Nouveau blog pour 2012
ma bibliothèque sur Goodreads
samedi 5 février 2011
curiosité de lecture... en lisant l'éphéméride
Oyez, Oyez... nouveau challenge
Il faut donc trouver dans notre PAL 3, 5, 8 ou 10ouvrages dont le titre contient au moins un des mots suivants : nuit, ténèbres, noir, noirceur, ombre(s), enfer, sombre, mort, mortel(le), mourir, macabre, poison, souffrance, douleur, crime, meurtre, meurtrier, assassin, assassinat, cauchemar, monstre, monstrueux, mystère, mystérieux, fatal, fatale, bête, homicide, horreur, diable, vampire, sang, sanglant, rouge.
Présumé innocent : 3 Livres,
Homicide involontaire : 5 Livres,
Homicide volontaire : 8 Livres,
Coupable : 10 Livres et plus.
jeudi 3 février 2011
le jeudi c'est citation... André Malraux et la Joconde
*

(AFP) – Il y a 14 heures
ROME — Des chercheurs italiens spécialisés dans la levée des mystères artistiques ont affirmé mercredi qu'un jeune homme avait servi de modèle à Léonard de Vinci pour La Joconde, une thèse qui laisse sceptiques les experts du Louvre.
Silvano Vincenti, président du Comité national pour la valorisation des biens historiques, a assuré devant la presse étrangère à Rome qu'un jeune assistant du génie de la Renaissance appelé Salai fut le modèle du célèbre portrait de Mona Lisa.
Salai, de son vrai nom Gian Giacomo Caprotti, entré au service de l'artiste à 16 ans et resté 25 ans à ses côtés, aurait été sa muse et son modèle pour plusieurs tableaux. Selon M. Vincenti, les deux hommes entretenaient une relation "ambiguë" et étaient probablement amants.
M. Vincenti a fait état de fortes similitudes entre les traits des visages des protagonistes du Saint Jean Baptiste et L'Ange incarné avec le nez et la bouche de Mona Lisa. Pour ce chercheur, le peintre avait laissé des indices en peignant dans les yeux de La Joconde un minuscule L pour Leonardo et un S pour Salai.
Le chercheur, auteur d'un livre sur le sujet, a dit que son équipe s'était fondée sur l'analyse de reproductions numériques de haute qualité.
Mais les affirmations de M. Vincenti sont contestées par le Louvre, propriétaire de la Joconde.
Interrogé par l'AFP, le musée rappelle que "le tableau a été soumis à toutes les analyses de laboratoire possibles en 2004 et en 2009. Aucune inscription (lettre ou chiffre) n'a été décelée lors de ces examens".
"Le vieillissement de cette peinture sur bois a provoqué un grand nombre de craquelures dans la matière picturale, qui sont à l'origine de nombreuses formes qui ont souvent été l'objet de sur-interprétations", a-t-il souligné.
Le musée a en outre indiqué "ne pas avoir eu communication de pièces démontrant ces nouvelles hypothèses".
M. Vincenti, dont l'équipe s'était fait connaître en juillet en identifiant les restes du Caravage, a mis cette réaction sur le compte de l'embarras. "Je comprends leur incrédulité et leur surprise, au fond c'est la peinture la plus étudiée au monde (..) ils sont vraiment aveugles", a-t-il dit.
Appelant les spécialistes du Louvre à "être sérieux et reconnaître" qu'ils se trompent, il a offert sa collaboration avec l'envoi d'une équipe pour faire "des prélèvements de petits fragments de peinture" là où se trouveraient les chiffres et lettres "pour voir s'ils ont été faits à l'époque ou sont apparus avec le temps".
Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.
mercredi 2 février 2011
chic, j'ai reçu un livre... prochaine lecture...
et
viennent de me le faire parvenir...
(illustration : Elizabeth Gaskell - Portrait par William John Thomson (1832))
Belle, intelligente et cultivée, fière et réservée, elle découvre avec horreur le monde implacable de la révolution industrielle à ses débuts où patrons et ouvriers s'affrontent dans les premières grèves organisées. Prenant le parti des pauvres dont elle admire le courage et la ténacité et parmi lesquels elle se fait des amis, elle méprise profondément cette classe de nouveaux riches sans éducation que sont les patrons, et plus particulièrement John Thornton, qui devient l'élève et l'ami de son père.
Mais, à travers épreuves et deuils elle apprend à aimer cette ville et ses habitants et même John Thornton, dont elle découvre la grandeur d'âme et la générosité. La ville est inspirée de Manchester, surnommée Cottonopolis (Cotonville), où Elizabeth Gaskell, épouse d’un pasteur unitarien, et témoin de la misère des régions industrielles, a elle-même travaillé parmi les pauvres.
Les premiers contacts sont rudes. Les Hale arrivent fin octobre, et Margaret découvre la misère et la vie difficile des ouvriers du textile. Elle se heurte aussi à John Thornton, l'élève favori de son père, aussi fier qu'elle, propriétaire d'une manufacture de coton, Marlborough Mills. Elle le considère comme dur et insensible, voire cruel, tandis qu'il voit en elle une jeune fille orgueilleuse et hautaine, qui refuse de comprendre les convictionsqui l'animent.
Pourtant, pendant les quelques dix-huit mois qu'elle passe à Milton, elle apprend à apprécier progressivement le Darkshire et ses rudes travailleurs, plus particulièrement Nicholas Higgins, le responsable syndical et sa fille Bessy, dont elle devient l'amie, avant sa mort, finalement causée par l'inhalation des fibres de coton. Ses relations avec John Thornton sont plutôt conflictuelles. Une succession de malentendus à l'occasion des violents événements qui suivent une grève les rend encore plus pénibles, et elle refuse avec détermination de l'épouser quand il demande sa main.
La succession des deuils familiaux : la mort de sa mère, puis celle de son père quelques mois après, la ramène à Londres, chez sa tante. Pendant l'année qu'elle y passe, John Thornton apprend à apprécier Higgins, à mieux connaître et comprendre ses ouvriers, mais sa situation, fragilisée par l'incertitude du marché et le manque de réserves financière, se dégrade. Il est obligé d'arrêter sa production7, et se voit contraint de repartir presque à zéro.
Mais Margaret, maintenant majeure, prend son destin en main : la mort de son tuteur, Mr Bell, qui en a fait son héritière, fait d'elle la propriétaire de Malborough Mills. Elle peut aider financièrement John Thornton à reprendre ses activités, et, accessoirement, répondre à son amour.
Inscription à :
Articles (Atom)