tempus fugit......un timide soleil
Quand en novembre tu entends la grive chanter,
rentre à la maison pour t'abriter
et du bois pour te chauffer.
juste un passage rapide, trop envie de faire une sieste... j'entame ma période d'hibernation...
du côté des livres...
commencé le 3ème... un thriller pour changer un peu... une lecture flemmarde en fait,
.T-Rex de Douglas Preston
Avant de passer de vie à trépas, un chasseur de trésors confie à Tom Broadbent un carnet couvert de chiffres mystérieux.
Débute une aventure qui mènera Tom dans les canyons du Nouveau-Mexique sur la piste de la plus grande découverte scientifique de tous les temps. Mais il n'est pas seul. Un paléontologie fou et son redoutable bras droit, une mystérieuse agence gouvernementale et un moine, ancien agent de la CIA veulent retrouver le fossile du T-Rex, dont certaines cellules sont toujours actives... gare au réveil du monstre !
Retraçons ensemble la bibliothèque qu'a pu constituer Nicolas Sarkozy. Et si d'ordinaire, certaines nous avaient échappé, n'hésitez pas à nous les signaler !
Notons ainsi Guerre et Paix, dévoré dans l'avion au sortir de la Libye, entre Juppé et BHL.
Grâce au Figaro, Sarkozy avait même découvert Marcel Proust.
Pour l'Ascencion, en 2009, il avait dévoré Pierre et Jean de Maupassant, ainsi que Le lièvre de Patagonie de Claude Lanzmann, annonçait-il tout fier sur Facebook.
N'oublions pas non plus l'engouement pour les Roujon-Macquart (sic !) et Houellebecq.
Un Houellebecq qui était d'ailleurs revenu pour le mariage de Sarko et Carla...
Probablement intimidé, il n'avait pas osé ouvrir Albert Camus, et préféré déplacer le romancier au Panthéon.
Et puis, cette inoubliable Princesse de Clèves, qui n'entrera jamais dans la bibliothèque présidentielle...
Tout cela est bel est bon, mais que lit donc notre président actuellement ?
Eh bien avant de s'engouffrer dans la crise grecque et le G20, Nicolas Sarozy, nous explique Le Figaro, avait achevé Lolita, le superbe roman de Nabokov, ainsi que le second livre, Désolations, de David Vann, qui avait obtenu le prix Medicis en 2010 pour Sukkwan Island.
D'un autre côté, personne n'a oublié l'épisode Zadig et Votaire, livre préféré de Frédéric Lefebvre.
source : http://www.actualitte.com/
Chez les amis, je buttine
nouveau challenge à partir du 1er décembre 2011 jusqu’au 21 mars 2012
inscrite pour... Balzac...
éphéméride
1605 : À Londres, la Conspiration des poudres, par laquelle l'officier catholique Guy Fawkes projetait de faire sauter le Parlement d'Angleterre et de tuer le roi protestant Jacques Ier est découverte et se solde par un échec.
Marie se sent perdue. Son mari, ses enfants sont le dernier fil qui la relie à la vie.
Ce fragile équilibre est bouleversé le jour où elle rencontre les « kosovars », ces réfugiés dont nul ne se soucie et qui errent, abandonnés, aux confins de la ville.
Négligeant sa famille, Marie décide de leur porter secours.
Et de tout leur donner : nourriture, vêtements, temps, argent, elle ne garde rien pour elle. Entraînée par une force irrésistible, elle s’expose à tous les dangers, y compris celui d’y laisser sa peau.
Avec ce roman, Olivier Adam nous rappelle que la violence qui frappe les plus faibles est l’affaire de chacun. Et trace le portrait inoubliable d’une femme dépassée par la force de ses sentiments.
Un roman attribué à Saddam Hussein, voilà qui a de quoi surprendre. Un roman d'amour qui plus est, doublé d'une méditation poétique et philosophique sur la place de l'homme et de la femme, du travail, de l'exercice du pouvoir, du sens de l'histoire. L'action se déroule au Iie siècle avant Jésus-Christ. Zabiba, une jeune fille de basse extraction vient réclamer à son roi le droit de s'affranchir de son maître qui la maltraite. Sensible à cette requête, le roi écoute la plainte de Zabiba. Entre eux naît un dialogue de plus en plus personnel et libéré. Chaque nuit, comme la Schéhérazade desMille et une nuits, l'enchantement renaît par le discours et la séduction érotique. L'œuvre se compose de trois parties : le roi, Zabiba et le peuple. On aura compris que l'accouplement de la fille simple et du bon roi engendre le peuple, seul et vrai souverain. "Je serai au fond pour vous la conscience du peuple, à travers moi vous saurez ce qu'il accepte et ce qu'il refuse" déclare Zabiba. "J'accepterai de me joindre à lui tel qu'il est et il m'acceptera tel que je suis" répond le roi.
