ma bibliothèque sur Goodreads

Mazel's currently-reading book montage

Louis Lambert - Les Proscrits - Jésus-Christ en Flandre
Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable
Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises
Hhhh
L'Elixir de longue vie


Mazel's favorite books »
}

mardi 22 février 2011

menus propos et souvenirs de lecture en suivant l'éphéméride...

Bonjour tout le monde,
sale journée aujourd'hui, il a fallut remettre les clefs  de la maison de ma mère chez le notaire, si encore la maison avait retrouvé une famille, mais non, préemption de la ville, et elle va terminer raser pour laisser place à une route ! triste tout de même.
*
souvenirs de lecture...

1358 : Les émeutiers parisiens, sous la conduite d'Étienne Marcel, le prévôt des marchands, pénètrent dans la chambre du dauphin Charles, futur Charles V, qui gère le royaume en l'absence de son père, Jean II le Bon, captif en Angleterre. Les conseillers du prince, Jean de Conflans et Robert de Clermont, sont égorgés sous ses yeux auPalais de la Cité.
La " révolution parisienne ", animée par Etienne Marcel au milieu du XIVe siècle, apparaît bien, après plus de 600 ans, comme l'acte de naissance politique d'une capitale. Immensément peuplée pour l'époque, auréolée d'un prestige inégalé grâce à son université et dirigée par une bourgeoisie puissante, Paris ne pouvait rester indifférente aux malheurs de la France : la dynastie des Valois, sans grand prestige encore, un personnel politique fréquemment corrompu ou incompétent, une crise économique et financière persistante, des antagonismes sociaux accentués, des défaites militaires infligées par l'Angleterre... Comment ne pas regretter l'âge d'or de Saint Louis ? Issu de la fine fleur de la bourgeoisie riche de Paris, fière de son ascension et aspirant à accroître son influence, Etienne Marcel naquit vers 1310 et grandit dans ce climat de trouble et de nostalgie du vieux temps. Orateur énergique, soldat valeureux et chef ambitieux, il tenta, en nouant des alliances successives et contradictoires, de contraindre la royauté à la réforme. Prévôt des marchands, c'est-à-dire magistrat suprême de la bourgeoisie qui gouvernait Paris, il exerça une sorte de dictature de salut public qui fit de lui, pour un temps, le véritable maître de la France. Sans doute l'objectif était-il trop ambitieux, les adversaires trop puissants, les alliés trop cyniques, les amis trop timorés. Il fut assassiné en 1358 par des membres de sa propre famille, qui assouvissaient des rancunes personnelles et débarrassaient la bourgeoisie parisienne d'un homme qu'elle considérait comme trop extrémiste. Le projet d'une monarchie " contractuelle " et de la sauvegarde de l'unité française fut remis à plus tard...

1680 : Catherine Deshayes, dite La Voisin, mêlée à l'affaire des poisons, est brûlée en place de Grève.
En 1679, à l'apogée du règne de Louis XIV, éclate l'une des plus vastes affaires criminelles de tous les temps : l'affaire des Poisons. D'un seul coup se révèle l'envers sinistre du décor : les crimes de la Voisin, les sortilèges, les conjurations démoniaques, les messes noires, les sacrifices rituels... Affaire stupéfiante, ténébreuse, touffue, aux ramifications gigantesques, dans laquelle se trouvent mêlées des centaines de personnes, dont les plus grands noms de la cour de France, notamment la favorite, Mme de Montespan, à tel point que le roi lui-même, pris d'inquiétude, tente d'étouffer le procès. De l'officine des alchimistes au repaire des sorcières, des marchands de philtres d'amour aux fabricants de poisons, en passant par le cabinet du magistrat instructeur, La Reynie, c'est l'enquête policière complète sur l'une des plus étranges et irritantes énigmes de l'Histoire qui est ici offerte au lecteur. Mettant en lumière les moeurs et les mentalités d'une époque qui n'a pas été seulement celle des splendeurs de Versailles et de la culture classique, l'ouvrage de Jean-Christian Petitfils, fruit de longues recherches, présente des découvertes et des explications très convaincantes.

