... pal de noël :
Portail de la culture juive et du judaïsme
début de lecture : 07/02/11
fin de lecture : 08/02/11
- Auteur :Michèle Kahn - admirable talent de conteuse.
- Michèle Kahn est une écrivaine française, née le 1er décembre 1940 à Nice, qui a vécu ensuite à Strasbourg et habite à Paris. Elle a d'abord écrit des ouvrages destinés à la jeunesse (une centaine), et s'adresse principalement au public adulte depuis 1997. Ses romans fortement ancrés dans l'Histoire et très documentés, souvent inspirés par les péripéties du peuple juif, entraînent les lecteurs aux quatre coins du monde.Diplômée de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), elle a été vice-présidente de la Société des gens de lettres ainsi que de la Société civile des auteurs multimédia (SCAM). Cofondatrice du Prix Littéraire du Rotary, fondatrice à la SCAM du Prix Joseph Kessel et du Prix François Billetdoux, elle est membre de divers autres jurys littéraires.Membre du Club des croqueurs de chocolat, elle a été nommée en 2003 ambassadeur de l’Académie du Chocolat de Bayonne.Elle collabore au Magazine littéraire depuis 1987 et à L'Arche depuis 1993.Une Bibliothèque Michèle Kahn a été fondée en 1997 pour la jeunesse par l’Alliance israélite universelle à Paris.
- Editeur : http://www.editionsdurocher.fr/accueil-EdR.html
Quatrième de couverture : En 1941, les blindés allemands investissent Salonique, jadis surnommée " la Jérusalem des Balkans ". Deux ans plus tard, 45 000 Juifs, soit 95 % d'entre eux, sont acheminés vers les camps de la mort. Le Grand Rabbin de Salonique avait la charge de veiller au respect des ordres de l'occupant au sein de sa communauté. A-t-il livré les siens aux nazis pour " sauver sa peau " et celle de ses proches, comme on l'a prétendu de manière injurieuse, ou au contraire s'est-il sacrifié en espérant les protéger ? Qui fut Zvi Koretz ? Un traître ou un héros ?
Michèle Kahn réhabilite ce personnage complexe et fascinant, dont le courage, dissimulé derrière une apparence de froideur, le conduira au camp de Bergen-Belsen, puis dans le Train perdu, enfin à la mort. Dans le procès post mortem qu'on lui a intenté, elle voit une tragédie grecque et une insulte à la fraternité humaine. Un paradoxe déchirant qui illustre l'aveuglement des hommes dès lors que l'amour ne les unit plus..
Michèle Kahn réhabilite ce personnage complexe et fascinant, dont le courage, dissimulé derrière une apparence de froideur, le conduira au camp de Bergen-Belsen, puis dans le Train perdu, enfin à la mort. Dans le procès post mortem qu'on lui a intenté, elle voit une tragédie grecque et une insulte à la fraternité humaine. Un paradoxe déchirant qui illustre l'aveuglement des hommes dès lors que l'amour ne les unit plus..
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Mon commentaire: 09/02/11
Nul doute, Michèle Kahn a des talents de conteuse exceptionnels ! Je l'avais déjà remarqué lors de la lecture de "Contes et légendes de la bible. Du jardin d'Eden à la terre promise". Elle nous entraîne dans ce livre à la découverte d'un fait peu connu de la Shoah. L'histoire très controversée du Grand Rabbin de Salonique, et essaie de le réhabiliter.
Tâche vraiment difficile, bien que l'on ai envie d'y croire, il semble pourtant incroyable que Zvi Koretz ait pu être aveugle a ce point, après avoir assister aux humiliations et aux premiers convois...
Et ses yeux se dessillent seulement lorsque la déportation touche "les notables" de la ville ! Il semble bien qu'il ait fait peu de cas des ouvriers, des pauvres de la Communauté. Que ce soit dans ces moments tragiques ou lors de sa prise de poste. Bref, un personnage assez peu compréhensible.
