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mardi 6 septembre 2011

challenge "littérature juive" : l'humour

l'amie George nous conseille un livre plaisant, et délassant.
Dieu soit loué de Victor Malka


Classé alphabétiquement par mots-clés, ce livre rassemble quelque 3000 anecdotes, historiettes, mots d'esprit et histoires drôles sur les juifs.
De nombreux thèmes sont illustrés de manière ludique tout au long du volume tels que les relations entre pères et fils, les mères juives, l'amour ou encore les Bar Mitzva.


voir son article : http://leslivresdegeorgesandetmoi.wordpress.com/2011/09/03/dieu-soit-loue-le-dictionnaire-de-lhumour-juif-victor-malika/#comment-23794

Détails sur le produitJe ne l'ai pas lu, mais je suppose que c'est dans le même genre que La bible de l'humour juif de Marc-Alain Ouaknin, 
Plusieurs grands écrivains, comme Saul Bellow ou Isaac Bashevis Singer, ont illustré l’humour juif dans la littérature américaine, sans oublier Woody AllenPierre Dac,


PUFSur le thème de l'humour juif, je pense que ce livre est certainement le plus intéressant à lire...pour comprendre... « Rire pour ne pas pleurer » : l’humour juif est un mécanisme de défense, dans lequel l’autodérision tient une place importante. Cet ouvrage éclaire l’origine de nombre d’histoires juives en rappelant les conditions de vie, les persécutions affrontées par les Juifs, et en décrivant leurs aspirations, différentes selon les pays et les époques. 
Ce livre, qui passe en revue les principaux thèmes et personnages de l’humour juif, à travers un recueil de ses histoires les plus savoureuses, des plus classiques aux moins connues, permettra au lecteur d’apprécier pleinement une forme de pensée qui inspira à Freud, dans Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient, des pages célèbres.

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L’humour juif construit alors une typologie de «profils psychiques et moraux» : le shlemiel (le maladroit),  le shlimazel  (le malchanceux), leh’outzpedik (l’insolent, le culotté, l’effronté), le shnorrer (le mendiant), lepotz (le sot), le kre’tzer (le plaintif), la yah’né (l’épouse acariâtre), leknacker (le vantard), le shloupen (le rabat-joie), etc. 
On les repère très bien dans les films des Marx Brothers, de Jerry Lewis, de Woody Allen, et dans les blagues ci-dessous. Et comme le dit très malicieusement Gérard Rabinovitch, «au cœur des fêtes juives, Roch Hachana et Kippour la semaine dernière, Souccot, la fête des Cabanes, à partir de mercredi, n’est-ce pas aussi l’occasion de rire de tout ?» Oui, mais «pas avec tout le monde», comme le recommandait le goy Desproges. Oui, mais «pas n’importe comment», lui répondrait un juif. - 
http://www.liberation.fr/vous/01012291382-humour-juif-un-petit-coin-d-autoparodie



L’humour juif est l’humour des Juifs sur le monde et sur eux-mêmes. Remontant à la Torah, aux Talmuds et au Midrash, il s’est diversifié selon les époques, les conditions socio-politiques, et les lieux dans lesquels se sont retrouvées les diverses communautés juives.
Actuellement, l’« humour juif » fait généralement référence à une forme plus récente, dont le centre était situé en Europe de l’Est, et s’est particulièrement développé aux États-unis : les Juifs y sont fortement représentés, que ce soit dans le vaudeville, la stand-up comedy, les films, et la télévision.
Ce dernier humour, à base d’histoires drôles et d’autodérision, est fréquemment empreint des stéréotypes des Juifs sur eux-mêmes ou des autres sur eux. Aussi certaines histoires drôles juives ressemblent-elles superficiellement à nombre d’« histoires juives », racontées par des non-Juifs, qui sont souvent en fait simplement antisémites.
les thèmes
  • La religion est une source classique : interprétation des règles du chabbat, opinions de rabbin, incidents à la synagogue, relations avec les autres religions, les sujets abondent.
  • La mère juive, décrite comme abusive et persuadée que son fils est le meilleur, est un grand classique, qui a d’ailleurs donné lieu à une pièce intitulée Comment devenir une mère juive en 10 leçons, de Paul Fuks, d’après Dan Greenburg.
  • L’argent et le commerce - thèmes éculés des plaisanteries antisémites - se retrouvent aussi dans l’humour juif (parmi celles citées par Joseph Klatzmann dans L’humour juif, cette simple phrase d’une ironie amère : « Dieu aime les pauvres et aide les riches »).
  • L’antisémitisme lui-même est une source de plaisanteries.
    • Ainsi cette histoire : après l’assassinat du tsar Nicolas II en Russie, un représentant du gouvernement en Ukraine menace un rabbin : « Je suppose que tu sais qui est derrière ça. » « Ach, répond le rabbin, je n’en sais rien, mais de toute façon le gouvernement va conclure comme d’habitude : ce sera la faute des Juifs et des ramoneurs. » Étonné, l’homme du gouvernement demande : « Pourquoi les ramoneurs ? » Le rabbin lui répond : « Pourquoi les Juifs ? »
    • Autre exemple, en Allemagne au début du nazisme : un Juif rencontre dans un café un autre Juif, un ami qui lit le journal antisémite Der Stürmer. « Mais comment, tu lis cette horreur ? » « Bien sûr ! Quand je lis de la presse juive, il n’y a que des mauvaises nouvelles, des persécutions, de l’antisémitisme partout… Alors que dans ce journal, il est écrit que nous sommes les maîtres du monde et contrôlons tout, c’est quand même plus réconfortant ! »
    • Une des plus connues sans doute : pourquoi le violon est-il l’instrument favori des musiciens juifs ? Parce que c’est plus facile à emporter qu’un piano en cas de pogrom.


