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mardi 5 juillet 2011

Laurent Binet - HHhH - Prix Goncourt 1er roman 2010

HHhHHHhH de Laurent Binet 
 440 pages
Editeur : Grasset & Fasquelle (13 janvier 2010)

A Prague, en 1942, deux hommes doivent en tuer un troisième. C’est l’opération « Anthropoïde » : deux parachutistes tchécoslovaques envoyés par Londres sont chargés d’assassiner Reinhard Heydrich, chef de la Gestapo, chef des services secrets nazis, planificateur de la solution finale, « le bourreau », « la bête blonde », « l’homme le plus dangereux du IIIe Reich ». 
Heydrich était le chef d’Eichmann et le bras droit d’Himmler, mais chez les SS, on disait : « HHhH ». Himmlers Hirn heiβt Heydrich – le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich. Tous les personnages de ce livre ont existé ou existent encore. 
Tous les faits relatés ont été vérifiés. Mais derrière les préparatifs de l’attentat, une autre guerre se fait jour, celle que livre la fiction romanesque à la vérité historique. L’auteur, emporté par son sujet, doit résister à la tentation de romancer. Il faut bien, pourtant, mener l’histoire à son terme.

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mon avis : en attente... prévu pour le 15 juillet... 
donc, pour le moment libre court à ma curiosité...
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Laurent Binet est un écrivain français né à Paris le 19 juillet 1972.
Il a fait ses études à Paris. Il écrit en 2000 un récit d'inspiration surréaliste, Forces et Faiblesses de nos muqueuses (éd. Le Manuscrit). En 2004, il publie La Vie professionnelle de Laurent B.1 (éd. Little Big Man) qui témoigne de son expérience d'enseignant dans le secondaire à Paris et en région parisienne2.
En 2010, a paru aux éditions Grasset HHhH (acronyme pour Himmlers Hirn heißt Heydrich, signifiant le cerveau d'Himmler s'appelle Heydrich), qui raconte la véritable histoire de « l'Opération Anthropoid », au cours de laquelle deux résistants tchécoslovaques furent envoyés par Londres pour assassiner Reinhard Heydrich, chef de la Gestapo et des services secrets nazis. Réflexion sur la fiction romanesque et son articulation problématique à la vérité historique, le livre est remarqué par la presse dès sa sortie en janvier 2010. Il écrit : « J'espère simplement que derrière l'épaisse couche réfléchissante d'idéalisation que je vais appliquer à cette histoire fabuleuse, le miroir sans tain de la réalité historique se laissera encore traverser. »
Agrégé de Lettres modernes, il enseigne dans la région parisienne et est chargé de cours à l'Université Paris III. Il a participé notamment à la mise en place de la convention ZEP-Sciences Po. Avant d'enseigner en France, il a dispensé des cours de français dans une académie militaire en Slovaquie. Musicien, il a été également chanteur-compositeur du groupe Stalingrad.
noté par Orkeny (gds) - Les références de Laurent Binet en livres :

Jacques Delarue : Histoire de la Gestapo
Vladimir Pozner : Le mors aux dents
Robert Merle : La mort est mon métier
Lina Heydrich : Vivre avec un criminel de guerre
Miroslav Ivanov : L’Attentat contre Heydrich
Jiry Weil : Mendelssohn est sur le toit
Colonel Moravec : Master of spies
Alan Burgess : Sept hommes à l’aube
David Chacko : Like a man
Göbbels : Journal

Et en films :
Conspiracy (Kenneth Brannagh)
Les bourreaux meurent aussi (Fritz Lang/Bertold Brecht)
Hitler’s Madman (Douglas sirk)
Triple Agent (Eric Rohmer)
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Autres lecteurs...ils en parlent mieux que moi




en savoir plus...

Le livre raconte l'histoire de l'Opération Anthropoid, initiée depuis Londres par deux parachutistes tchécoslovaques, Jozef Gabčík et  Jan Kubiš, ayant pour objectif l'assassinat du numéro trois duTroisième Reich,Reinhard Heydrich en 1940 Reinhard Heydrich, alors qu'il était protecteur de Bohême-Moravie à Prague le 27 mai 1942.
L'auteur s'interroge de plus sur la forme à donner à son récit, évoquant les difficultés de l'auteur à choisir la fiction ou la restitution brute de la vérité historique2.