Hormis la confession du roi solitaire et malheureux, conscient des passions criminelles que suscite l'exercice du pouvoir, l'aspect le plus intéressant de ce roman se révèle être la promesse de l'avènement du pouvoir démocratique, et ce grâce à l'entremise des femmes. Quand on sait comment Saddam Hussein a confisqué toutes les instances du pouvoir et combien les libertés individuelles ont reculé en Irak depuis qu'il le détient, on peut se permettre de douter de la validité de ses propos. Saddam veut-il dévoiler à la face du monde la pureté de ses intentions démocratiques quand on aurait pu le croire plutôt prompt à museler toute contestation politique dans son pays ? Là réside peut-être le miracle de l'amour… ou de la diplomatie.
*
Durant son enfance, Margaret Mitchell a été bercée par des récits sur la guerre et sur les héros du Sud qui se sont battus jusqu'aux bouts de leurs forces. Elle a vécu les conséquences de la guerre de Sécession, et a voulu transmettre au monde entier ce que la Géorgie avait affronté.
Malgré toutes les horreurs que peut représenter l'esclavage, on ne peut s'empêcher de s'attacher à tous les personnages de cette histoire. Ils sont tous aussi différents les uns des autres, mais tous autant Sudistes du fond du cœur. Le livre traduit pourtant l'état d'esprit de l'auteur et de bon nombre de ses compatriotes sudistes : les noirs sont présentés comme des êtres inférieurs, souvent gentils et bêtas, voire violents. En effet, lors de la scène de l'agression de Scarlett près de sa scierie, ce sont des noirs qui l'agressent. Son mari et ses compagnons organisent une expédition punitive et l'allusion aux « bienfaits » du Ku Klux Klan est claire. D'ailleurs, lors du tournage du film, la production choisit, afin d'éviter d'éventuelles émeutes, de ne pas donner les rôles des agresseurs à des comédiens noirs.
La Rabouilleuse (titre de tournage et de ressortie). Le titre original d'exploitation cinématographique en France est Les Arrivistes. Les Arrivistes est un film franco-allemand de Louis Daquin, sorti en1960, adapté du roman
L’action est relativement étalée dans le temps puisque qu’elle débute en 1792 avec la présentation du père et grand-père des personnages principaux, le docteur Rouget habitant la ville d’Issoudun, et se termine en 1830.
Le docteur Rouget, malin et tyrannique, a su profiter de la Révolution française pour s’enrichir. Il a, de plus, épousé l’aînée de la famille Descoings, négociants qui se sont enrichis grâce à l’achat de biens nationaux, comme de nombreux personnages de la Comédie humaine (voir Eugénie Grandet). À sa mort en 1805, il dispose d’une grande fortune qu’il laisse dans sa quasi-totalité à son fils, Jean-Jacques, en déshéritant sa fille Agathe, émigrée à Paris.
Celle-ci a épousé Bridau, fonctionnaire intègre, honnête, qui voua sa vie à Napoléon. À la mort de son mari, Agathe Bridau se retrouve seule, avec peu de ressources pour élever ses deux fils Philippe et Joseph. Ses ennuis financiers suivront l’étoile napoléonienne.
Philippe, militaire dans l’âme, fait le bonheur de sa mère, tandis que Joseph, le cadet, futur grand peintre, la désole. Hélas, bon à rien hors des champs de bataille, Philippe se refusera à servir les Bourbons après la chute de Napoléon. Un voyage aux États-Unis le rendra violent, buveur, menteur et voleur.
Au plus fort de leurs problèmes d’argent, ils apprennent que leur oncle maternel, Jean-Jacques, est sous l’emprise d’une jeune et jolie paysanne,Flore Brazier, recueillie par leur père, et qui se surnomme « la Rabouilleuse » (en français régional, une personne qui agite et trouble l’eau pour effrayer les écrevisses et les pêcher plus facilement). Jean-Jacques n’ayant pas d’enfants, Agathe et Joseph se rendent à Issoudun pour tenter de récupérer une partie de la fortune qui leur est due. Ils échoueront à cause de leur naïveté et de leur honnêteté et fuiront Issoudun, Joseph ayant été accusé à tort de tentative de meurtre par l’amant de la Rabouilleuse.
Philippe, maintenant brouillé avec sa mère, tente également sa chance, avec plus de réussite. Il tue l’amant de Flore et oblige son oncle à épouser la Rabouilleuse. Son oncle meurt vite et Philippe épouse alors Flore. Il la tue par usure et dépendance aux vices parisiens. À la tête d’une fortune considérable après avoir été clochard, il réussit dans le monde et change de nom pour se donner le titre de comte, sans donner le moindre sou pour sauver sa mère malade. Il ne sait cependant anticiper les changements politiques et doit partir en Algérie, où il est tué. La fortune du père Rouget revient finalement à Joseph, alors artiste reconnu.
1948 :
Bernard-Henri Lévy, philosophe français.
La raison du truqueur est généralement la meilleure.