Zvi Koretz (parfois orthographié Tzevi Koretz) 2 juin 1884- 3 juin 1945 fut le grand-rabbin de l'importante communauté juive de Salonique en Grèce de 1933 à1943.
Né en Autriche il fit des études au séminaire rabbinique de Berlin et obtint un doctorat en philosophie ainsi qu'en langages sémitiques1.
mon appréciation :
pour en savoir plus
Né en Autriche il fit des études au séminaire rabbinique de Berlin et obtint un doctorat en philosophie ainsi qu'en langages sémitiques1.
La communauté de Salonique de tradition sépharade fit appel à ce rabbin ashkénaze en 1933 pour des raison non explicitées mais vraisemblablement pour donner une nouvelle impulsion à la communauté1. Il entreprit d'apprendre le judéo-espagnol la langue des juifs de Salonique et entama des réformes dans l'organisation politique de la communauté. Il parvint à tisser des liens étroits avec la famille royale grecque puis avec le dictateur Ioánnis Metaxás1. Néanmoins il fut très vite vivement critiqué dans la presse juive locale pour son arrogance et son train de vie dispendieux1.
Après l'invasion allemande de la Grèce il fut arrêté à Athènes le 15 avril 1941 à la sortie d'une réunion des dirigeants de la communauté pour avoir protesté contre la destruction d'une église de Thessalonique suite aux bombardements nazis. Il fut alors interné près de Vienne dans des conditions restées mystérieuses1. Neuf mois plus tard il revint à Salonique retrouvant son poste de grand rabbin de la communauté. Au cours du printemps 1942 il fut emprisonné suite à des désaccords avec le président du conseil juif (Judenrat) inféodé aux nazis, Saby Saltiel2. Il fut ensuite libéré sur la demande de l'industriel Müller afin de prendre part aux négociations concernant le remplacement des travailleurs forcés juifs employés par sa firme par des ouvriers grecs salariés2. Il parvint avec les autres membres du comité crée pour l'occasion à obtenir un accord avec les nazis concernant le payement d'une rançon pour faire libérer ces travailleurs et œuvra à la réunion de cette somme par la communauté juive de Thessalonique comme d'Athènes2.
En décembre 1942 il devint président du conseil juif en remplacement de Saby Saltiel jugé inefficace et incompétent cumulant ainsi les titre de grand-rabbin et de président de la communauté2. Il fut alors une courroie de transmission essentielle entre le commandement nazi et la communauté. Sa nomination se traduisit par une amélioration substantielle de la gestion communautaire2. Alois Brunner et Dieter Wisliceny les officiers nazis chargés de mener à bien la déportation des Juifs de Salonique arrivés en février 1943 s'appuyèrent sur son pouvoir pour assurer la correcte application de leurs directives visant à regrouper puis à expédier les Juifs en Pologne exigeant qu'il leur rédige un rapport deux fois par semaine2. Il a été très vivement reproché à Koretz d'avoir exécuté leurs ordres aveuglément et avec célérité sans avoir cherché à éviter la déportation de sa communauté comme ce fut le cas du rabbin Barzilaï à Athènes. Koretz rassura jusqu'au dernier moment les Juifs sur leur sort. Lors de son homélie dans une synagogue de Salonique le 17 mars 1943 alors même que les déportations avaient déjà commencé il leur signifia que tous seraient déportés appelant les riches à rester solidaires des pauvres dont la rumeur prétendait qu'ils seraient les seuls à partir. Il dut sortir sous les huées ne devant son salut qu' à la protection de la police Juive 3. Koretz tenta de négocier le retour des Juifs des camps et leur affectation à des travaux forcés en grèce ce qui lui valut d'être incarcéré par les autorités nazies2. Il fut déporté en août 1943 en compagnie de sa famille et de 74 autres notables de la communauté ainsi que de 367 Juifs de nationalité espagnole au camp de concentration de Bergen-Belsen où il passa le reste de la guerre dans de relatives bonnes conditions1. Il mourut du typhus peu après la libération du camp en mars 1944 dans une gare alors qu'il s'éloignait du camp avec sa famille1.
