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samedi 19 février 2011

Chochana Boukhobza - Le troisième jour

Chochana Boukhobza - Le troisième jourLe Troisième Jour 411 pages
.voisin_voisine...

4ème de couverture : 

Elisheva, musicienne connue dans le monde entier, et Rachel, son élève violoncelliste, arrivent de New York pour un concert à Jérusalem, en 1990, un matin de khamsin. 

Tandis que Rachel retrouve sa famille, ses amis et un amour perdu, Elisheva prépare une très secrète entreprise. À l'hôtel, elle rencontre Daniel, un chasseur de nazis, et sur l'esplanade du Temple, Carlos, qui travaille pour le Vatican. Survivante des camps, puisant sa force dans la musique et la colère, Elisheva a embarqué les deux hommes dans son aventure. 

Sur l'échiquier de Jérusalem, deux histoires se superposent, l'une errante, qui ressuscite les blessures de l'enfance et l'intrigue amoureuse, l'autre pleine de la promesse faite aux morts. Dans un roman où chaque personnage livre sa vérité, Chochana Boukhobza tisse sur trois jours une aventure haletante dont Jérusalem, avec ses parfums et sa lumière intense, est le centre..
Boukhobza Chochana née le 2 mars 1959 à Sfax en Tunisie est un écrivain. Elle a émigré en Israël à l'âge de 17 ans1.

Elle a étudié les mathématiques en Israël.
Elle est l'auteur de plusieurs romans : le premier, Un été à Jérusalem, a reçu le Prix Méditerranée 1986 alors que le second, Le Cri, a été finaliste au Prix Fémina 1987. Elle a aussi écrit de nombreux scénarios. En 2005, elle a co-réalisé un documentaire "Un billet aller-retour" (Paris-Barcelone Films productions).
Mon commentaire pal de noël 2010... 
début de lecture : 15/02/11 - fin de lecture : 18/02/11 

Sous couvert d'un concert donné à Jérusalem, une violonceliste revient en Israël avec Rachel, sa fille spirituelle. Mais ce retour a aussi pour but la vengeance contre le bourreau qui a détruit sa vie et celle de beaucoup d'autre au camp de Majdanek.
Tandis que nous suivons les retrouvailles de Rachel avec sa famille, Elisheva planifie sa rencontre avec le nazi.  
mon appréciation :  Vraiment un très bon roman et une fin superbe ! 
un peu déçue que l'histoire amoureuse de Rachel prenne le pas sur celle d'Elisheva... dans la plus grande partie du roman.
Ma note : 16/20

J'ai décidé de faire augmenter la pal d'un autre lecteur... 
sur le forum Nota Bene... et sur mon blog... alors avis aux amateurs... 

citations : 
Le mariage est la hantise des femme de la région, qu'elles soient arabes ou juives. Les Arabes sont mariées par leurs parents, presque contraintes. Les Israéliennes ont beau être libres, décrocher des galons à l'armé et occuper dans le civil des postes influents, elles ne pensent qu'à convaincre leur amant d'officialiser leur liaison.

J'ai marché sur les cendres de mon père, avalé celles de mes sœurs, respiré celles de mes frères. J'ai été couverte de fumée et de cendres pendant deux ans. Si Dieu existe, pourquoi a-t-il permis ce malheur ?

Pour en savoir plus : 

QUAND DEUX VIOLONCELLISTES RENOUENT AVEC LEUR PASSÉ DANS LA JÉRUSALEM DES ANNÉES 1990. UN CONCERT VOLCANIQUE MENÉ DE MAIN DE MAÎTRE.





Trois jours, leur séjour à Jérusalem devrait durer trois jours, le temps de préparer le grand concert qu'elles s'apprêtent à donner en ce mois de mai 1990. Violoncelliste de renom, Elisheva est accompagnée de sa jeune protégée, Rachel, qui appréhende ce retour au pays, les retrouvailles avec sa famille, ses amis, son grand amour. Elisheva, ancienne déportée hantée par les visons cauchemardesques du camp polonais de 


Majdanek, a elle aussi rendez-vous avec son passé. Son projet ? Tuer Hunker, dit le Bourreau, nazi tortionnaire réfugié au Venezuela dont la venue est annoncée dans la cité de David. 

