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mardi 24 mai 2011

Fred Vargas - l'armée furieuse

L'armée furieuse - 430 pages

de Fred Vargas

 de son vrai nom Frédérique Audoin-Rouzeau, née le 7 juin 1957 à Paris, est une femme de lettres française. Auteur de romans policiers à fort succès, elle a choisi, avec « Vargas », le même pseudonyme que celui de sa sœur jumelle Joëlle, peintre contemporaine connue sous le nom de Jo Vargas. Ce pseudonyme fait référence à Maria Vargas, personnage joué par l'actrice Ava Gardner dans le film La Comtesse aux pieds nus.



  • (18 mai 2011) -Chemins Nocturnes -http://www.viviane-hamy.fr/a-paraitre.asp
  • Au cœur de la Brigade criminelle, le commissaire Adamsberg vaque à ses occupations. Même si Veyrenc, son ancien rival des Pyrénées, hésite encore à revenir, le reste de l’équipe évolue paisiblement : Rettancourt reste la grande « génératrice d’énergie », le chat dit « La Boule » dort toujours sur la photocopieuse, Danglard avec son verre de vin blanc développe un immense savoir, Mercadet est toujours à moitié endormi, Froissy fait des allers-retours entre sa réserve de nourriture et son bureau.
  •  Normandie#Blason de la NormandieUne petite dame âgée attend le commissaire sur le trottoir, elle vient de Normandie. Ils n’ont pas rendez-vous, mais il n’y a qu’à lui qu’elle veut parler. Une nuit, dans son village, sa fille a vu « l’Armée furieuse », c’est-à-dire une cohorte de morts vivants qui vient enlever les pires personnes des environs. Meurtriers, voleurs, tous ceux qui n’ont pas la conscience tranquille se sentent menacés.
  •  Cette vieille légende est le signe que de multiples assassinats vont se produire. Loin de sa circonscription, Adamsberg va pourtant accepter d’aller enquêter sur place, dans le village terrorisé de superstitions et de rumeurs sauvages. Aidé de la police locale, de son fils (qu’il a découvert dans Un lieu incertain), et de quelques complices, il tentera de protéger les mauvaises personnes contre le mauvais sort.

*

citation  :
p.76
"Ici, c'est comme partout, il y a beaucoup de têtes creuses qui ont vite fait de se remplir de n'importe quoi, si possible du pire. C'est ce que tout le monde préfère, le pire. On s'ennuie tellement.
.

.mon commentaire : début de lecture : 20/05/11 - fin de lecture : 21/05/11

Comme d'habitude, Fred Vargas sort un nouveau polar et j'achète les yeux fermés... une habitude donc. Donc cette fois encore j'ai succombé.
Retrouvé avec plaisir le commissaire Adamsberg et son équipe, et maintenant son fils... qui semble devoir intervenir également désormais.

De nouveau, Vargas s'appuie sur une légende normande (bien que cette légende soit assez commune à de nombreuses régions). Une armée de défunts conduit par un seigneur, saisissant les crapules et les retranchant du monde.

L'assassin va utiliser cette légende pour assouvir sa vengeance...

Bien aimé cette histoire, malgré que le coupable soit assez probable, mais "un je ne sais quoi" fait que je suis restée sur ma faim... avec une vague impression de bâclé, que je n'ai encore jamais eu avec Vargas. 

Possible que je me lasse des "polars" en ce moment.

 note :  moyen, se laisse lire, sans plus

Curiosité de lectrice...


