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samedi 18 juin 2011

objectif pal... José Saramago

décès 2010 José Saramago, écrivain et journaliste portugais,
 Prix Nobel de littérature en 1998 (° 16 novembre 1922).

José de Sousa Saramago, né le 16 novembre 1922 à Azinhaga (Portugal) et mort le 18 juin 2010 à Lanzarote (îles Canaries (Espagne)1, est un écrivain et journalisteportugais lauréat du prix Nobel de littérature. Il est le seul Portugais décoré du Grand-Collier de l'Ordre de Sant'Iago de l'Épée et reste à ce jour l'unique auteur lusophone à avoir reçu le prix Nobel.
Issu d'une famille modeste du sud du Portugal, il est rapidement obligé d'abandonner ses études secondaires, commencées à Lisbonne, pour entrer dans une école professionnelle dont il sortira avec un diplôme de serrurier2. Parallèlement à sa formation, il se passionne pour la littérature et la langue française qu'il a longtemps pratiquée et admirée2.
Il exerce alors son métier dans plusieurs hôpitaux de la capitale mais l'abandonne rapidement pour occuper des postes administratifs dans différentes entreprises2.
En 1944, il épouse Ilda Reis dont il aura une fille, Violante.
Son premier roman paraît en 1947 : Terre du péché (Terra do pecado). Il lui faudra cependant plus de 20 ans pour s'imposer dans le milieu littéraire, collaborant avec de nombreux journaux portugais, dont Diário de Notícias, pour lesquels il écrit des chroniques et des poèmes. Son second roman L'Année 1993 (O ano de 1993) ne paraît qu'en 19752.
José Saramago explique lui-même cette arrivée tardive dans le monde de la littérature par un manque de confiance en lui. Mais dès lors, sa production est demeurée ininterrompue et foisonnante jusqu'à sa mort. C'est son roman Le Dieu manchot (Memorial do convento) qui lui vaut à 60 ans une renommée internationale en 1982.
En 1988, il se remarie avec la journaliste Pilar del Río.
En 1998, il obtient le prix Nobel de littérature. Il est également détenteur du prix Camoes et est docteur honoris causa des universités de Bordeaux et Lille III3.
Atteint de leucémie, il meurt le 18 juin 2010.
José Saramago a passé ses dernières années aux îles Canaries, au large des côtes africaines.

Les romans de Saramago présentent souvent des scénarios fantastiques : dans Le Radeau de pierre (A jangada de pedra1986), la péninsule ibérique se sépare de l'Europe et dérive sur l'Atlantique ; dans L'Aveuglement(Ensaio sobre a cegueira1995), un pays entier est frappé par une épidémie de cécité ; dans L'Année de la mort de Ricardo Reis (O ano da morte de Ricardo Reis1995), un des hétéronymes de Fernando Pessoa survit un an après la mort du poète5.
L'auteur élabore, dans plusieurs de ses œuvres, de minutieuses reconstitutions d'événements historiques en soulignant le facteur humain de ces événements plutôt que de présenter une version historique officielle. Le Dieu manchot se veut en effet une peinture exhaustive du Portugal au temps baroque, mais ne perd jamais le point de vue de la fiction, ni même du mensonge. « Obsédé », selon son propre aveu, par l'Histoire de son pays et admirateur d'historiens français comme Fernand BraudelGeorges Duby et Jacques Le Goff, Saramago se défend pourtant d'écrire des romans historiques2,5. Certaines de ses œuvres n'hésitent pas à user de l'allégorie et sont lisibles comme des paraboles. L'auteur tend en effet, aux détours d'histoires situées à des époques révolues, un miroir à ses contemporains, maniant avec brio le sous-entendu et l'ironie au gré d'une écriture volubile et parodique. On retrouve aussi le goût du voyage, thématique toute portugaise, dans des récits qui intègrent à un cadre historique et géographique avéré des éléments narratifs surnaturels rappelant le réalisme magique sud-américain. Ses romans se veulent en réalité un mélange de fable, de mythe et de reportage6.
souvenir de lecture...
Détails sur le produitTous les noms 
Dans l'administration kafkaïenne de l'état civil, les vivants comme les morts sont des fiches archivées. Employés sans visages, tâches absurdes et répétitives, hiérarchie toute puissante qui brime l'individu, tout participe d'un univers concentrationnaire et déshumanisant, brillamment transcrit par l'auteur portugais qui excelle dans l'art de mêler la réalité à l'invraisemblable. Dans ce monde où l'identité n'a plus de sens, seul M. José, homme sans âge et sans envergure, dont la servilité inspire le mépris, porte un nom. Mais bientôt, alors qu'il évolue en ce lieu placé hors du temps et du cours de la vie, M. José tisse, en secret et presque à son insu, les liens qui le mèneront vers l'extérieur. Sa collection de fiches de renseignements le conduit à s'intéresser à une parfaite inconnue, et peu à peu, à travers cette quête obsessionnelle, M. José part à la découverte de sa propre identité.
.en suivant l'éphéméride... 
Détails sur le produitL'aveuglement
Un homme, assis au volant de sa voiture, attend devant un feu rouge. Il devient soudain aveugle. C'est le début d'une épidémie qui se propage à une vitesse fulgurante à travers tout le pays. En quarantaine dans un hôpital ou livrés à eux-mêmes dans la ville, privés de tout repère, les hordes d'aveugles devront faire face à ce qui, en l'homme, est le plus primitif : la volonté de survivre à n'importe quel prix. Guidés par une femme, le seul être qui n'a pas été frappé par la " blancheur lumineuse ", les personnages de ce magnifique et insolite roman connaîtront mille aventures. L'amour, la haine, la cruauté, l'indifférence, la peur, autant de passions qui nous aveuglent et à partir desquelles José Saramago bâtit une inquiétante allégorie des temps que nous vivons.
Balthazar Sept-Soleils, soldat, et Blimunda Sept-Lunes, sorcière, se rencontrent à Lisbonne, ville du plaisir et de la religion. Ils assistent aux grands événements portugais du XVIIIe siècle : Les bûchers de l'Inquisition, l'édification du gigantesque palais-couvent à Mafra, de la machine volante du moine Bartolomeu de Gusmão... Epique et blasphématoire, Le Dieu manchot est une grande fable baroque.

