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lundi 18 avril 2011

Claude Izner - Le petit homme de l'Opéra

Le petit homme de l'Opéra de Claude Izner 





mon commentaire : début de lecture 17/04/11 -  fin de   lecture 

20/04/11
 lire un roman de Claude Izner est toujours un plaisir délicat... un voyage dans le XIXème, plein de surprise et de découverte... toujours bien écrit, toujours original et bien dans le ton de l'époque, et l'humour est présent... que demander de plus que de se laisser porter par le plaisir de lire...et relire...

Dans le Paris trépidant de la fin du XIXe siècle, l'ombre de la mort rôde sous la flamboyante coupole de l'Opéra. Parmi les rats et les étoiles, un petit homme méprisé de tous, rongé par la colère, est tapi dans l'ombre. Lorsque le prétendant d'une diva meurt au cours d'un mariage champêtre, tous croient à un malheureux accident. Mais bientôt, les morts s'accumulent... Victor Legris et Joseph Pignot, le truculent duo de la librairie Elzévir mènent cette fois l'enquête dans le dédale des coulisses du palais Garnier. Du Paris foutraque des forains aux ors de l'Opéra, la nouvelle affaire des limiers les plus gouailleurs de la Ville lumière les entraîne à toute vapeur dans une étrange danse macabre.
  • Les courts extraits de livres28/05/2010
Jeudi 11 mars 1897


Au fil des ans, la ville ne cessait de croître et de rejeter en vrac à sa périphérie tout ce qui l'encombrait. Elle y accumulait quantités de garnis, de bouges, de taudis, de fermes moribondes, enclavés par les noeuds ferroviaires et les glacis des fortifications. La rue de Charenton incarnait la digne illustration de ces hoquets libérant les artères citadines de sécrétions indésirables. Y accédait-on de Paris qu'on y recensait des hôtels borgnes, de maigres boutiques au parfum ranci, des caravansérails et des bastringues à deux sous où danser n'était qu'un prélude à des ébats plus sensuels. L'accostait-on via Vincennes que l'on percutait le chemin de fer de ceinture et celui du Paris-Lyon-Marseille après avoir franchi des fossés, fiefs des orphéons militaires qui répétaient le samedi. On escaladait des talus semés de détritus, de traverses à moitié calcinées, de vieux wagons de bois démantelés, un vrai paradis pour les mioches, les clochards et les chiens errants. Une roulotte avait élu domicile en contrebas.


Dans cette terre d'incertitude, loin des immeubles bourgeois, la nuit endeuillait les terrains vagues et l'horizon fumeux des voies ferrées. Pelotonnée sous son toit moussu piqueté d'herbes folles, la maison ressemblait à un porc-épic. Elle tenait bon, contre vents et marées, coincée entre le cimetière des concessions perpétuelles et la manufacture de cigarettes des tabacs de La Havane. Une fenêtre aux vitres fêlées donnait sur une sente qui se transformait en bourbier les jours de pluie. On débouchait directement dans la cuisine par une porte fissurée située à l'arrière d'un jardin en friche ceint d'un muret. Par dérision, les habitants du coin l'avaient baptisée L'îlot Trésor.-http://www.lechoixdesbibliothecaires.com/livre-89338-le-petit-homme-de-l-opera.htm

l'arme du crime
Claude Izner  est le pseudonyme de deux soeurs, Liliane Korb et Laurence Lefèvre. Liliane a longtemps exercé le métier de chef-monteuse de cinéma, avant de se reconvertir bouquiniste sur les quais de la Seine, qu'elle a quittés en 2004. Laurence a publié deux romans chez Calmann-Lévy, Palis-Lézarde en 1977 et Les Passants du dimanche en 1979. Elle est bouquiniste sur les quais. Elles ont réalisé plusieurs courts métrages et des spectacles audiovisuels. Elles écrivent ensemble et individuellement depuis de nombreuses années, tant pour la jeunesse que pour les adultes. Les enquêtes de Victor Legris sont aujourd'hui traduites en sept langues.


Ce qu'il faut savoir sur la série



Les enquêtes de Victor Legris débutent en juin 1889, alors que l’Exposition Universelle bat son plein. La tour Eiffel, qui vient d’être inaugurée, en est la principale attraction. Victor est libraire rue des Saints-Pères. Passionné par son métier, il est également attiré par la photographie naissante et par la résolution d’énigmes. Il devient enquêteur pour protéger Kenji, son associé, qu’il considère comme son père.