L'armée des morts

Au xiie siÈcle apparaît pour la première fois un récit surprenant, fait par un prêtre de Bonneval, mais que l'on retrouvera de nombreuses fois dans le folklore européen. Dans la nuit du 1er janvier 1091, ce prêtre qui revenait d'une visite à un malade entend le fracas d'une « armée » constituée de groupes divers : d'abord une troupe d'anonymes, de gens ordinaires, de piétons parmi lesquels il reconnaît des voisins récemment décédés ; puis une troupe de fossoyeurs portant des êtres monstrueux sur des civières ; des femmes à cheval sur des selles à clous ; vient ensuite une armée de clercs et de moines, d'abbés, d'évêques, parmi lesquels encore on reconnaît des morts. Pour finir, l'immense troupe de chevaliers noirs et crachant le feu sur des chevaux énormes, où le témoin effrayé compte aussi de récents défunts ; ceux-là symbolisent ces chevaliers maudits, qui sèment à l'époque leur sauvagerie, et que l'Eglise condamne. Cette troupe furieuse est réputée être la mesnie (la famille de chevaliers qui entourent un seigneur) Hellequin, nom d'origine germanique qui désigne une armée d'hommes libres.

Hellequin. - Ce personnage qui appartient au folklore médiéval conduit une troupe dedémons (la mesnie Hellequin). On voit par exemple, Hellequin conduire le charivari dans le roman de Fauvel. Mais cela reste une figure assez mystérieuse et beaucoup d'études ont été consacrées à son origine. Son nom lui-même est l'objet d'interrogations. G. Raynaud, le rapproche de celui du comte Hernequin, personnage d'une chanson de geste, aussi bien que de celui de Arlequin, personnage de la commedia dell'arte. Paulin. Paris, cherchait l'origine de ce nom dans une autre chanson de geste, celle de Vivien d'Aliscans. Quant à la thématique proprement dite de la mesnie Hellequin, elle semble pouvoir être rattaché au thème d'origine germanique de la chasse sauvage et des armées aériennes conduites parOdin. Parfois Hellequin est un doublet d'Arthur, lui aussi supposé conduire une chasse. D'autres traditions rattachent la mesnie Hellequin à une armée de revenantsque l'on croiserait à l'occasion à la lisière des forêts, à l'image des sylvains de l'Antiquité. (illustration "Menée Hellequin" dans le ciel des Vosges)


pour en savoir encore plus

Poème du comte Hernequin

 http://www.cosmovisions.com/textHernequin.htm


autres lecteurs :


*

revue de presse

Fred Vargas, reine du réel fantastique




Elle est de retour avec "L'armée furieuse". Du Fred Vargas pur jus. Fascinant
.


Fred Vargas, reine du réel fantastique
"L'armée furieuse", de Fred Vargas (éditions Viviane Hamy). Photo : Fred chez elle à Paris, début mai. Il y a du Dino Buzzati dans son onzième "rompol". © Louise Oligny pour "Le Point"
Devinette : savez-vous comment on fait entrer dix Basques dans une Smart ? On leur dit que c'est impossible. Fred Vargas n'est pas d'origine basque, mais en a le tempérament. Voyez comment cette Mère Courage se bat sur tous les fronts contre l'inéluctable pour défendre Cesare Battisti, qu'elle pense depuis toujours victime d'une grave erreur judiciaire. Sans effet de manches, sans racolage médiatique, elle poursuit son chemin. Tout le monde ignore qu'elle revient à peine d'un quatorzième voyage au Brésil, où elle tente chaque fois de remonter le moral de son ami emprisonné et de soulever tant bien que mal l'infernale chape de plomb de cet imbroglio sans fin. Quoi qu'on pense de cette affaire, quand bien même serait-on convaincu de l'activisme de Battisti dans l'Italie des années soixante-dix, on a tort de sourire en songeant au combat tenace que mène Vargas depuis si longtemps. Si la tradition de l'intellectuel engagé venait à se perdre dans notre pays, c'est un peu du génie français qui déclinerait. Et puis, ne pas oublier qu'avant de devenir une championne du roman policier Fred Vargas fut une éminente archéozoologue doublée d'une spécialiste mondiale de la peste. Cela ne lui enlève pas sa subjectivité et sa passion, mais lui ajoute un supplément de rigueur et de cartésianisme.
Furieusement captivant
Et la littérature dans tout ça ? Elle se porte visiblement très bien : "Il y avait des petites miettes de pain qui couraient de la cuisine à la chambre, jusque sur les draps propres où reposait la vieille femme, morte et bouche ouverte." C'est la toute première phrase de son onzième "rompol". La petite musique vargasienne est encore au rendez-vous et ses aficionados vont être comblés. Car L'armée furieuse recèle tous les ingrédients de l'étonnant festin qu'elle nous sert depuis 2001, année du coup de maître Pars vite et reviens tard. Cette fois-ci, le très allumé commissaire Adamsberg se retrouve confronté à une légende millénaire, celle de l'armée furieuse du seigneur Hellequin qui reviendrait aujourd'hui capturer les âmes des méchantes gens. Autant dire que les habitants d'un petit village du Calvados n'en mènent pas large et claquent des dents lorsque le crépuscule reprend ses droits... Mais vous n'en saurez pas plus. Car il faudrait être criminel pour raconter les détails d'une intrigue policière et nous n'avons nulle envie d'être interrogé à notre tour par les sbires d'Adamsberg, l'inénarrable Danglard, Pic de La Mirandole des commissariats, ou Veyrenc, prince de l'alexandrin et François Villon de la main courante. Ce qui ne cesse de fasciner chez Vargas, c'est son exceptionnelle aptitude à faire convoler réel et fantastique. Il y a du André Hardellet et du Dino Buzzati dans cette prouesse littéraire. "La forêt est remplie d'âmes de morts et de démons. Je les ai entendus dire et crier Nous avons déjà le prévôt d'Arques, nous allons nous emparer de l'archevêque de Reims. À cela je répondis : Imprimons sur notre front le signe de la croix et avançons en sûreté." Nous vous laissons imaginer la tête du fonctionnaire chargé de taper les dépositions. Et le sourire de celle qui, des nuits durant, échafaude ces histoires à ne pas dormir debout. - http://www.lepoint.fr/livres/fred-vargas-reine-du-reel-fantastique-20-05-2011-1333118_37.php