Conférence de Jean Carasso, Fondateur de la Lettre Sépharade sur le rôle de Zvi Koretz dans les déportations.
Pour en savoir plus sur l'époque:
Histoire des Juifs à SaloniqueLa ville de Thessalonique, anciennement Salonique, a abrité jusqu'à la Seconde Guerre mondiale une très importante communauté juive d'origine sépharade. C'est le seul exemple connu d'une ville de diaspora de cette taille ayant conservé une majorité juive pendant plusieurs siècles. Arrivés pour la plupart à la suite de l'expulsion des Juifs d'Espagne de 1492, les Juifs sont indissociablement liés à l'histoire de Thessalonique et le rayonnement de cette communauté tant au plan culturel qu'économique s'est fait sentir sur tout le monde sépharade. La communauté a connu un âge d'or au xvie siècle puis un déclin relatif jusqu'au milieu du xixe siècle, époque à partir de laquelle elle a entrepris une importante modernisation aussi bien économique que cultuelle. L'histoire des Juifs à Salonique a ensuite pris un cours tragique suite à l'application de la Solution finale par le régime nazi qui s'est traduite par l'élimination physique de l'immense majorité des membres de la communauté.
La Grèce du Nord, et donc Thessalonique, revint aux Allemands tandis que le sud de la Grèce tomba aux mains des Italiens qui, durant la période où ils occupèrent la région (jusqu'en septembre 1943), n'appliquèrent pas de politique antijuive26. À Thessalonique, où les Allemands entrèrent le 9 avril 1941, ils ne mirent en place que très progressivement des mesures antisémites. L'officier allemand Max Merten, en charge de l'administration de la ville, ne cessait de répéter que les lois de Nuremberg ne s'appliqueraient pas à Salonique22. La presse juive fut très rapidement interdite, alors que deux quotidiens grecs pro-nazis, Nea Evropi et Apoyevmanti, firent leur apparition. Des maisons et édifices communautaires furent réquisitionnés par l'occupant, y compris l'hôpital construit grâce aux subsides du baron Hirsch. Fin avril, des panneaux interdisant aux Juifs l'entrée des cafés firent leur apparition, puis l'on obligea les Juifs à se séparer de leurs radios. Le grand-rabbin de Salonique, Zvi Koretz, fut arrêté par la Gestapo le 17 mai 1941 et envoyé dans un camp de concentration près de Vienne, d'où il revint fin janvier 1942 pour reprendre son poste de rabbin27. En juin 1941, la commission Rosenberg arriva sur place et pilla les archives juives, envoyant des tonnes de documents communautaires à l'Institut nazi de recherche juive à Francfort. Par ailleurs, les Juifs souffraient de la famine comme le reste de leurs concitoyens, le régime nazi n'attachant aucune importance à l'économie grecque. On estime qu'en 1941–1942 soixante Juifs de cette cité moururent chaque jour de faim.26
Pendant un an, aucune autre mesure antisémite ne fut prise ce qui donna momentanément aux Juifs un sentiment de sécurité.
Par une chaude journée de juillet 1942, le jour du chabbat, tous les hommes de la communauté âgés de 18 à 45 ans furent rassemblés sur la place de la Liberté. Durant tout l'après midi, on les obligea à faire des exercices physiques humiliants sous la menace des armes. Quatre mille d'entre eux furent envoyés effectuer des travaux de voirie pour l'entreprise allemande Müller sur les routes reliant Salonique à Kateríni et Larissa, zones où sévissait le paludisme26. En moins de dix semaines, 12 % d'entre eux moururent d'épuisement et de maladie. La communauté salonicienne, aidée de celle d'Athènes, parvint à réunir deux milliards sur l'énorme somme de 3,5 milliards de drachmes demandée par les Allemands pour que les travailleurs forcés soient rapatriés. Les Allemands acceptèrent de les libérer mais, en contrepartie, exigèrent à la demande des autorités grecques l'abandon ducimetière juif de Salonique qui contenait de 300 00028 à 500 00029 tombes ; par sa taille et son emplacement, il avait longtemps gêné la croissance urbaine de Salonique. Les Juifs commencèrent le transfert des tombes vers deux terrains qui leur avaient été alloués en périphérie, mais les autorités municipales, prétextant la lenteur de l'opération, décidèrent de prendre les choses en main. Cinq cents ouvriers grecs payés par la municipalité se lancèrent dans la destruction des tombes29. Le cimetière ne tarda pas à être transformé en une vaste carrière où Grecs et Allemands allaient chercher des pierres tombales qui servirent de matériel de construction29. Sur ce site s’étend de nos jours, entre autres, l'université Aristote28.
