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dimanche 2 janvier 2011

le dimanche, honneur à Calliope

une page poésie le dimanche, pourquoi pas... déjà vu chez pas mal d'amis de la blogosphère...
je ne sais pas encore si je suivrais toute l'année, mais de temps à autre, probablement...

Dans la mythologie grecque, Calliope (en grec ancien Καλλιόπη / Kalliópê, « belle voix ») était la muse de la poésie épique et de la grandeéloquence.

Calliope, comme ses huit sœurs les muses, est une des neuf filles de Zeus et de Mnémosyne. Souvent représentée sous les traits d'une jeune fille à l'air majestueux, le front ceint d'une couronne d'or, emblème qui, selon Hésiode, indique sa suprématie parmi les autres muses. Elle est ornée de guirlandes, tient d'une main une trompette, et de l'autre le texte d'un poème épique. Elle est aussi représentée le front ceint de lauriers, tenant un stylet, des tablettes ou un volumen.

« Descends de l'Olympe, ô Calliope, ô reine,
Et dis sur la flûte un chant de longue haleine ;
Ou plutôt, la lyre entre les doigts,
Marie un air au timbre de ta voix. »

Suivant les mythes, elle passe pour la mère d'Orphée, qu'elle a conçu avec le roi de Thrace Œagre. Avec le dieu fleuve Achéloos, elle met au monde les Sirènes, puis Hymen et Ialémos, qui donna son nom aux lamentations funèbres, enfants d'Apollon, et les Corybantes fils de Zeus.

« Quoique généralement on donne les Muses pour vierges, des mythes particuliers qualifient Linus, Cymothoiis, Rhésus, Ialème, Orphée, Hyménée, les Sirènes, d'enfants de Calliope. Elle eut les deux premiers d'Œagre, le troisième de Strymon, les trois suivants d'Apollon, les Sirènes d'Achélous. Il est piquant de remarquer que, de ces amants mystérieux, deux sont des dieux-fleuves (or les fleuves sont en mythologie des symboles de chant), et qu'un troisième est le chant même dans sa plus haute comme dans sa plus pure divinisation. » -

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