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vendredi 6 mai 2011

lecture commune... Stendhal - Lucien Leuwen

.lecture en cours... 

 Lucien Leuwen de Stendhal (Roman inachevé)

 723 pages
.résumé 

Lucien Leuwen, jeune polytechnicien issu d'une famille bourgeoise, est chassé de son école car il est soupçonné d’être un saint-simonien. Son père, richissime homme d’affaires parisien, lui permet de devenir sous-lieutenant, ce qui l’amène à partir pour Nancy. Il y rencontre madame de Chasteller, jeune et charmante veuve dont il tombe amoureux.
Stendhal peint le désenchantement de la carrière militaire vingt ans après l'épopée napoléonienne. Il évoque dans de nombreux passages le climat de suspicion des autorités militaires vis-à-vis des idées libérales, ainsi que la hantise d'une contagion carbonariste en France, y compris dans l'armée et les élites.
Stendhal nous livre un roman d'amour entre deux personnages que tout semble opposer: Lucien est un grand bourgeois de Paris qui a des affinités avec les républicains tandis que Mme de Chasteller est issue de la noblesse de province ultra-royaliste.
 Editeur :  le livre de poche
suivi de lecture :
p.12
Ainsi notre héros n'avait point le physionnomie à la mode, qui, à Paris, fait les trois quart de la beauté. Enfin, chose impardonnable dans ce siècle empesé, Lucien avait l'air insouciant, étourdit.

p.13 conseil du cousin 
Mais le monde te demandera des comptes, tôt ou tard, de la place qu'il t'accorde sur parole, à cause des millions de ton père. Si ton indépendance donne de l'humeur au monde, il saura bien trouver quelques prétextes pour te percer le coeur. Un beau jour il aura le caprice de te jeter au dernier rang. Tu auras l'habitude d'un accueil agréable ; je te vois au desespoir, mais il sera trop tard. Alors tu ressentiras la nécessité d'être quelque chose...

p.113
Je ne songe nullement au mariage ; j'aimerais mieux pour le moment la prison. Si je pensais autrement, mon père me déterrerait quelque banquière hollandaise enchantée de venir régner dans les salon de ma mère, et fort empressée d'acheter ces avantages avec un million ou deux, ou même trois.

p.144
Mon sort est-il donc de passer ma vie entre les légitimistes fous, égoïstes et polis, adorant le passé, et les républicains fous, généreux et ennuyeux, adorant l'avenir ?

p.150
Enfin, Lucien s'aperçut qu'après l'avoir suffisamment dulcifié par les compliments les plus flatteurs et les mieux faits, le comte l'accablait de questions.

p.208 - sur madame de Chasteller
C'était une âme simple, sans expérience des choses de la vie ni d'elle-même. Elle avait passé dix ans au couvent et seize mois dans le grand monde. Mariée à dix-sept ans, veuve à vingt, rien de ce qu'elle voyait à Nancy ne lui semblait agréable.

p.234
Leuwen avait profité de son cahier de papier blanc pour composer une seconde lettre qu'il trouva plus céladon encore et plus plate que celle qui était à la poste.