On estime qu'entre le début de l'occupation et la fin des déportations, 3 000 à 5 000 Juifs parvinrent à s'échapper de Salonique, trouvant un refuge temporaire en zone italienne. Parmi ceux-ci, 800 possédaient la nationalité italienne et furent tout au long de la période d'occupation italienne activement protégés par les autorités consulaires de ce pays. 800 Juifs prirent le maquis dans les montagnes macédoniennes au sein de la Résistance grecque communiste, l'ELAS ; le mouvement royaliste de droite, pour sa part, n'accueillit pratiquement aucun Juif26.
54 000 Sépharades de Salonique furent expédiés dans les camps d'extermination nazis. Près de 98 % de la population juive totale de cette ville connut la mort durant la guerre. Seul le judaïsme polonais connut un taux de destruction plus important26.
Pour mener à bien cette opération, les autorités nazies dépêchèrent sur place deux spécialistes en la matière, Alois Brunner et Dieter Wisliceny, qui arrivèrent le 6 février 194322. Immédiatement, ils firent appliquer les lois de Nuremberg dans toute leur rigueur, imposant le port de l'étoile jaune et restreignant drastiquement la liberté de circulation des Juifs22. Ceux-ci furent rassemblés fin février 1943 dans trois ghettos (Kalamaria, Singrou et Vardar/Agia Paraskevi) puis transférés dans un camp de transit du quartier du baron Hirsch jouxtant la gare. Là, les trains de la mort les attendaient. Pour accomplir leur mission, les SS s'appuyèrent sur une police juive créée pour l'occasion, dirigée par Vital Hasson qui se livra avec ses hommes à de nombreuses exactions contre le reste des Juifs22.
Le 15 mars partit le premier convoi. Chaque train emportait de 1 000 à 4 000 Juifs traversant toute l'Europe centrale principalement vers Birkenau. Un convoi partit pour Treblinka et il est possible que des déportations pour Sobibor aient eu lieu, puisqu'on retrouva des Juifs saloniciens dans ce camp. La population juive de Salonique était tellement nombreuse que la déportation dura plusieurs mois pour s'achever, le 7 août26, avec la déportation du grand-rabbin Tzvi Koretz avec d'autres notables dans le camp de concentration de Bergen-Belsen, sous un régime relativement bon. Dans ce même convoi se trouvaient 367 Juifs protégés par leur nationalité espagnole qui connurent un destin singulier : transférés depuis Bergen-Belsen jusqu'à Barcelone puis au Maroc, certains parvinrent finalement enPalestine mandataire26,31.
Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer cette hécatombe qui contraste avec le cas d'Athènes, où une grande partie des Juifs parvint à échapper à la mort. D'une part, l'attitude du Judenrat, et en premier lieu de celui qui fut à sa tête durant la période précédant les déportations, le grand rabbin de Salonique Zvi Koretz, a été très critiquée. On lui a reproché d'avoir appliqué les directives nazies avec docilité et d'avoir minimisé les craintes des Juifs concernant leur transfert en Pologne alors même que celui-ci, de nationalité autrichienne et donc de langue maternelle allemande, était supposé être bien renseigné32. Des rumeurs ont même couru, l'accusant d'avoir sciemment collaboré avec l'occupant32. Une étude récente tend néanmoins à relativiser son rôle dans les déportations32. Un autre facteur fut la solidarité dont firent preuve les familles qui refusaient de se séparer dans l'adversité ; cette volonté de faire face ensemble ne facilita pas les initiatives individuelles.