A vingt-trois ans, Marie-Marguerite est condamnée à être emmurée vivante, à perpétuité, dans un cachot de la citadelle de Belle-Ile-en-mer. Quel est le crime de cette jeune fille Simplement d'être née fille d'une meurtrière : la célèbre " Voisin ", l'empoisonneuse du Grand Siècle. MarieMarguerite en savait trop sur les pratiques et les adeptes de sa mère, il fallait la faire taire. A demi-folle dans sa geôle, elle ressasse ses souvenirs et raconte à son garde, invisible derrière la porte, ce qu'elle a vécu, l'effroi, la bizarrerie, la folie, Dieu et le diable... D'abord ignorante, puis médusée et enfin complice, la fille a participé à toutes les mises en scène sataniques organisées par sa mère dans la maison de la rue Beauregard, près de la porte Saint-Denis, où sont passés la comédienne Marquise Du Parc, le maréchal de Luxembourg, Mme de Montespan, les nièces de Mazarin, des princesses... Le tout Paris se pressait chez la devineresse, astrologue, guérisseuse, puis... tueuse en série. Argent, démesure, secrets, pouvoir, cynisme, terreur, les dérives de cet univers évoquent étrangement certaines dérives d'aujourd'hui où pratiques magiques, sectes et satanisme sont de retour.
Afficher l'image en taille réelleMadame de Montespan

Trente-neuf années de règne : plus que la présence au pouvoir de tous les présidents de la Ve République réunis, de Charles de Gaulle à François Mitterrand ; plus que la durée cumulée de la Restauration et de la Monarchie de Juillet. Entre 1422 et 1461, Charles VII gouverne tour à tour une France déchirée par la guerre, occupée aux trois quarts, exsangue, puis l'État le plus fort et le plus unifié d'Europe. Jamais peut-être, l'expression « miracle politique » n'a eu plus de sens, si bien que le temps de Charles « le Bien Servi » apparaît comme un pivot de notre histoire nationale. Bien sûr, il y eut le miracle politique, psychologique et spirituel de Jeanne d'Arc et de son épopée, et Philippe Erlanger, avec; son souci méticuleux des archives, en donne la mesure. - Mais également la métamorphose d'un roi et d'un royaume, héritiers des désastres causés par Charles VI le Fou, forgeant la centralisation monarchique, une armée de métier, rétablissant l'ordre financier et la prospérité alimentaire, s'ouvrant aux prémices de la Renaissance. Et pour renforcer ce mystère, il y a la personnalité de Charles VII, analysée en détail par l'auteur, ce roi capable de surmonter les infortunes d'une enfance dominée parle malheur, de compter sur l'aide indispensable de femmes d'exception - Yolande d'Aragon, Jeanne d'arc, Agnès Sorel - et de s'entourer d'une cohorte de serviteurs mus par une cause exceptionnelle : la formation d'une patrie

Afficher l'image en taille réelleDétails sur le produitCharles VII : le victorieux de Bordonove-G 
Afficher l'image en taille réelleDétails sur le produitIsabeau de Bavière de Jean Markale

de Philippe Delorme 
Epouse infidèle, mère dénaturée, reine félonne : tel est le triple réquisitoire que l'historiographie traditionnelle dresse contre Isabeau de Bavière, la femme du roi Charles VI. N'a-t-elle pas été la maîtresse de son beau-frère, le duc d'Orléans ? N'a-t-elle pas abandonné son mari, le pauvre roi fou, et renié son propre fils, le futur Charles VII ? N'a-t-elle pas signé le " honteux traité de Troyes " qui vendit la France à l'Angleterre ? Face à l'éclatante figure de Jeanne d'Arc, la sainte Pucelle, la reine Isabeau a été peinte comme l'ange noir du XVe siècle. Aujourd'hui, Philippe Delorme rouvre le dossier. Non pour réhabiliter l'épouse de Charles VI, mais simplement pour rétablir la vérité. Car les archives d'époque montrent une souveraine bien différente de sa caricature. Entraînée dans le tourbillon de la fatalité, sans autorité réelle, désarmée devant les intrigues incessantes des princes du sang, elle s'est toujours efforcée d'œuvrer pour la paix et la réconciliation. Au tribunal de l'Histoire, elle ressemble moins à une coupable qu'à une victime. Et c'est la destinée mouvementée d'une femme complexe et intelligente que nous raconte Philippe Delorme avec talent.