challenge l'intégrale : grim-livres.over-blog.com

challenge Saramago : angel-caprices.over-blog.com

challenge prix Nobel de littérature : leblogdemimipinson.blogspot.com

envie de relire : l'intégrale de Maxime Gorki

décès 1936 : Maxime Gorki, écrivain russe (° 28 mars 1868).
Maxime Gorki (parfois orthographié Gorky, Максим Горький), nom de plume de Alekseï Maksimovitch Pechkov (en russe : Алексей Максимович Пешков), est un écrivain russe soviétique, né le 16 mars/28 mars? 1868 à Nijni Novgorod et mort le 18 juin 19361 à Moscou. Il est considéré comme un des fondateurs du réalisme socialiste en littérature et un homme engagé politiquement et intellectuellement aux côtés des révolutionnaires bolcheviques.
Enfant pauvre et autodidacte, formé par les difficultés et les errances de sa jeunesse, passé par le journalisme, il devient un écrivain célèbre dès ses débuts littéraires. Auteur de nouvelles pittoresques mettant en scène les misérables de Russie profonde (Essais et Histoires, 1898), de pièces de théâtre dénonciatrices comme Les Bas-fonds en 1902 ou de romans socialement engagés comme La Mère, publié en 1907, il racontera aussi sa vie dans une trilogie autobiographique : Enfance/ Ma vie d'enfant(1914), En gagnant mon pain (1915-1916), Mes universités (1923).
Dès ses débuts littéraires, Gorki partage l'idéal des partis progressistes et se lie avec les bolcheviques et avec Lénine. Plusieurs fois emprisonné pour ses prises de position, en particulier lors de la révolution avortée de 1905, il quitte la Russie et voyage aux États-Unis pour collecter des fonds pour le mouvement bolchevique. À son retour en 1906, il doit s'exiler à Capri pour des raisons à la fois médicales et policières.
Rentré en Russie à la suite d'une amnistie en 1913, Maxime Gorki est proche de Lénine et des révolutionnaires mais formule des critiques dès novembre 1917 qui lui valent les menaces du pouvoir : inquiet et malade de la tuberculose, il quitte la Russie en octobre 1921 et se fixe de nouveau dans le sud de l'Italie en 1924.
Encouragé par Staline, il revient plusieurs fois en URSS après 1929 et s'y réinstalle définitivement en 1932 : il devient un membre éminent de la nomenklatura soviétique et participe à la propagande du régime qui l'honore mais le surveille en même temps. Il meurt en juin 1936 dans des circonstances qui ont prêté au soupçon, mais ses funérailles nationales l'établissent comme l'écrivain soviétique exemplaire qu'immortaliseront écrits et statues.
Regard sur l'oeuvre
Gorki écrivait constamment, considérant la littérature moins comme un exercice esthétique (encore qu'il travaillât durement le style et la forme) que comme un acte moral et politique capable de changer le monde. À la fois auteur de romans, de nouvelles, de récits autobiographiques et de pièces de théâtre, Maxime Gorki écrivit aussi de nombreux textes de réflexion comme des articles, des essais ou des livres de souvenirs sur la politique (Lénine) ou le monde littéraire et artistique (TolstoïTchekhov...).
On trouve au cœur de toute son œuvre sa foi dans la valeur profonde de la personne humaine ("личность"). Il opposait la vitalité des individus animés par leur dignité naturelle, leur énergie et leur volonté à ceux qui succombaient à cause des conditions de vie dégradante qui leur étaient imposées. D'ailleurs, ses livres comme ses lettres révèlent un « homme tourmenté » (comme il se décrit souvent lui-même), cherchant à résoudre des sentiments contradictoires d'espoir et de scepticisme, d'amour de la vie et de dégoût de la vulgarité et de la petitesse de l'humanité.
On reconnaît aujourd'hui à Gorki le mérite d'avoir exprimé la complexité morale de la Russie moderne et d'illustrer à la fois les promesses et les dangers de la Révolution russe. On reconnaît aussi généralement les faiblesses littéraires de ses œuvres engagées et démonstratives mais on salue sans restriction la veine réaliste et pittoresque des écrits autobiographiques qui restituent la vie russe de la fin du xixe siècle et son parcours personnel attachant.