Rachel, d'origine tunisienne, Elisheva la Polonaise, mais aussi Carlos, le juif marrane, Eytan, né en Israël, Katia, rescapée russe, ou encore Ahmed le Palestinien... c'est toute la richesse et la complexité du peuple israélien, sur fond d'Intifada, que Chochana Boukhobza, française née à Sfax (Tunisie) en 1959, nous dépeint dans ce concerto flamboyant. Abordant ou effleurant ici l'emprise du religieux, la folie des mères de militaires morts au combat, là les dissensions entre les générations, la peur des attentats, mais aussi l'appétit de vivre de tout un peuple. 
Par la grâce de la narration, rapide, précise, sensuelle, on pleure et on rit avec Rachel, on prie pour Elisheva, et on rêve dans cette Jérusalem dont on arpente les ruelles et respire les senteurs au détour de chaque page. Et c'est accompagnés de Bach, Fauré, Schubert et Dvorak, de cette musique qui tout à la fois sauve et détruit, que nous passons ces trois jours qui vont bouleverser la vie de tous les protagonistes. De l'Histoire, de l'émotion, de la passion, du drame... L'archet de Chochana Boukhobza fait des merveilles. 
Par Marianne Payot, publié le 07/09/2010 à 10:00 - 





Curiosité de lectrice...

2003-11 KZ Majdanek.png
Konzentrationslager Majdanek est un camp d'extermination et de travail nazi 
se trouvant dans la ville polonaise de Lublin (à l'époque en banlieue proche).


Le nom administratif était « Konzentrationslager Lublin » (camp de concentration de Lublin), mais sa localisation — un lieu aujourd'hui à 4 km au sud-est du centre ville nommé Majdan Tatarski, ou Le Majdan tatar (MajdanekLe petit Majdan) — lui a donné son nom actuel.
Contrairement à de nombreux camps nazis, Majdanek n'était pas enfoncé dans une forêt éloignée, caché à la vue par des barrières naturelles ni entouré par une zone tampon dite de sécurité. Il fut établi en octobre 1941 suivant les ordres de Heinrich Himmler, à la suite de sa visite à Lublin en juillet de la même année. En février 1943, il fut transformé en camp de concentration.
Le camp fournissait une main-d'oeuvre d'esclaves pour l'usine de munitions et la fabrique d'armes Steyr-Daimler-Puch.
Au plus fort de son activité, il a accueilli 50 000 prisonniers. Dans les premiers mois de 1942, des plans furent établis pour agrandir et quintupler sa capacité. Au cours de l'année 1942 des chambres à gaz et des crématoires furent construits; les chambres à gaz ont fonctionner à partir de septembre octobre 42 jusqu'à l'automne 1943. C'était un bâtiment en dur avec trois salles en béton avec des portes d'acier étanches; les SS utilisaient aussi bien le monoxyde de carbone sous forme de bouteilles et le Zyklon B; selon les archives, près de 7 700 kilos de zyklon ont été utilisés dans ce but.Le chef des chambres à gaz et des crématoriums le Hauptscharführer SS Erich Muhsfeld déclare:
« les convois qui arrivaient étaient toujours soumis à une sélection; [...] les inaptes au travail étaient toujours asphyxiés dans la chambre à gaz1 »
Fichier:Majdanek mausolee.jpg 
Mausolée de Majdanek : cendres de corps de prisonniers


Le médecin polonais des détenus Jan Nowak envoie une note secrète:
« tous les jours on met à mort les faibles,les cachectiques et les inaptes au travail; du bloc du revier (infirmerie) j'ai pu observer la marche de ces malheureux vers les chambres à gaz; hier plusieurs dizaines d'oficiers soviétiques ont été gazés2 »
Le camp fut fermé le 17 juillet 1944 et les prisonniers « évacués » (principalement vers Auschwitz). De nombreux documents furent alors détruits et des bâtiments incendiés. Mais lors de l'arrivée de l'Armée rouge (le 23 juillet 1944), la chambre à gaz ainsi que de nombreux baraquements étaient préservés.
D'après les registres, environ 300 000 personnes sont passées par ce camp - dont 40 % de juifs et 35 % de Polonais. 78 000 y perdirent la vie (cf. Tomasz Kranz, Zur Erfassung der Häftlingssterblichkeit im Konzentrationslager Lublin, Lublin 2007).
Aujourd'hui, le camp se visite librement.
liste des commandants du camps

  1. Karl Otto Koch (septembre 1941 à juillet 1942)
  2. Max Koegel (août 1942 à octobre 1942)
  3. Hermann Florstedt (octobre 1942 à septembre 1943)
  4. Martin Weiss (septembre 1943 à mai 1944)
  5. Arthur Liebehenschel (mai 1944 au 22 juillet 1944)


On estime que 130.000 juifs furent déportés à Majdanek entre 1942 et 1943http://www.jewishgen.org/ForgottenCamps/Camps/MajdanekFr.html

Les cartesLes victimes de Maïdanek comprenaient des Juifs de Pologne, notamment de Lublin, Varsovie, Radom et Bialystok ; un petit nombre de Juifs d’Europe occidentale, plus de 100 000 Juifs non polonais et des dizaines de milliers de prisonniers de guerre soviétiques, moururent à Maïdanek de froid, de dénutrition et de maladie pendant l’hiver 1941-42, qui fut particulièrement rude.


************** innoubliable, coup de coeur

 excellent
 très bien
  bien
 moyen
 se laisse lire, sans plus
 bof ! pas génial
 nul 



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