***
en vaguant sur le net, pour satisfaire ma curiosité, je suis tombée par hasard sur un très beau site... celui d'un graveur... et j'ai adoré !
Si vous avez envie de le découvrir, simple, un clic sur le lien

7 commentaires:

Alex Mot-à-Mots a dit…

J'avais été un peu déçue par son précédent, alors, contrairement à toi, je ne me suis pas jettée sur le dernier.

mazel a dit…

bonjour Alex,
moins bizarre que le précédent, mais bien l'impression que Vargas a du mal à ne pas se mélanger les pieds dans son histoire, cousue de fil blanc.

En plus, avec son commentaire de fin, bien l'impression qu'elle se fiche totalement de ses lecteurs...

Et, entendu sur France Inter ou France culture (?), pas trouvée très sympatique... elle se prendrait la grosse tête que je n'en serais pas étonnée.

bref, un auteur qui va disparaître de ma bibliothèque.

bonne journée Alex
bises

argali a dit…

Merci pour tes recherches sur la légende qui soutient le roman. C'est très intéressant.
Contrairement à toi, j'ai beaucoup aimé. L'ambiance, le décor, les superstitions... et les personnages, assez uniques dans le monde du polar, j'aime ça.
Pas de déception pour moi.

mazel a dit…

tant mieux Argali, je deviens difficile en ce moment...
bises

Anonyme a dit…

Bonjour !

Merci pour la visite sur mon site, et votre appréciation !
Fervent lecteur de Vargas aussi, je partage vos appréciations
à bientôt !
jean pierre

mazel a dit…

Bonjour Jean-Pierre,
J'aime bien Vargas, mais j'avoue avoir encore eu plus de plaisir à visiter les sites qui en parlaient.
Et puis cette légende était si passionnante, que j'avais vraiment envie d'en savoir plus.
J'espère que nous nous croiserons de nouveau au rythme de lectures communes.
Amicalement;

mazel a dit…

Bonjour Jean-Pierre,
J'aime bien Vargas, mais j'avoue avoir encore eu plus de plaisir à visiter les sites qui en parlaient.
Et puis cette légende était si passionnante, que j'avais vraiment envie d'en savoir plus.
J'espère que nous nous croiserons de nouveau au rythme de lectures communes.
Amicalement;