souvenirs de lecture
Détails sur le produitLa mere
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challenge l'intégrale 
grim-livres.over-blog.com
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envie de lire... Samuel Butler

décès 1902 : Samuel Butler, écrivain britannique (° 4 décembre 1835), 
auteur du roman satirique Erewhon

Samuel Butler (1835-1902) était un écrivain britannique principalement connu pour sa satire Erewhon, ou De l’autre côté des montagnes.
Il naquit le 4 décembre 1835 à Langar Rectory, près de Bingham (Nottinghamshire).
Il était le petit-fils d’un autre Samuel Butler (1774-1839), évêque de Lichfield puis de Coventry et érudit, dont il écrivit d’ailleurs une biographie « contextualisée » en 1896.
Il étudia à l’école de Shrewsbury puis au St John's College, à Cambridge, puis, en 1859, émigra en Nouvelle-Zélande (colonie britannique depuis 1840). Il raconta, dans Première année au Canterbury Settlement (A First Year in Canterbury Settlement) (1863), son arrivée aux antipodes et sa vie comme éleveur de moutons à Mesopotomia Station.
Il revint rapidement au Royaume-Uni, dès 1864, s’installant à l’auberge de Clifford (Clifford’s Inn), à proximité de Fleet Street (la rue londonienne où étaient concentrés la plupart des journaux quotidiens). Il y passa le restant de ses jours.
Son roman satirique Erewhon parut anonymement en 1872, entraînant diverses conjectures dans le monde littéraire et journalistique sur l’identité réelle de son auteur. Une certaine déception se manifesta lorsque Butler révéla qu’il en était l’auteur, certains ayant pensé que, sous couvert d’anonymat, ce roman pouvait en fait être l'œuvre d’un auteur célèbre.
Quoi qu’il en soit, Erewhon apporta la célébrité à Samuel Butler, ce qui l’incita à écrire d’autres livres, parmi lesquels Erewhon Revisited, suite du premier Erewhon, mais dont le succès fut moindre. Parmi ses œuvres, on relève un roman semi-autobographique, The Way of All Flesh, qui ne fut publié qu’après sa mort, car Butler le considérait, comme source de controverses en raison de ses charges contre l’hypocrisie de l’époque victorienne.
Erewhon montrait l’intérêt que, de longue date, Butler avait éprouvé pour les théories de Charles Darwin sur l’évolution des espèces. Ce qui ne l’empêchait pas, par ailleurs, de critiquer ledit Charles Darwin, estimant que celui-ci négligeait de révéler la part prise par son grand-père Erasmus Darwin, dans l’élaboration de la théorie.
Dans un autre domaine, Butler élabora une théorie selon laquelle l’Odyssée aurait en réalité été l'œuvre d’une jeune femme sicilienne, et que les scènes poétiques reflèteraient les côtes de la Sicile et des îles avoisinantes. Il a développé cette théorie dans The Authoress of the Odyssey (1897), ainsi que dans l’introduction et les notes de pied-de-page de sa propre traduction en prose de l’Odyssée. Butler traduisit également l’Iliade. Cet intérêt pour les origines siciliennes de la rédactrice présumée de l’Odyssée n'est qu'une des facettes de la véritable passion qu'il voua à l'Italie, notamment le nord du pays, et qui se manifesta dans les recueils Alps and Sanctuaries et Ex Voto respectivement publiés en 1882 et 1888. Dans ces ouvrages il retrace ses excursions, rassemble certaines de ses réflexions sur la peinture et l'art en général. Ex Voto entreprend plus précisément la description du Sacro Monte de Varallo.
Parmi ses autres œuvres, on relèvera Shakespeare’s Sonnets Reconsidered (1899), selon lequel une autre lecture de l'œuvre de William Shakespeare révèlerait une certaine homosexualité du poète et dramaturge élisabéthain.
Samuel Butler mourut le 18 juin 1902 à Londres.