On se souvient avec effroi des images diffusées en février 2002 montrant le supplice de Daniel Pearl, ce journaliste américain enlevé puis décapité, à Karachi, par une bande de « fous de Dieu ». Hanté par le meurtre barbare du reporter du Wall Street Journal, à la fois juif et ami du monde arabo-musulman, Bernard-Henri Lévy a mené sa propre enquête. Celle-ci l'a conduit de Karachi à Londres, de Sarajevo à Dubaï, de Kandahar à Los Angeles et... Karachi. Il a remis ses pas dans les pas de la victime et de son bourreau. Il a retrouvé les témoins, les acteurs et les lieux. Il s'est plongé dans un monde de fanatismes et de passions sanglantes, de traques interminables, de manipulations périlleuses et de mensonges d'Etat. Il a côtoyé la nébuleuse terroriste dans ses ramifications les plus stupéfiantes, dans ses complicités les moins avouables. A chaque étape de cette immersion dans l'univers des nouveaux « possédés », deux questions : qui a vraiment tué Daniel Pearl ? Quel secret s'apprêtait-il à révéler quand ses assassins l'ont égorgé ? Bernard-Henri Lévy explore ces ténèbres en journaliste, en romancier, en philosophe. Son livre propose un tableau moderne du mal. C'est une descente vers les enfers où couvent, peut-être, nos prochaines apocalypses.
La vie sexuelle d'Emmanuel Kant de Jean-Baptiste Botul
*
1977 : René Goscinny, scénariste de bande dessinée français, co-créateur des personnages Iznogoud et Astérix (° 14 août 1926).
2000 : Roger Peyrefitte, écrivain, lauréat du prix Renaudot en 1945 pour Les Amitiés particulières (° 17 août 1907).
Ce que l'on croît de la vanité, résulte souvent d'un complexe d'infériorité.
L'intrigue tourne autour de Georges de Sarre, un garçon de quatorze ans envoyé dans un pensionnat catholique dans la France des années 1920. Faisant naturellement connaissance avec les autres garçons, il ressent tout de suite de l'intérêt pour Lucien Rouvère, contre lequel l'antipathique Marc de Blajan, essaie de le monter en l'informant de façon énigmatique que certains des élèves « peuvent sembler être bons, mais en fait ne le sont pas ». Georges est consterné quand il apprend que Lucien aime André Ferron. Il devient l'ami de Lucien mais, rempli de jalousie, essaie de détruire leur relation, et réussit finalement à faire renvoyer André par ruse.
Voyant que ses avances vers Lucien restent infructueuses, Georges entame une « amitié particulière », c'est-à-dire une amitié pleine de sous-entendus homosexuels, avec un élève de douze ans, le ravissant Alexandre (Alexandre Motier). Les prêtres qui dirigent l'école désapprouvent ce genre de relation, même si elle ne va pas plus loin que quelques baisers et des poèmes d'amour et ne rentre jamais dans le domaine sexuel. En dépit de condamnation apparente de la pédérastie, certains des prêtres dissimulent en eux les mêmes sentiments pédérastiques envers les garçons.
Un d'entre eux, le Père de Trennes, aime inviter des garçons à le rejoindre dans sa chambre la nuit pour boire quelques verres et fumer quelques cigarettes. Suite à la découverte par celui-ci de l'amitié particulière qui lie Alexandre et Georges, celui-ci, continuant à agir par ruse, fait renvoyer le Père de Trennes grâce une lettre anonyme. Cependant le Père Lauzon, ami de la famille d'Alexandre et protecteur du garçon, apprend leur relation et exige qu'elle prenne fin immédiatement.
Lauzon impose à Georges de renvoyer à Alexandre les lettres d'amour qu'il avait reçues de lui, ce qui, à l'époque du roman, signifiait la fin de la relation. Malheureusement, Alexandre ne peut pas se rendre compte que Georges a été forcé à agir ainsi - bien qu'en réalité ses sentiments à son égard n'aient pas changé - et met fin à ses jours.
On a loué cette œuvre pour son style élégant et la discrétion avec laquelle le sujet a été traité. Un exemple en est la question qu'Alexandre pose à Georges : « Georges, sais-tu les choses qu'il ne faut pas savoir ? »
2005 : John Fowles, romancier britannique auteur de Sarah et le lieutenant français porté avec succès à l'écran sous le titre La maîtresse du lieutenant français (° 31 mars 1926).
Depuis que son lieutenant français l'a abandonnée, Sarah est montrée du doigt par les villageois puritains de Lyme Regis qui la jugent irrémédiablement déshonorée et menacée de folie. Seul Charles Smithson ose l'approcher, fasciné par son impénétrable mystère. Pour la voir, il brave le scandale, met en péril ses fiançailles, risquant son bonheur et bouleversant tout le village.
.quelques images
un peu d'humour
la preuve, c'est que j'ai envie de faire une petite pause...
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