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samedi 24 septembre 2011

challenge "littérature juive" : Chaïm Potok

challenge littérature juivele plaisir de découvrir ou de redécouvrir un auteur et une oeuvre...
Aujourd'hui c'est  schlabaya qui nous accueille. 
Chaim Potok - Herman Harold Potok, baptisé ensuite "Chaïmqui signifie 'la vie' en Hébreu, était un romancier américain et un rabbin (17 février 1929 - 23 juillet 2002). Fils de juifs polonais il fut élevé dans la stricte orthodoxie juive.
Il reçoit une éducation primaire dans les écoles juives où il étudie les sujets séculaires mais également le Talmud, le centre du programme d'études. La peinture et le dessin étant considérés comme une violation du deuxième commandant, le jeune homme se dédie à la lecture en dévorant James JoyceErnest HemingwayWilliam FaulknerThomas Mann, et Evelyn Waugh
Il est ordonné Rabbi conservateur à l'âge de 25 ans. 
AuteurChaïm Potok écrit des articles dans des revues savantes et populaires. Entre 1957 à 1959, il enseigne à l'université du judaïsme
En 1965, il est nommé rédacteur en chef de la société juive de publication à Philadelphie, puis prend la présidence de son comité de publication. 
Le roman "L'Elu" marque vraiment ses débuts en tant qu'écrivain en 1967. 
Le thème central de ses romans reste les tensions entre le judaïsme et les valeurs et la culture de la société moderne. 
Ses travaux ont essentiellement été autobiographiques dans les années 80. Son expérience d'aumônier dans l'armée des USA en Corée, entre 1955 et 1957, l'a inspiré pour l'écriture "Le livre de lights", publié en 1981 et "Je suis l'Argile" en 1992. 
Son dernier ouvrage, "En tant que Leaf conduit" sort en 1996. 
Malade, Chaïm Potok, qui a vécu au travers de ses écrits, meurt d'un cancer en 2002.

« Le roman est un support argenté d'une seule vie vécue et mon miroir privé »

Asher Lev est un jeune juif new-yorkais, dont la famille appartient à une communauté hassidique ladovérienne. Les gens de sa communauté vivent entre eux sous l'autorité du Grand Rèbbe et observent scrupuleusement les commandements hérités de la tradition talmudique. Cette attitude est d'autant plus marquée chez eux que les juifs dans le monde (nous sommes dans les années 50) sont encore victimes de persécutions. Le père d'Asher effectue de nombreux voyages, aux Etats-Unis, en Europe pour créer des yeshivas (écoles juives) dans d'autres communautés, et parfois même en Russie pour aider des juifs à échapper aux purges et à rejoindre leurs coréligionnaires. Sa mère, après avoir traversé une grave dépression, entreprend - avec la permission du Grand Rèbbe qui a un droit de regard et de veto sur tous les faits et gestes des fidèles - des études d'histoire de la Russie, pour participer elle aussi à cette mission. Asher, lui, est différent. Dès ses premières années, il fait preuve d'une passion dévorante pour le dessin. Mais cette aptitude est mal perçue par la communauté juive. Son père, surtout, ne comprend pas que son fils perde ainsi son temps au lieu de se consacrer à l'étude de la Torah et du Talmud. Le don extraordinaire que manifeste Asher lui semble provenir de "l'Autre Côté", c'est-à-dire des forces du mal. La mère d'Asher, impressionnée par le talent de son fils, ne sait quelle attitude adopter. C'est finalement le Grand Rèbbe qui prouve son ouverture d'esprit en enjoignant au jeune Asher de devenir le disciple de Jacob Kahn, un peintre juif non croyant. Dès lors, Asher, encouragé par son maître à se dépasser, ira de plus en plus loin dans l'expression de son art, jusqu'à scandaliser ses parents et se retrouver au ban de sa communauté, parce qu'il a trouvé dans le christianisme le modèle de la souffrance extrême qu'il s'est attaché à peindre. Seuls deux êtres comprennent quel est son déchirement : le Grand Rèbbe, qui ne partage pas sa passion d'artiste, et Jacob Kahn, étranger à tout sentiment religieux. Asher, très croyant, n'envisage pas de renier sa foi, mais il lui est impossible de renoncer à l'art, alors même que sa peinture contrevient aux interdits hassidiques. Cet antagonisme, qui fait de la vie d'Asher et de ses proches un drame permanent, est également à la source de son génie créateur.
lu par http://www.leblogdeschlabaya.fr/article-chaim-potok-je-m-appelle-asher-lev-84990648.html
Autres avis : LaureImpasse Sud
Sur Chaïm Potok, lire aussi l'article de Lise Willar dans Ecrits-vains 
et celui d'Isthak P. Lurçat dans Vu de Jérusalem.

