J'apprends l'hébreu de Denis Lachaud
- 236 pages
- Editeur : Actes Sud (12 août 2011)Collection : ROMANS, NOUVELL
- http://www.actes-sud.fr/contributeurs/lachaud-denis
Lorsqu’on lui offre pour son anniversaire des tongs représentants la carte de Tel-Aviv, Frédéric, le jeune héros de J’apprends l’hébreu, est soudain pris d'inquiétude. Comment pourra-t-il marcher dans les rues de Tel-Aviv avec la carte de Tel-Aviv sous les pieds ? Frédéric a dix-sept ans, et beaucoup de choses l’angoissent : ses parents avec qui il vient d’emménager en Israël, ces voix qui le menacent, le fait que Tel-Aviv soit une ville construite sur du sable, etc.
Alors, il cherche des alliés pour faire face. Le premier d’entre eux est la langue. Après avoir appris le norvégien, l’anglais, l’allemand, et le français qui est sa langue maternelle, l’hébreu est une révélation : « Peut-être que l’hébreu est la solution à mes questions, la langue qui est faite pour moi. » Il découvre le système de liens invisibles entre les mots, il s’aperçoit que le mot visage est un mot pluriel en hébreu, il apprend que le verbe être ne se conjugue pas au présent. Cette nouvelle langue qui se lit à contre-sens va l’aider à regarder le monde dans lequel il vit, et à tenter d’apprivoiser l’espace autour de lui.
Pour l’aider, il y aura aussi un ami imaginaire à qui il tient fidèlement la main. Il s’agit de Theodore Herzl, le théoricien sioniste revenu pour guider l’adolescent. Raconté ainsi, tout cela paraît exagéré mais s’avère sous la plume de Lachaud très ingénieusement développé et d’une drôlerie toujours mesurée. Construit avec finesse, le livre laisse sa place à l’étrangeté de cet enfant sans la caricaturer.
L’auteur ne nomme pas cette sorte de folie douce, il se contente de donner la parole à l’enfant, génie mystérieux, précoce et décalé, qui rappelle le formidable héros du roman de Jonathan Safran Foer, Extrêmement fort et incroyablement près. Comme dans ce roman, l’intime et l’histoire se confrontent à travers un regard naïf. Incidemment, le roman fait ainsi l’histoire d’Israël et Frédéric mène une enquête sur la notion de territoire : où se sent-on dans chez soi ? Comment la taille de ce territoire évolue-t-elle ? Sur une paire de tongs découpées dans une carte comme dans les difficultés à comprendre ceux qui l’entourent, se rejoignent les peurs intérieures de Frédéric et l’histoire mouvementée de la terre d’Israël.-http://www1.alliancefr.com/coup-de-coeur-livres--j-apprends-l-hebreu-de-denis-lachaud-news0,45,16375.html
Alors, il cherche des alliés pour faire face. Le premier d’entre eux est la langue. Après avoir appris le norvégien, l’anglais, l’allemand, et le français qui est sa langue maternelle, l’hébreu est une révélation : « Peut-être que l’hébreu est la solution à mes questions, la langue qui est faite pour moi. » Il découvre le système de liens invisibles entre les mots, il s’aperçoit que le mot visage est un mot pluriel en hébreu, il apprend que le verbe être ne se conjugue pas au présent. Cette nouvelle langue qui se lit à contre-sens va l’aider à regarder le monde dans lequel il vit, et à tenter d’apprivoiser l’espace autour de lui.
Pour l’aider, il y aura aussi un ami imaginaire à qui il tient fidèlement la main. Il s’agit de Theodore Herzl, le théoricien sioniste revenu pour guider l’adolescent. Raconté ainsi, tout cela paraît exagéré mais s’avère sous la plume de Lachaud très ingénieusement développé et d’une drôlerie toujours mesurée. Construit avec finesse, le livre laisse sa place à l’étrangeté de cet enfant sans la caricaturer.