Afficher l'image en taille réelleDétails sur le produitLa Dame de beauté de Jeanne Bourin
Agnès Sorel fut la première maîtresse royale reconnue officiellement, affichée, comblée de titres et de biens. Elle s'identifia si parfaitement au siècle charnière qui a été le sien qu'elle en reflète le double aspect. Médiévale par la gaieté et la foi, déjà moderne par le goût du confort et les besoins matériels. Fille d'honneur d'Isabelle de Lorraine, duchesse d'Anjou, Agnès a vingt et un ans lorsqu'elle rencontre, à Toulouse, Charles VII qui, lui, a quarante ans. La beauté d'Agnès fit de lui un amant subjugué, le transfigurant : de terne, inquiet, défiant, malchanceux, il devint joyeux, hardi, plein d'allant, habile. Avec ce talent reconnu par tous, ce sont des amours rayonnantes que nous fait vivre ici Jeanne Bourin, l'auteur de La Chambre des dames. Des amours qui sont aussi de l'Histoire. Agnès Sorel fut appelée " damoiselle de Beauté " tant parce qu'elle était tenue pour la plus belle du monde que parce que le roi lui avait donné à vie la maison de Beauté-lès-Paris.

Afficher l'image en taille réelleJeanne d'Arc de Régine Pernoud 
Cette guerre dura cent ans. Elle faillit faire de la France une terre anglaise. En 1429, alors que les Anglais sont aux portes d'Orléans, une voix venue des cieux se fait entendre, non au roi de France mais à une petite paysanne de Domrémy, Jeanne. Une mission lui incombe : sauver la France. Cette pieuse jeune fille met désormais sa vie au service de son roi et de son pays. Elle prend la tête de l'armée et sauve Orléans ; elle permet au roi d'être sacré et d'affermir ainsi son pouvoir. Trahie, livrée aux Anglais, jugée par les tribunaux ecclésiastiques pour sorcellerie, elle est brûlée vive à Rouen. Celle qui réussit à redonner du courage à tout un peuple entrait dans la légende nationale.
Dans un ouvrage didactique, enrichi de nombreuses illustrations et de biographies annexes, les auteurs nous font redécouvrir de manière très vivante l'histoire exceptionnelle de cette jeune femme devenue l'héroïne la plus populaire de France

1788 : Arthur Schopenhauer, philosophe allemand († 21 septembre 1860).
Afficher l'image en taille réelleDétails sur le produitL'Art d'avoir toujours raison de Arthur Schopenhauer
Simple technique de controverse ou méthode rigoureuse de recherche de la vérité ? Au moment où Hegel achève de construire l'un des plus beaux systèmes philosophiques, tout entier dédié à l'étude de la dialectique en tant que structure de la pensée et de la réalité, Schopenhauer, dans ses cours (non publiés) de l'université de Berlin, ramène cette dernière à peu de choses : trente-huit stratagèmes pour terrasser tout contradicteur, que l'on ait raison ou tort. Pure "escrime intellectuelle", "organe" de la perversité naturelle de l'homme, outil de la déloyauté dans la dispute… On a pu reprocher à Schopenhauer ses lectures par trop réductrices d'Aristote, ou de Kant. Le très intelligent essai de Franco Volpi, qui suit le texte du philosophe allemand (pour ne pas lui donner tort ?), nous décrit avec une efficacité rare les raisons de ces reproches. Mais par-delà le débat philosophique sur le statut de la logique dans la recherche de la vérité, par-delà les querelles des différentes écoles (Aristote/Platon, Kant/Hegel…), qui nous sont résumées ici avec précision, Volpi nous invite à d'autres conclusions. Aux trente-huit stratagèmes succède un Supplément aux premières pages, immédiatement suivi d'un Second supplément, que pressent des Notes sur les premières pages, puis des Notes sur les pages 11 et 12, un nouveau Supplément à la page 11, et enfin une Note sur la page 70… Où chercher la raison de cette impossibilité à conclure ? L'art d'avoir toujours raison manquerait-il donc d'assurance ? Par-delà l'inscription de la raison dans ses formes savantes, de quoi Schopenhauer veut-il tant nous rendre les témoins ? De la condition de l'homme moderne, tout simplement. La possibilité qui nous est offerte d'avoir toujours raison est tout de même moins celle de pouvoir parler pour ne rien dire, que celle d'entraîner la parole à masquer la pensée. Non pas la philosophie, mais le versant de l'aveu. Localiser le site de l'existence humaine. Qu'il y ait toujours à dire et si peu, et que ce dire soit toujours en excédent ou en reste de ce qu'il vise, "…ça qu'est bien avec les mots", comme l'écrira bien plus tard Beckett. 