Le 27 mai 1942 à 10 h 30 du matin, Heydrich entreprit un trajet le manant de son domicile au village de Panenské Břežany jusqu'à l'aéroport d'où il devait s'envoler pour Berlin. La veille, il avait rencontré les dirigeants du protectorat et avait vraisemblablement obtenu la participation tchèque à la guerre, aux côtés des Allemands. Pressé, il n'attendit pas l'escorte de police qui l'accompagnait habituellement. Jozef Gabčík et Jan Kubiš attendaient à l'arrêt du tram dans la courbe près de l'hôpital de Bulovka (situé dans le quartier de Prague-Libeň). Valčik se tenait à environ 100 mètres au nord de Jozef Gabčík et Jan Kubiš faisant le guet pour signaler l'arrivée de la voiture.

Alors que la Mercedes-Benz découverte de Heydrich s'approchait des deux agents, Jozef Gabčík se jeta devant le véhicule et tenta d'ouvrir le feu mais sa Sten s'enraya. Heydrich ordonna à son chauffeur, le SS-Oberscharführer Klein, de s'arrêter. Lorsque Heydrich se leva pour tenter d'abattre Jozef Gabčík, Jan Kubiš lança une grenade anti-char modifiée sur le véhicule. Bien qu'elle ne tombât pas dans le véhicule, ses éclats traversèrent la portière droite et atteignirent Heydrich. Jan Kubiš fut également blessé par les éclats. Heydrich, apparemment inconscient de ses blessures, descendit de la voiture, fit feu et essaya de pourchasser Jozef Gabčík avant de s'effondrer. Il ordonna à Klein, qui revenait de sa tentative de poursuivre Jan Kubiš, de poursuivre Jozef Gabčík. Gabčík, utilisant son revolver tira sur Klein à deux reprises et le blessa2.
Alors que les agents étaient convaincus d'avoir échoué, Heydrich devait mourir huit jours plus tard de septicémie.
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Les assaillants se cachèrent d'abord auprès de deux familles pragoises, puis trouvèrent refuge dans une église orthodoxe, l'église Saint-Cyrille-et-Méthode à Prague. La Gestapo fut incapable de les retrouver jusqu'à ce que Karel Čurda (du groupe "Out Distance", qui avait une mission de sabotage) ne leur donne les noms des contacts locaux de l'équipe contre une récompense d'un million de Reichsmarks.
Čurda trahit plusieurs caches du group Jindra, y compris celle de la famille Moravec à Zizkov. À cinq heures du matin le 17 juin, leur appartement fut investi. La famille fut regroupée dans le couloir pendant que la Gestapo fouillait leur logement. Mme Moravec, autorisée à aller aux toilettes, s'empoisonna avec une capsule de cyanure. M. Moravec, ignorant l'implication de sa famille dans la résistance fut transféré avec son fils Ata au Palais Peček. Là Ata fut torturé toute la journée, soulé avec du cognac et on lui montra la tête de sa mère coupée et mise dans un aquarium5. Ata Moravec dit à la Gestapo tout ce qu'il savait. Les SS assiégèrent l'église, mais en dépit de l'action résolue de plus de 700 soldats, ils furent incapables de prendre les parachutistes vivants. Trois, y compris Jan Kubiš qui avait abattu Heydrich, furent tués dans la salle de prière6 après une bataille rangée de deux heures7. Les quatre autres, y compris Jozef Gabčík, se suicidèrent dans la crypte après avoir repoussé les assauts des SS, qui tentèrent de les enfumer et de les noyer8. Les SS et la police subirent également des pertes avec 14 SS tués et 21 blessés.9,10
L'évêque de Prague Gorazd Pavlik, afin de minimiser les représailles parmi ses ouailles, prit sur lui la responsabilité des actions dans l'église, écrivant même aux autorités nazies. Le 27 juin 1942, il fut arrêté et torturé et le 4 septembre 1942, lui, les prêtres de l'église et plusieurs notables laïques furent fusillés11. Par la suite, d'autres arrestations eurent lieu dans le réseau. C'est ainsi que la fiancée de Jan Kubis, Anna Malinova, a rapidement été arrêtée, torturée, confrontée à la tête de Jan coupée et conservée dans l'alcool, puis déportée et gazée à Mauthausen.

2 commentaires:

DF a dit…

Merci pour le lien! :-)

mazel a dit…

de rien Df, j'adore découvrir et faire découvrir les blogs intéressants.

Pour l'instant l'article n'est pas terminé, juste une petite recherche pour le plaisir, j'aime bien vérifier.

mon avis sur le livre viendra plus tard, lorsque je serai un peu plus en forme.

amicalement,
bonne journée