"Dieu, je sais que nous sommes ton peuple élu, mais ne pourrais-tu pas choisir quelqu'un d'autre pour changer un peu." - Chalom Aleichem



si vous avez envie de nous faire profiter de votre humour,
lâchez-vous ici

Denis Lachaud - J'apprends l'hébreu

J'apprends l'hébreuJ'apprends l'hébreu de Denis Lachaud 


 challenge littérature juiveLorsqu’on lui offre pour son anniversaire des tongs représentants la carte de Tel-Aviv, Frédéric, le jeune héros de J’apprends l’hébreu, est soudain pris d'inquiétude. Comment pourra-t-il marcher dans les rues de Tel-Aviv avec la carte de Tel-Aviv sous les pieds ? Frédéric a dix-sept ans, et beaucoup de choses l’angoissent : ses parents avec qui il vient d’emménager en Israël, ces voix qui le menacent, le fait que Tel-Aviv soit une ville construite sur du sable, etc. 

Alors, il cherche des alliés pour faire face. Le premier d’entre eux est la langue. Après avoir appris le norvégien, l’anglais, l’allemand, et le français qui est sa langue maternelle, l’hébreu est une révélation : « Peut-être que l’hébreu est la solution à mes questions, la langue qui est faite pour moi. » Il découvre le système de liens invisibles entre les mots, il s’aperçoit que le mot visage est un mot pluriel en hébreu, il apprend que le verbe être ne se conjugue pas au présent. Cette nouvelle langue qui se lit à contre-sens va l’aider à regarder le monde dans lequel il vit, et à tenter d’apprivoiser l’espace autour de lui. 

Pour l’aider, il y aura aussi un ami imaginaire à qui il tient fidèlement la main. Il s’agit de Theodore Herzl, le théoricien sioniste revenu pour guider l’adolescent. Raconté ainsi, tout cela paraît exagéré mais s’avère sous la plume de Lachaud très ingénieusement développé et d’une drôlerie toujours mesurée. Construit avec finesse, le livre laisse sa place à l’étrangeté de cet enfant sans la caricaturer. 

L’auteur ne nomme pas cette sorte de folie douce, il se contente de donner la parole à l’enfant, génie mystérieux, précoce et décalé, qui rappelle le formidable héros du roman de Jonathan Safran Foer, Extrêmement fort et incroyablement près. Comme dans ce roman, l’intime et l’histoire se confrontent à travers un regard naïf. Incidemment, le roman fait ainsi l’histoire d’Israël et Frédéric mène une enquête sur la notion de territoire : où se sent-on dans chez soi ? Comment la taille de ce territoire évolue-t-elle ? Sur une paire de tongs découpées dans une carte comme dans les difficultés à comprendre ceux qui l’entourent, se rejoignent les peurs intérieures de Frédéric et l’histoire mouvementée de la terre d’Israël
.-http://www1.alliancefr.com/coup-de-coeur-livres--j-apprends-l-hebreu-de-denis-lachaud-news0,45,16375.html


Lorsque l'on est né en France, que sa langue maternelle est le français et que l'on a vécut la première partie de sa vie dans le pays,
puis que l'on a été transbahuté à Oslo pour la deuxième partie de son enfance et donc du apprendre la langue,
puis qu'à l'adolescence ce soit Berlin et une nouvelle adaptation au pays, à la langue,
et que sa mère est française et son père suisse,
quant enfin, le père est muté en Israël, à Tel-Aviv... que l'on ne connait pas la langue et que l'adaptation doit recommencer... 

comment savoir quelle est son identité, son territoire ?