Ex-agent du KGB, Leon Shertov raconte sa vie au service de Staline.
Il nous dit comment, du jeune juif ukrainien enrôlé dans l'armée russe à la veille de la Première Guerre mondiale, il devient l'instrument d'un pouvoir implacable, toujours plus violent et paranoïaque.
Apparatchik modèle, dans les sous-sols des services de contre-espionnage soviétiques, il questionne, torture et mène sans états d'âme ses interrogatoires.
Jusqu'au jour où, à la suite d'une purge menée dans les milieux scientifiques, il doit s'occuper du cas Rubinov, un médecin juif qui lui sauva la vie des années auparavant...
Chaïm Potok nous livre un témoignage hallucinatoire au coeur des années sombres du Grand Tournant.
Une œuvre humaniste et indispensable. " Ce bref récit déroule un parcours qui porte en filigrane l'histoire d'une nation. Mais aussi et surtout, il conte sans complaisance ni tentative de justification l'histoire d'un bourreau ordinaire, vivant paradoxe qui échappe aux catégories du bien et du mal. "
Un roman impressionnant !
Je ne peux m'empêcher de songer à "la mort est mon métier" de Robert Merle, et aux "bienveillantes" de Jonathan Littell...
Quelques citations :
p-63 - "Je dois dire que vous avez fait preuve de faiblesse et de sentimentalité bourgeoise en interdisant à votre sergent d'abattre ce vieux menteur de paysan. Mais vous êtes encore jeune, vous apprendez. Nous allons tout vous apprendre."
*
p.65 - "Au royaume de l'espérance, il n'y a point d'hiver, dit un proverbe russe."
*
p.85 - "Chaque jour tire un enseignement du jour qui le précède, mais jamais un jour n'enseigne quoi que ce soit à celui qui le suit."

" avec l'elu, chaïm potok a écrit un des plus beaux romans de ces dernières années.
ii faut lire une centaine de pages pour entrer dans la magie de cette communauté juive new-yorkaise où hassidiques et sionistes vivent ensemble et se détestent. a l'occasion d'un match de base-ball, deux adolescents exceptionnels des deux communautés vont devenir amis et surmonter les obstacles. tout y est : la tendresse du père, l'amitié plus forte que la mort, la connaissance source de vie. on se prend même à se passionner pour les querelles théologiques du talmud.

et voilà encore bien des tentations... lire ou relire...


ils en parlent :
http://grain-de-sel.cultureforum.net/t8391-chaim-potok
http://parfumdelivres.niceboard.com/t3141-chaim-potok
http://www.babelio.com/auteur/Chaim-Potok/23916
http://clubdesrats.forumr.net/t2169-chaim-potok-etats-unis
http://ecrits-vains.com/litterature_etrangere/willar05.htm
Détails sur le produithttp://journal-d-une-lectrice.over-blog.net/article-3783364.html
http://impassesud.joueb.com/news/je-m-appelle-asher-lev-chaim-potok-1972
http://lesjardinsdhelene.over-blog.com/article-je-m-appelle-asher-lev-chaim-potok-48568785.html

Détails sur le produithttp://mistabacus.blog4ever.com/blog/lire-article-421723-1944190-chaim_potok___l_elu.html
http://whoopsy-daisy.forumactif.net/t2157-l-elu-de-chaim-potok
http://littexpress.over-blog.net/article-chaim-potok-l-elu-41789833.html
http://www.blog-livres.com/lelu-de-chaim-potok
http://luocine.over-blog.com/article-l-elu-chaim-potok-75777179.html
http://quidhodieagisti.kazeo.com/Lectures-diverses-critiques-et-commentaires/Chaim-Potok-L-elu,a950851.html
http://leblogdemimipinson.blogspot.com/2011/02/lelu.html
http://les-lectures-de-cecile.over-blog.com/article-l-elu-le-don-d-asher-lev---chaim-potok-66634404.html

coup d'oeil sur la bibliographie

objectif pal noire - objectif-pal-noire’.Au commencement 
 "Comme si Dieu revenait à la mode, comme si le monde avait besoin de foi, de famille et de valeurs morales, les romans profondément religieux de Chaîm Potok trouvent une large audience, même dans un public non juif. Ce rabbin best-seller incarne la Renaissance juive, qui est un phénomène social autant que littéraire. Longtemps, le roman juif fut un roman de la solitude, - Chaïm Potok, au contraire, trouve dans la foi et la communauté juives des raisons d'espérance qu'il affirme depuis quinze ans en sept romans traduits dans le monde entier et maintenant adaptés au cinéma. Ce succès s'explique : dans cet archipel de solitudes qu'est le monde moderne, les communautés juives, celles d'Israël ou de Brooklyn, fascinent tous les orphelins de Dieu."


