, le jeune Nathan Zuckerman, qu'à garder en mémoire ces trajectoires brisées, avant enfin, au soir de leur vie, de faire toute la lumière sur une page infâme de l'Amérique. Un roman qui rend justice à ces individus détruits par la tourmente des événements et qui décrit avec une rare puissance comment l'Histoire ébranle la trame même de nos existences
David Kepesh, jeune professeur (très doué) de littérature comparée, est resté un étudiant (tout aussi doué) en érotisme comparé. Sa devise est celle de Byron : « Studieux le jour et la nuit licencieux. » Son étude approfondie du désir passe d'abord par des jeux scabreux avev Bettan et Birgitta, jeunes Suédoises aventureuses, puis le plonge dans l'exotisme et la passion avec Helen, belle, mystérieuse, insaisissable. Il épouse son héroïne mais se retrouve perdu dans le désert de l'amour. La traversée en sera dure, il y perdra jusqu'à la trace du désir. Puis c'est la découverte enfin de l'oasis inespéré. Claire est belle, voluptueuse, mais limpide comme son nom, droite, sans équivoque. Ne s'agit-il pas encore une fois d'un mirage ?
2 commentaires:
J'ai lu le dernier roth (ou l'avant dernier) intitulé indignation et j'avais vraiment aimé mais les titres que tu cites m'attirent moins surtout après tes réflexions sur "le sein".
bonjour Maggie,
tu peux faire l'impasse sur "le sein"...
mais pas sur "la tache" qui est un magnifique roman...
En fait, j'aime assez Roth, mais avec "le sein", pas vraiment compris où il voulait nous mener...
bises
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