On a aussi fait remarquer qu'il était difficile aux Juifs de se cacher du fait de leur méconnaissance de la langue grecque, imposée seulement quand Salonique passa sous souveraineté grecque en 1913. De plus, la taille importante de la communauté limitait les opportunités de se fondre dans la population grecque orthodoxe comme ce fut le cas à Athènes. Il existait par ailleurs un antisémitisme latent dans une partie de la population grecque, notamment parmi ceux qui avaient dû fuir l'Asie mineure lors des transferts de population entre Grèce et Turquie. Arrivés en masse à Salonique, ces immigrants se trouvaient exclus du système économique et, pour certains, regardaient avec hostilité la population juive, parfois plus riche, qu'ils assimilaient à l'ancien pouvoir ottoman27. Néanmoins, le Yad Vashem a distingué 265 Grecs (dont la princesse Alice, belle-fille du roi Georges Ier) comme justes parmi les nations, soit la même proportion que parmi la population française27.
À Birkenau, environ 37 000 Saloniciens furent gazés immédiatement, surtout les femmes, les enfants et les personnes âgées26. Près d'un quart des 400 expérimentations commises sur des Juifs le furent sur des Juifs grecs, en particulier ceux de Salonique. Ces expériences incluaient l'émasculation, l'implantation du cancer du col de l'utérussur les femmes. La plupart des jumeaux périrent victimes de crimes atroces26. Les autres Saloniciens durent travailler dans les camps. Dans les années 1943–1944, ils représentaient une part importante de la main d'œuvre de Birkenau : ils étaient environ 11 000. En raison de leur méconnaissance du yiddish, les Saloniciens furent envoyés en nombre pour nettoyer les décombres du ghetto de Varsovie en août 1943 afin d'y construire un camp. Parmi les 1 000 Saloniciens employés à cette tâche, une petite vingtaine parvint à s'échapper du ghetto par les égouts et à rejoindre la résistance polonaise, l'Armaya Ludova, qui organisait l'insurrection33,26.
Beaucoup de Juifs de Salonique furent aussi intégrés dans les sonderkommandos. Le 7 octobre 1944, ils lancèrent avec d'autres Juifs grecs un soulèvement planifié à l'avance, prenant d'assaut les crématoires et tuant une vingtaine de gardes. Une bombe fut lancée dans le fourneau du crématoire III, détruisant le bâtiment. Avant d'être massacrés par les Allemands, les insurgés entonnèrent un chant des partisans grecs et l'hymne national grec34.
Dans son livre Si c'est un homme, l’un des ouvrages les plus célèbres de la littérature de la Shoah, Primo Levi évoque dans une courte description le groupe des « quelques rescapés de la colonie juive de Salonique », ces « Grecs, immobiles et silencieux comme des sphinx, accroupis sur le sol derrière leurs gamelles de soupe épaisse35 ». Ces derniers membres de la communauté encore vivants courant 1944 font une forte impression à l’auteur. Il note que « malgré leur faible nombre leur contribution à la physionomie générale du camp et au jargon international qu'on y parle est de première importance. » Selon lui, leur capacité à survivre dans les camps s'explique en partie par le fait qu’ils constituent dans le Lager «le groupe national le plus cohérent et de ce point de vue le plus évolué». Erika Perahia Zemour, directrice du musée de la Présence juive de Salonique analysant ces propos rapporte que ce sentiment patriotique décrit par un observateur extérieur ressort aussi dans le récit des déportés saloniciens et tire ses origines de la politique philosémite de Metaxás avant-guerre21.
.Ma note : 16/20
Pour en savoir plus : .
************** innoubliable, coup de coeur
excellent
très bien
bien
moyen
se laisse lire, sans plus
bof ! pas génial