.bibliographie

Détails sur le produitErewhon ou De l'autre côté des montagnes (Erewhon: or, Over the Range) est un roman utopique de Samuel Butler (1835-1902) publié anonymement en 1872.
Erewhon, anagramme presque anacyclique de nowhere, « nulle part » en anglais, est le nom du pays imaginaire où se déroule l'essentiel du roman. Il s'agit d'une satire de la société victorienne, parfois comparée aux Voyages de Gulliver de Jonathan Swift.
Les premiers chapitres, traitant de la découverte d'Erewhon, sont inspirés de la vie de l'auteur en Nouvelle-Zélande. Dans sa jeunesse, il y a été berger pendant quatre ans (1860-1864) et y exploré l'intérieur des terres de l'île du Sud.
Une suite, Erewhon revisité, est parue en 1901.
D'après Gilles Deleuze et Félix Guattari dans Qu'est ce que la Philosophie (Les éditions de Minuit) Erewhon ne renvoie pas seulement à No-where, ou « nulle part », mais à Now-here, « ici-maintenant ». Gilles Deleuze évoque déjà cette œuvre avec une remarque similaire dans Différence et Répétition.
Résumé : 
Erewhon est essentiellement un recueil d'essais humoristiques et satiriques reliés par une fiction romanesque. C'est donc une Utopie; plus exactement : un voyage dans un pays imaginaire ; et par là - par sa forme -, il descend en ligne directe des Voyages de Gulliver de Swift, qui eux-mêmes descendent non moins directement des Histoires comiques (Voyages aux Etats de la Lune et du Soleil) de Cyrano de Bergerac... Et cependant c'est une aventure que Butler nous raconte, son aventure à lui-même : mais c'est une aventure intellectuelle, toute morale et philosophique. Il a vécu et souffert, comme tout le monde; mais au contraire de la plupart des hommes, il n'a pas vécu et souffert en vain. Blessé, il s'est réfugié en lui-même ; il s'est regardé vivre et souffrir, et, s'étant ainsi séparé des hommes pendant tout le temps qu'a duré sa méditation, il a pu, en revenant à eux, les voir avec d'autres yeux, et découvrir l'humanité et la société comme son héros découvre ce peuple bizarre, jusque-là ignoré du reste de la Terre : le peuple d'Erewhon. C'est l'aventure de quelques autres esprits, et notamment de Pascal. Mais Pascal est chrétien et a pour guide l'Eglise, tandis que Butler est panthéiste et croit en l'Evolution. Valéry Larbaud


Dans ce grand roman, chef-d'œuvre de la littérature anglaise du XIXe siècle, Samuel Butler retrace l'histoire d'une famille pendant plusieurs générations, en étudiant minutieusement les relations entre les pères et leurs fils : de John Pontifex, menuisier de village, à Ernest, obligé à devenir pasteur et qui connaîtra le malheur et la prison avant de trouver l'amour et la paix. Découvert et traduit par Valéry Larbaud, un livre qui a fait scandale en dénonçant la cruauté et la tyrannie des institutions familiales dans l'Angleterre puritaine.

.en suivant l'éphéméride...
jamais entendu parler avant, me donne envie de découvrir... et puis, j'aime assez l'uchronie...