nouvelle entrée dans ma pal...
..reçu en cadeau pour mon abonnement... tous mes remerciements au Magazine littéraire...
de Vladimir Nabokov,
Citations
- « Je suis un écrivain américain, né en Russie et formé en Angleterre où j’ai étudié la littérature française avant de passer quinze années en Allemagne.»
- « Il faut à mon avis écrire pour plaire à un seul lecteur : soi-même.»
Vladimir Vladimirovitch Nabokov (en russe : Владимир Владимирович Набоков) est un romancier, poète et critique littéraire américain d'origine russe né à Saint-Pétersbourg le 10 avril du calendrier julien/22 avril 1899, mort à Montreux le 2 juillet 1977.
1248 pages
- Robert Laffont (18 février 2010)
- Collection : Bouquins
Littératures réunit l'ensemble des conférences données par Vladimir Nabokov entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines où il enseignait la littérature européenne.
On y trouve, outre deux essais, " Bons lecteurs et bons écrivains " et " L'art de la littérature et du bon sens ", des réflexions et analyses originales et percutantes consacrées aux oeuvres de Jane Austen, Dickens, Flaubert, Stevenson, Proust, Kafka, Joyce, ainsi qu'à celles de ses compatriotes russes Gogol, Tourgueniev, Dostoïevski, Tolstoï, Tchekhov et Gorki.
Ce volume propose enfin une longue étude, tout aussi iconoclaste, du Don Quichotte de Cervantès.
Balayant la plupart des idées admises concernant ces chefs-d'oeuvre, Nabokov affirme avec superbe, humour et ironie sa propre conception de la littérature : rejet des approches historique, sociologique ou psychologique (Freud, le " charlatan viennois ", est constamment la cible de ses sarcasmes), suprématie de la structure, du style, du détail et de l'agencement des détails entre eux. "
Caressez les détails, les divins détails ", tonitrue-t-il de sa chaire.
Et encore : " La littérature est invention. La fiction est fiction. Appeler une histoire "histoire vraie", c'est faire injure à la fois à l'art et à la vérité. Tout grand écrivain est un grand illusionniste. "
Préfacière de la présente édition, Cécile Guilbert écrit : " Ce que Nabokov dispense a priori avec largesse à ses étudiants ? Pas moins que la crème de la littérature, les moyens critiques de la reconnaître et d'en jouir. Un don au sens du "talent" comme de " l'offrande ", généreux et forcément aristocratique. "
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