Détails sur le produitLe don d'Asher Lev 
Asher Lev, juif orthodoxe de la communauté hassidique ladovérienne de Brooklyn, est devenu, contre toute attente, peintre de renommée internationale. Il vit tous les jours la dichotomie entre sa foi hassidique et la création artistique, en France où il habite depuis vingt ans. À Brooklyn, il est toujours considéré comme « incompréhensible » et « aberrant ».
Lorsqu’un de ses oncles qu’il aimait profondément meurt, il doit, avec sa femme et ses deux enfants, retourner dans sa famille. Revenu aux États-Unis uniquement pour une semaine de deuil rituel, Lev éprouve bientôt une étrange impression. Il a le sentiment confus de perdre peu à peu son libre arbitre. Une série d’événements inattendus va remettre en cause sa décision et menace de prolonger à l’infini son séjour, en l’obligeant, une fois encore, à un choix entre le sacré et le profane. La décision qu’il lui faut prendre sera lourde de conséquences non seulement pour lui, mais aussi pour toute la communauté ladovérienne, l’intégrité de sa famille et surtout – c’est pour lui le plus douloureux – le destin de son tout jeune fils.

Chaïm Potok retrace l'histoire du peuple juif, cinq millénaires d'épopée depuis les patriarches de la Bible jusqu'à l'époque contemporaine. Confrontant les sources historiques et archéologiques à la Bible, il restitue avec sa propre sensibilité le règne de Salomon, la destruction du temple de Jérusalem, l'exil, la dispersion à travers terres chrétiennes et musulmanes...
Mais son histoire du peuple juif est avant tout l'oeuvre d'un écrivain. Des personnages hauts en couleur, parfois excentriques comme Sabbetai Zevi, ou inspirés comme Rachi, se croisent et se répondent à travers les siècles, depuis le califat de Cordoue jusqu'à la Russie des tsars. Au récit de la vie de ces hommes et de leurs communautés, Chaïm Potok mêle ses réflexions sur l'histoire, la foi, la fidélité à Dieu, le martyre, dans un style aux accents parfois prophétiques. 
" Elle posa la cafetière et les petits gâteaux sur la table, puis s'assit en face de lui. Sa présence : proche, intime. - Benjamin, auriez-vous quelque chose à me dire, par hasard ? Son cœur fit un bond. Il avala sa salive. - Euh, eh bien, je ne sais pas... - Je vais vous dire pourquoi je vous pose cette question. Vous avez l'air de quelqu'un qui veut raconter quelque chose. Après tant d'années, j'ai fini par connaître ce regard. " Retiré à la campagne, un distingué professeur d'histoire décide de rédiger ses Mémoires. Mais c'est à sa troublante voisine, le célèbre écrivain I. D. Chandal, qu'il va finalement se confier et brosser le portrait d'un personnage sombre et mystérieux, son professeur de trope...
EN 1953, à la mort de joseph Staline, Volodia Slepak et son épouse Macha, juifs bien intégrés dans la société soviétique, prennent conscience du sombre avenir qui se profile dans leur pays pour le judaïsme. Volodia a pour père Salomon Slepak, bolchevik de la première heure, miraculeusement échappé aux hécatombes qui ont emporté tous les artisans de la Révolution. Une tête brûlée qui a depuis longtemps abdiqué toute lucidité et toute clairvoyance au nom de l'infaillibilité du Parti. De manifestations en jugements, d'incarcérations en exils, Volodia et Macha Slepak seront pendant dix-huit ans les fers de lance de la dissidence juive. Leur appartement de la rue Gorki à Moscou devient le sanctuaire du mouvement des refuzniks et de leurs légendaires figures, Anatoly Chtcharanski, Ida Nudel, losif Begun et d'autres encore. Les terribles soubresauts du déclin tsariste et la descente aux enfers d'une Union soviétique broyée par la mégalomanie sanguinaire d'un tyran forment la toile de fond d'une extraordinaire saga où se trame, avec la chronique déchirante du mouvement des refuzniks, l'histoire violente et vraie de Volodia, Macha et leurs enfants. Comment des hommes peuvent-ils accepter de voir leur vie basculer dans la précarité, la terreur quotidienne, la captivité pour affirmer une identité qu'ils savent incompatible avec l'univers dont ils sont prisonniers ? C'est l'une des nombreuses et profondes énigmes que pose ce magnifique roman.
.

vous avez envie d'en parler ?


alors allez-y !


4 commentaires:

mimi a dit…

http://leblogdemimipinson.blogspot.com/2011/02/lelu.html

J'ai lu il n'y a pas si longtemps, L'élu dont je garde un souvenir ému.

mazel a dit…

bonjour Mimi,
j'ai vu... j'ai d'ailleurs cité ton article.
Un très bon souvenir de lecture aussi. Je pense en relire un ou deux en 2012, avant guère possible,
bonne journée
et merci d'être passée,
bises

Alex Mot-à-Mots a dit…

J'avai sbien aimé l'histoire d'Asher Lev, pourtant pas facile. Je participerai donc au concours sans le savoir ? rires...

mazel a dit…

Salut Alex,

concours libre... on peut s'y inscrire ou pas... le principal étant de partager des lectures plaisirs et de donner son point de vue, bon ou mauvais.

Proposition de lecture commune également pour ceux qui le souhaitent.

En fait, je lis beaucoup d'auteurs juifs, et j'ai envie de partager certaines trouvailles vraiment très belle.

bises Alex,