Pour cette série, forte en 2009 de huit volumes, les auteurs s’appuient sur des faits divers étranges, en général étonnants mais réels, qui nourrissent une intrigue, d’une excellente facture, impliquant de près ou de loin des proches de Victor. Parallèlement à ces enquêtes, Claude Izner développe une véritable saga domestique avec une augmentation significative du microcosme familial. Chaque livre est aussi le prétexte pour explorer un quartier pittoresque, pour en faire une visite très documentée. Cette série se distingue par la qualité et la précision quant à la reconstitution de l’époque, par la richesse des descriptions. Le style, l’écriture, la richesse du vocabulaire et des images lui donnent une tonalité particulière, une authenticité peu commune. - source : http://www.k-libre.fr/klibre-ve/index.php?page=livre&id=925
bibliographie : Les Enquêtes de Victor Legris


  • 2003 : Mystère rue des Saints-Pères, Éditions 10/18, n° 3505 (Prix Michel LEBRUN en 2003),
  • 2003 : La Disparue du Père-Lachaise, Éditions 10/18, n° 3506,
  • 2003 : Le Carrefour des Écrasés, Éditions 10/18, n° 3580,
  • 2004 : Le Secret des Enfants-Rouges, Éditions 10/18, n° 3682,
  • 2005 : Le Léopard des Batignolles, Éditions 10/18, n°3808,
  • 2006 : Le talisman de la Villette, Éditions 10/18, n°3941,
  • 2008 : Rendez-vous Passage d'Enfer, Éditions 10/18, n°4100,
  • 2009 : La Momie de la Butte-Aux-Cailles, Éditions 10/18, n°4186.
  • 2010 : Le Petit homme de l'Opéra, Éditions 10/18, n°4345
Cette série a pour héros Victor Legris, libraire, dans le Paris des années 1880-1890. Parmi les autres personnages, citons Kenji Mori, père adoptif de Legris et son associé, Iris, fille de Mori, Tasha, peintre et épouse de Legris, Joseph, commis de librairie et friand de compte-rendus d'affaires criminelles dans les journaux, et époux d'Iris.
La série est en outre l'occasion de croiser des personnages historiques réels, parmi lesquels, au premier rang, Henri de Toulouse-Lautrec, mais aussi Alphonse BertillonLa GoulueRavacholPaul Verlaine, etc.
revue de presse :
Curiosité de lectrice...Challenges et défis littéraireschallenges
Armoiries75 Paris

Fichier:Camille Pissarro 002.jpgL’Opéra Garnier, ou Palais Garnier, est un des éléments structurants du 9e arrondissement de Paris et du paysage de la capitale française. Situé à l'extrémité de l'avenue de l'Opéra, près de la station de métro du même nom, l'édifice s'impose comme un monument particulièrement représentatif de l'architecture éclectique et du style historiciste de la seconde moitié du xixe siècle et s'inscrit dans la continuité des transformations de Paris menées à bien par Napoléon III et le préfet Haussmann.
Fichier:Paris - Inaugurition de l'Opéra 1875.jpgCette construction a longtemps été considérée comme l'« Opéra de Paris », mais depuis l'ouverture de l'Opéra Bastille en 1989, on la désigne par le seul nom de son auteur : Charles Garnier. Les deux sites sont aujourd'hui regroupés au sein de l'établissement public, industriel et commercial « Opéra national de Paris ».
Cet opéra fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 octobre 1923
Le Palais Brongniart anciennement appelé Palais de la Bourse est un édifice entouré d'un péristyle de style corinthien, qui accueillait la Bourse de Paris. Il est situé dans le quartier Vivienne, dans le 2e arrondissement de Paris.
La Foire du Trône est une fête foraine parisienne, dans le XIIe Arrondissement, autrefois également appelée « Foire aux pains d’épices » avant son déplacement dans le bois de Vincennes. Son organisateur est Marcel Campion.
En 957, l’abbaye Saint-Antoine (abbaye Saint-Antoine-des-Champs) obtint le droit de vendre une sorte de pain d'épices durant la Semaine sainte en souvenir de leur saint patron vers l’emplacement de l'actuelle place de la Nation (anciennement appelée place du Trône), et le long de l’avenue du Trône et du cours de Vincennes. Cette foire fut déplacée en 1965 à la Pelouse de Reuilly dans le bois de Vincennes (12e arrondissement de Paris), où elle se tient chaque année depuis durant une période de deux mois en avril et mai.

 l'arme du crime...
Recette Cuisinevoir la recette chez l'amie  Sandra Avital 

.Où il est question de "bascule à Charlot"... envie d'en savoir plus sur cette expression...