C'est l'éternelle question que se pose Frédéric, jusqu'à se confondre avec celle deTheodor Herzl, question qu'il pose également à des gens de rencontre, et comme les mots entendus, quelque soit la langue, il use de son dictaphone et retranscrit les conversations. Seuls les mots écrits lui sont compréhensibles.


Utopie et Schizophrénieun roman émouvant de toute beauté.


citation : « Le son des mots prononcés me cache ce qu'ils disent. »
Après des études d'anglais et d'allemand, Denis Lachaud passe plusieurs mois en Allemagne où il s'initie au théâtre et à la mise en scène. Son retour en France marque son engagement définitif dans cette voie. En 1990, il fonde la compagnie Téatralala dans laquelle il s'investit comme dramaturge, metteur en scène et comédien. 


Les livres que Lachaud publie chez Actes Sud tels que 'J' apprends l'allemand' (1998), 'La forme profonde' (2000), 'Comme personne' (2003) ou 'Le vrai est au coffre' (2005) témoignent d'un réel souci stylistique et d'une grande aisance linguistique. 


L'auteur y évoque les thèmes de l'identité, de l'homosexualité et interroge l'histoire collective et familiale. Après 'Prenez l'avion' en 2001, les Éditions Actes Sud présentent à la rentrée littéraire 2011 'J' apprends l'hébreu', dans lequel l'écrivain français nous présente Frédéric, un adolescent parti avec sa famille à la rencontre d'Israël, cette terre qui comme lui se trouve en pleine crise identitaire. Si le roman n'est pas son domaine attitré, Denis Lachaud s'est engagé sur la scène littéraire avec autant de succès que sur les planches de théâtre.-http://www.evene.fr/celebre/biographie/denis-lachaud-18704.php

challenges :
Challenge 1% de la Rentrée Littéraire 2011 chez Herisson 
challenge littérature juivechallenge littérature juive : http://mazel-annie.blogspot.com/2011/08/inscriptions-challenge-litterature.html


autres lecteurs :


http://blog.ombres-blanches.fr/2011/08/22/japprends-lhebreu-de-denis-lachaud/
http://1auteur.com/denis_lachaud/9782742799435.html
http://www.canelkiwi.com/archives/2011/09/05/21936169.html
http://www.luxsure.fr/2011/08/30/%C2%AB-j%E2%80%99apprends-l%E2%80%99hebreu-%C2%BB-de-denis-lachaud/
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com/2011/08/21/japprends-lhebreu-de-denis-lachaud/

Où l'on commence à parler des prix littéraires... le Goncourt 2011

et c'est reparti pour un tour... 
et pour l'instant aucun titre ne m'a assez séduite pour que je l'achète lors de la rentrée littéraire... vais allez voir d'un peu plus près... mais pas trop... 

la sélection livrée par l'AFP...


- Stéphane Audeguy "Rom@" (Gallimard)
- Emmanuel Carrère "Limonov" (P.O.L)
- Sorj Chalandon "Retour à Killybegs" (Grasset)
- Charles Dantzig "Dans un avion pour Caracas" (Grasset)
- David Foenkinos "Les souvenirs" (Gallimard)
- Alexis Jenni "L'Art français de la guerre" (Gallimard)
- Simon Libérati "Jayne Mansfield 1967" (Grasset)
- Ali Magoudi "Un sujet français" (Albin Michel)
- Carole Martinez "Du Domaine des Murmures" (Gallimard)
- Véronique Ovaldé "Des vies d'oiseaux" (L'Olivier)
- Eric Reinhardt "Le Système Victoria" (Stock)
- Romain Slocombe "Monsieur le Commandant" (Nil)
- Morgan Sportès "Tout, tout de suite" (Fayard)
- Lyonel Trouillot "La belle amour humaine" (Actes Sud)
- Delphine de Vigan "Rien ne s'oppose à la nuit" (JC Lattès)

Vos plaintes sont à adresser à Edmonde Charles-Roux, présidente de l'académieà cette adresse. nous dit Cecile Mazinhttp://www.actualitte.com/