1864 : Jules Renard, écrivain français († 22 mai 1910).
Afficher l'image en taille réelleDétails sur le produitPoil de Carotte de Jules Renard 
Sa mère l'appelle Poil de Carotte. Elle le prétend sournois, mauvais garçon, cruel avec les animaux, et le maltraite. Mais n'a-t-il pas tout simplement envie d'être considéré comme son frère et sa sœur ? Ne rêve-t-il pas de suivre son père à la chasse, de discuter en famille et de jouer aux mariés avec la jeune Mathilde ? En somme, de se sentir aimé ?

1512 : Amerigo Vespucci, explorateur italien (° 9 mars 1454).

L'Amérique, chacun le sait, aurait dû s'appeler Colombie. Amerigo Vespucci, qui lui donna son nom, n'avait en rien contribué à sa découverte, ni même revendiqué ce privilège. Alors, pourquoi lui ? Dans cet essai écrit en 1941 au moment où il s'installe en Amérique ? Stefan Zweig reconstitue l'enchevêtrement des circonstances, des hasards et des malentendus qui sont à l'origine de cette étrange erreur.Écrivain constamment soucieux d'élargir son horizon, il nous invite ici à voir le monde avec les yeux des hommes du xve siècle, leurs connaissances, leurs incertitudes, leurs moeurs. Un an avant sa mort volontaire, il nous fait mesurer, aussi, l'incommensurable distance qui se creuse entre le vécu et la mémoire, entre les perceptions du présent et ce que les siècles futurs retiendront de nous ?

1797 : Karl Friedrich Hiéronymus, baron de Münchhausen, officier et aventurier allemand (° 11 mai 1720).

Afficher l'image en taille réelle

de Gottfried August Bürger,


La renommée du baron de Münchhausen, officier de cavalerie dans l'armée russe qui combattit les Turcs, a rapidement dépassé les champs de bataille quand il a commencé à raconter ses exploits, mêlés d'affabulations, à ses amis pour les distraire. Ces récits qui réunissent absurde, cocasserie et fantastique ont inspiré écrivains, illustrateurs et cinéastes depuis plus de deux siècles. Héros populaire de la littérature allemande, le baron de Münchhausen méritait une nouvelle traduction pour le suivre de la Russie à la Turquie ou sur la lune.

1942 : Stefan Zweig, écrivain autrichien (° 28 novembre 1881).

Afficher l'image en taille réelleDétails sur le produit
Détails sur le produit
Détails sur le produit
Détails sur le produit
Détails sur le produit
Détails sur le produit
Détails sur le produit
Détails sur le produit
Détails sur le produit
Détails sur le produit
Détails sur le produit
Détails sur le produit
Détails sur le produit



Marie Stuart , La pitié dangereuse - Ou l'impatience du coeur , FouchéAmerigo : Récit d'une erreur historique , Un mariage à LyonUn caprice de Bonaparte , Un soupçon légitimeLa pitie dangereuse , 

Amok...





2 commentaires:

Florel a dit…

Plus on est de fou plus on rit ! lol Tien moi au courant si jamais tu fais la recette. Bref.
Je crois que c'est la première fois que je viens sur ton blog oops, et je le trouve vraiment bien fait ! Le livre sur les poisons me donne envie... Aïe Aïe Aïe.
Bonne continuation de semaine et bonne lecture.
Bizzzzzz.
Florel.

mazel a dit…

salut Florel,
Merci pour ta visite,
Il fut un temps où j'étais passionnée par cette affaire des poisons... je crois avoir un faible pour les empoisonneuses !
D'ailleurs, j'ai encore un livre en attente sur l'une d'elle...
L'éphéméride, me permet de me rafraîchir la mémoire sur mes lectures passées...
Pour le livre sur les poisons, je vais jeter un oeil dans le grenier pour voir si je le retrouve, pas sûre, puisque j'échange beaucoup avec mon bouquiniste, mais si par hasard, il est encore chez moi, je te l'offrirai.
Je verrai ça dans le courant de la semaine.
bonne journée et bonne lecture Florel,
bises