La guillotine fut baptisée initialement « Louisette » ou « Louison » (inspiré du chirurgien royal Antoine Louis qui a préconisé la mise au point d’une machine à lame oblique), avant de prendre son nom définitif (au grand désespoir du docteur Guillotin).

Pendant la Révolution française, elle fut surnommée le grand « Rasoir national », le « Moulin à silence », la « cravate à Capet », la « Mirabelle » (par rapprochement à Mirabeau), « l’Abbaye de Monte-à-Regret »134, le « Vasistas », la « Veuve » (par les escrocs) ou la « raccourcisseuse patriotique ».
Au xixe siècle, on la surnommait la « Lucarne » et au xxe siècle le « Massicot » ou la « Bécane » (ces deux derniers termes étant employés par les bourreaux), ou encore les « Bois de Justice ».
Le terme de « Bascule à Charlot » a été également utilisé en référence au premier exécuteur à l’avoir employée : Charles Sanson, celui de « Veuve à Deibler » fait référence à la lignée de bourreaux qui succéda aux Sanson, les Deibler père et fils.
Lorsque les exécutions avaient lieu place de la Roquette, on a appelé la guillotine « l’abbaye de Saint-Pierre », jeu de mots sur les cinq pierres en croix qui marquaient son emplacement (et que l’on peut toujours voir).
Louis-Ferdinand Céline surnommait la guillotine « le prix Goncourt des assassins ».
Les assistants de l’exécuteur des hautes œuvres étaient surnommés « accordeurs de piano » (possible référence à Tobias Schmitt, créateur de la première guillotine et qui était un facteur de clavecins ?).
Voici quelques expressions populaires, relatives à la guillotine et à son usage :
  • Accomplir une action qui va immanquablement entraîner la peine capitale (c’est-à-dire risquer la peine de mort) :
    • Y aller... (du cigare, de la tronche, du gadin, du citron, du chou, ...) et, généralement autres substantifs signifiant la tête.
    • Aller... (comme précédemment, accompagné des mêmes substantifs), sans le « Y », signifie : subir le châtiment suprême.
  • Aller à son châtiment se dit :
    • Aller... (à la butte, à l’abbaye du Monte-à-Regret, au rasoir, au coiffeur, à la veuve, marier (ou épouser) la veuve, passer à la découpe, ...).
  • Subir le châtiment se dit :
    • Éternuer dans la sciure, dans le bac, dans la bassine...
    • Se faire raccourcir... d’une tête, de 30 centimètres...
    • Se faire décolleter la gargane, couper le sifflet, ou le kiki...(s’emploie aussi pour « se faire égorger »).
    • Mettre (ou passer) la tête (ou autre mot d’argot signifiant tête) dans la lunette, au guichet...
  • Se faire photographier... Cette expression vient du fait que l’aide exécuteur (celui qui tire la tête du condamné au travers de la lunette) est surnommé le « photographe ».


.lire aussi :
.
autres lecteurs : 


goodreads :


système de notation : 

************** innoubliable, coup de coeur


 excellent
 très bien
  bien
 moyen
 se laisse lire, sans plus
 bof ! pas génial
 nul 

















quelques images :
....

4 commentaires:

Oncle Paul a dit…

Bonjour Annie
j'aime beaucoup cette série, avec la reconstitution du Paris de la fin des 1800 et surtout le duo Victor Legris et Joseph, des libraires. Quelle belle profession !, malheureusement en voie de disparition.
Bonne semaine

mazel a dit…

bonjour Oncle Paul,
oui, moi aussi j'aime cette série... je me demande si elle sera un jour regroupée chez omnibus ou bouquins...
une plongée dans l'histoire vraiment agréable.
bonne journée à toi aussi
bises

Oncle Paul a dit…

Je pencherai plus plus pour Omnibus, puisqu'il s'agit du même groupe éditorial. Mais pour cela il faudra attendre ou suggérer à l'éditeur.
Bises itou

mazel a dit…

c'est probable Oncle Paul, je guette... tout comme pour Parot... et quelques autres.

En plein rafraîchissement de ma bibliothèque... classique (pléiade) et polardeuse (omnibus, masque,).

bises