L’auteur ne nomme pas cette sorte de folie douce, il se contente de donner la parole à l’enfant, génie mystérieux, précoce et décalé, qui rappelle le formidable héros du roman de Jonathan Safran Foer, Extrêmement fort et incroyablement près. Comme dans ce roman, l’intime et l’histoire se confrontent à travers un regard naïf. Incidemment, le roman fait ainsi l’histoire d’Israël et Frédéric mène une enquête sur la notion de territoire : où se sent-on dans chez soi ? Comment la taille de ce territoire évolue-t-elle ? Sur une paire de tongs découpées dans une carte comme dans les difficultés à comprendre ceux qui l’entourent, se rejoignent les peurs intérieures de Frédéric et l’histoire mouvementée de la terre d’Israël.-http://www1.alliancefr.com/coup-de-coeur-livres--j-apprends-l-hebreu-de-denis-lachaud-news0,45,16375.html
Lorsque l'on est né en France, que sa langue maternelle est le français et que l'on a vécut la première partie de sa vie dans le pays,
puis que l'on a été transbahuté à Oslo pour la deuxième partie de son enfance et donc du apprendre la langue,
puis qu'à l'adolescence ce soit Berlin et une nouvelle adaptation au pays, à la langue,
et que sa mère est française et son père suisse,quant enfin, le père est muté en Israël, à Tel-Aviv... que l'on ne connait pas la langue et que l'adaptation doit recommencer...
comment savoir quelle est son identité, son territoire ?
C'est l'éternelle question que se pose Frédéric, jusqu'à se confondre avec celle deTheodor Herzl, question qu'il pose également à des gens de rencontre, et comme les mots entendus, quelque soit la langue, il use de son dictaphone et retranscrit les conversations. Seuls les mots écrits lui sont compréhensibles.
Utopie et Schizophrénie, un roman émouvant de toute beauté.
citation : « Le son des mots prononcés me cache ce qu'ils disent. ».
Après des études d'anglais et d'allemand, Denis Lachaud passe plusieurs mois en Allemagne où il s'initie au théâtre et à la mise en scène. Son retour en France marque son engagement définitif dans cette voie. En 1990, il fonde la compagnie Téatralala dans laquelle il s'investit comme dramaturge, metteur en scène et comédien.
Les livres que Lachaud publie chez Actes Sud tels que 'J' apprends l'allemand' (1998), 'La forme profonde' (2000), 'Comme personne' (2003) ou 'Le vrai est au coffre' (2005) témoignent d'un réel souci stylistique et d'une grande aisance linguistique.
L'auteur y évoque les thèmes de l'identité, de l'homosexualité et interroge l'histoire collective et familiale. Après 'Prenez l'avion' en 2001, les Éditions Actes Sud présentent à la rentrée littéraire 2011 'J' apprends l'hébreu', dans lequel l'écrivain français nous présente Frédéric, un adolescent parti avec sa famille à la rencontre d'Israël, cette terre qui comme lui se trouve en pleine crise identitaire. Si le roman n'est pas son domaine attitré, Denis Lachaud s'est engagé sur la scène littéraire avec autant de succès que sur les planches de théâtre.-http://www.evene.fr/celebre/biographie/denis-lachaud-18704.php
Les livres que Lachaud publie chez Actes Sud tels que 'J' apprends l'allemand' (1998), 'La forme profonde' (2000), 'Comme personne' (2003) ou 'Le vrai est au coffre' (2005) témoignent d'un réel souci stylistique et d'une grande aisance linguistique.
L'auteur y évoque les thèmes de l'identité, de l'homosexualité et interroge l'histoire collective et familiale. Après 'Prenez l'avion' en 2001, les Éditions Actes Sud présentent à la rentrée littéraire 2011 'J' apprends l'hébreu', dans lequel l'écrivain français nous présente Frédéric, un adolescent parti avec sa famille à la rencontre d'Israël, cette terre qui comme lui se trouve en pleine crise identitaire. Si le roman n'est pas son domaine attitré, Denis Lachaud s'est engagé sur la scène littéraire avec autant de succès que sur les planches de théâtre.-http://www.evene.fr/celebre/biographie/denis-lachaud-18704.php
challenges :
challenge littérature juive : http://mazel-annie.blogspot.com/2011/08/inscriptions-challenge-litterature.html,
autres lecteurs :
http://blog.ombres-blanches.fr/2011/08/22/japprends-lhebreu-de-denis-lachaud/
http://1auteur.com/denis_lachaud/9782742799435.html
http://www.canelkiwi.com/archives/2011/09/05/21936169.html
http://www.luxsure.fr/2011/08/30/%C2%AB-j%E2%80%99apprends-l%E2%80%99hebreu-%C2%BB-de-denis-lachaud/
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com/2011/08/21/japprends-lhebreu-de-denis-lachaud/
2 commentaires:
Ce livre me tente bien je le lirais bien :)
Aymeline,
pour l'instant le livre est promis à un voyage chez Elizabeth,
il me semble qu'il y a une deuxième personne qui l'ai demandé,
donc, si tu n'es pas trop pressée... je peux te mettre sur la liste d'attente...
bises
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