p.139



Marie-Henri Beyle dit Stendhal, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris, est un écrivain français de la première moitié du xixe siècle. Avant de signer Stendhal1, il a utilisé d'autres noms de plume, tels : Louis Alexandre Bombet2, ou Anastase de Serpière3.
Engagé dans l'armée en 1800, il occupa surtout des fonctions d'administration militaires comme durant la campagne de Russie en 1812. Amateur d'arts et passionné d'Italie où il effectua de nombreux séjours, il écrivit d'abord des essais esthétiques sous son vrai nom comme L'Histoire de la peinture (début 1817), mais c'est sous le pseudonyme de «  M. de Stendhal, officier de cavalerie » qu'il publia Rome, Naples, Florence en septembre 18174. Ce nom de plume est inspiré d'une ville d'Allemagne « Stendal », lieu de naissance de l'historien d'art et archéologue renommé à l'époque Johann Joachim Winckelmann, mais surtout proche de l'endroit où Stendhal vécut en 1807-1808 un moment de grande passion avec Wilhelmine de Grisheim. Ayant ajouté un H pour germaniser encore le nom, il souhaitait que l'on prononce « Standhal »5.
Ses romans de formation Le Rouge et le Noir (1830), La Chartreuse de Parme (1839) et Lucien Leuwen (inachevé) ont fait de lui, aux côtés deBalzacHugoFlaubert ou Zola, un des grands représentants du roman français au xixe siècle. Dans ses romans, caractérisés par un styleéconome et resserré, Stendhal cherche « la vérité, l'âpre vérité » dans le domaine psychologique, et campe essentiellement des jeunes gens aux aspirations romantiques de vitalité, de force du sentiment et de rêve de gloire.
.....
en savoir plus : 
le réalisme
Stendhal n'a pas seulement « appliqué » une certaine esthétique réaliste : il l'a pensée d’abord. Le réalisme de Stendhal c’est aussi la volonté de faire du roman un « miroir » c’est-à-dire un simple reflet de la réalité sociale et politique d’une époque dans toute sa dureté. Stendhal a d'ailleurs écrit que « le roman, c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin ».
Dans Racine et Shakespeare, il assigne pour devoir à l'art romantique de faire un art qui sera en adéquation avec les goûts et tendances des peuples. Le réalisme de Stendhal c’est d’abord la volonté de peindre des faits capables d’intéresser ses contemporains (Monarchie de juillet dans Lucien LeuwenRestauration dans Le Rouge et le Noir, défaite et retour des Autrichiens dans La Chartreuse de Parme).
En revanche, Stendhal dépeint avec un grand souci de réalisme psychologique, les sentiments des personnages principaux. Il s’inspire même souvent des théories relatives à l’amour de son traité De l’amour et essaie de faire œuvre de psychologue rigoureux.
Son ami de longue date Prosper Mérimée le considérait comme un remarquable observateur du cœur humain11. Et les sentiments amoureux sont dépeints avec beaucoup de soin : le narrateur expose longuement la naissance de la passion amoureuse et ses péripéties, que ce soit entre Mme de Rênal et Julien, Julien et Mathilde de La Mole, Lucien Leuwen et Mme de Chasteller ou Fabrice et Clélia.
L’autre limite du « réalisme » de Stendhal tient au romanesque, qui traverse tous ses romans. Le héros stendhalien est une figure romanesque. Le personnage de Julien est intelligent, ambitieux jusqu’à la folie, et nourrit une haine profonde pour ses contemporains. Fabrice est un jeune homme exalté et passionné. Lucien Leuwen est idéaliste et bien fait de sa personne. Ces personnages ont souvent à peine 20 ans.
bibliographie : 

challenges


et voilà, l'amie George vient tout juste de créer le challenge... inscrite bien entendu...
http://leslivresdegeorgesandetmoi.wordpress.com/2011/05/07/challenge-stendhal/
.










autres lecteurs : 

merci encore Alain pour m'avoir entraîné dans une relecture si riche... 



6 commentaires:

Les Livres de George a dit…

ah zut je ne savais pas que vous aviez(toi et d'autres, non je ne mets pas à te vouvoyer tout à coup!) organisé une lecture ! Et si j'organisais un challenge Stendhal ??? tu me donnes envie de le relire !

mazel a dit…

pas trop tard George,
c'est Rotko, sur le forum grain de sel

http://grain-de-sel.cultureforum.net/t1148p60-stendhal#198070

qui me l'a proposé quant il a vu que j'en parlai sur facebook...

tu peux bien sûr te joindre à nous, et si tu organise un challenge Stendhal... ça tombe bien, je pense m'offrir l'intégrale...

En tout cas pour Lucien Leuwen, j'adore !

bises

Alex Mot-à-Mots a dit…

Tiens, j'aime beaucoup cet auteur, et cela me rappelle que je n'ai toujours pas lu ce pavé.

mazel a dit…

c'est très romanesque... et pas mal du tout Alex, en fait grand plaisir à le relire.
Si tu le veux, je te l'enverrai.
bises

Karine:) a dit…

J'aime beaucoup Stendhal (du moins ce que j'en ai lu). Je n'ai pas encore lu celui-ci par contre... il est sur ma liste, comme les autres!

mazel a dit…

bonjour Karine,
vraiment très intéressant. Surtout aimé la deuxième partie, bien moins romantique et plus historique.
Mais pour le moment, pas de compte-rendu... j'attends que tout le monde l'ai terminé.
Par contre, si tu as dans l'idée de le lire, va donc t'inscrire chez George... pas de date de fin de challenge, et puis bien agréable de faire des lecture commune.
bises