Comptines assassines de Pierre Dubois

Une préférence pour Les musiciens de la ville de Brême, Barbe Bleue et Dracula ... moins par La vieille femme qui habitait dans un soulier, qui m'a semblé être un peu trop "moderne et écologique".

p.215
"on connaît le golem de Prague, le boucher de Hanovre, les sordides Burke et Hare d'Edimbourg, l'étrangleur de Boston, le dépeceur de Mons, Gand avait son Halewyn"...
"on connaît le golem de Prague, le boucher de Hanovre, les sordides Burke et Hare d'Edimbourg, l'étrangleur de Boston, le dépeceur de Mons, Gand avait son Halewyn"...

Ces nouvelles sont pour lui une sorte de « défouloir » et un amusement, la plupart de ses scénarios lui étant venus pendant la rédaction des encyclopédies. Elles contiennent toutes sortes de clins d’œil aux contes, mais aussi à Sherlock Holmes ou à Lewis Caroll. L'une de ses sources d'inspiration réside dans les ghost story, d'où son envie d’en écrire avec du second degré. Pierre Dubois pense à un troisième opus, et espère avoir le temps de le réaliser. Il a adopté un style d'écriture riche et proche de celui des auteurs du xixe siècle, qu'il qualifie lui-même d'« un peu chantourné, un peu maniéré »19.
Par ailleurs, il a participé à une anthologie consacrée au mythe du changelin chez les éditions Argemmios11..

Vous connaissez l'histoire de la Belle au bois dormant. Mais imaginez un instant qu'une fée mutine et joliment perverse se soit subrepticement glissée dans la chambre de la petite princesse, après le départ de ses consoeurs, modifiant le sortilège. La belle enfant sera délivrée de son long sommeil par un Prince, qui l'initiera à l'amour et au plaisir dans la douleur, l'emmènera dans son royaume, où, avec des centaines d'autres jeunes esclaves, elle assouvira les désirs et les fantasmes d'une bien étrange Cour...

Il était une fois, au temps où les princes n'épousaient plus des bergères mais se pacsaient aux bergers, des contes de fées noirs à souhait. Cendrillon est victime des pulsions sexuelles d'un prince héritier, la Belle au bois dormant, l'otage pathétique d'un époux déséquilibré. Derrière Peter Pan se cache un dangereux innocent, derrière le Petit Chaperon rouge une machiavélique enfant. Pour résoudre une série de meurtres, Blanche-Neige fait appel à un détective spécialiste des nains de jardin... Pierre Dubois se livre à une réécriture diabolique des contes ayant bercé notre enfance. Issus du mariage improbable de personnages de Grimm avec le roman policier, ces Contes de crimes font autant rire que frissonner...
p.215
"on connaît le golem de Prague, le boucher de Hanovre, les sordides Burke et Hare d'Edimbourg, l'étrangleur de Boston, le dépeceur de Mons, Gand avait son Halewyn".
"on connaît le golem de Prague, le boucher de Hanovre, les sordides Burke et Hare d'Edimbourg, l'étrangleur de Boston, le dépeceur de Mons, Gand avait son Halewyn".
Dans la culture hébraïque, la première apparition du terme golem se situe dans le Livre des Psaumes : « Je n’étais qu’un golem et tes yeux m’ont vu » (139, 16)1. C’est alors un être inachevé, une ébauche.
Dans la kabbale, c’est une matière brute sans forme ni contours. Dans le Talmud, le golem est l’état qui précède la création d’Adam.
Friedrich Heinrich Karl "Fritz" Haarmann (25 Octobre 1879 – 15 Avril 1925), aussi connu comme le Boucher d'Hanovre et leVampire d'Hanovre était un tueur en série allemand dont on pense être le responsable du meurtre de 27 garçons et jeunes hommes entre 1918 et 1924. Il fut déclaré coupable de 24 meurtres et exécuté.
L'histoire vraie de William Burke et William Hare, deux immigrés irlandais coupables de plusieurs crimes à Edinburgh entre 1827 et 1828. Ils revendaient ensuite les cadavres à l'Edinburgh Medical College, qui les utilisaient pour leurs dissections.

Albert Henry DeSalvo surnommé l'Étrangleur de Boston (3 septembre 1931 - 25 novembre 1973) est un tueur en série qui aurait étranglé treize femmes entre 1962 et 1964, à Boston, à leur domicile (le plus souvent des appartements), après les avoir violées au moyen d'objets et mis en évidence leurs corps afin que leur découverte choque le public . Il aurait également été le Mesureur, période pendant laquelle il aurait pénétré au domicile même de femmes, leur faisant miroiter le métier de mannequin et flattant leur ego afin qu'elles le laissent rentrer chez elles.
Que ce soit en tant que Mesureur ou Étrangleur, il réussit à se jouer des femmes par son audace et sa répartie, se déplaçant à leur domicile mais sans jamais planifier à l'avance, seulement guidé par ses pulsions.
Il est arrêté par la police et condamné à l'emprisonnement à perpétuité. Il meurt poignardé en 1973 dans la prison de Walpole, Massachusetts, assassiné dans sa cellule par ses codétenus. Néanmoins, un doute persiste sur sa culpabilité.
Les analyses ADN faites en 2001 sur la dernière victime de l'Étrangleur de Boston écartent la piste DeSalvo. En effet la police scientifique de Boston a trouvé des traces d'ADN de deux individus sous les ongles et le sous-vêtement de la victime, aucun des deux n'est Albert DeSalvo. L'affaire de l'étrangleur de Boston n'a jamais été élucidée et personne n'a été jugé pour ces meurtres. À ce jour l'enquête est toujours ouverte.

On attribue au dépeceur de Mons cinq meurtres. L'identité du tueur – pour autant que les meurtres en question soient véritablement l'œuvre d'un seul et même individu – demeure à ce jour inconnue, malgré la création pour les besoins de cette enquête d'une cellule baptisée la cellule Corpus.
Des restes humains ont été découverts dans la région de Mons entre mars 1997 et avril 1998, souvent dans des sacs poubelles. La mutilation systématique des corps a rendu difficile leur identification. Les sacs poubelles ont été retrouvés dans des lieux aux noms évocateurs : chemin de l'Inquiétude, rue du Dépôt, dans la Haine (rivière), rue de la Trouille, etc. En plus des corps, on a découvert dans les sacs des sous-vêtements de couleurs vives.

Cet épisode n'apparaît pas dans le Nouveau Testament, mais à partir du ive siècle, le nom de Bérénice (« Βερενίκη »Berenikê, mot macédonien signifiant « qui porte la victoire2, latinisé en « Véronique », est donné à une femme anonyme guérie miraculeusement par Jésus dans les Évangiles synoptiques.
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