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jeudi 14 avril 2011

curiosité de lectrice : dénazification

en lisant La Mort, entre autres de Philip Kerr ...
citation :   p.87
"un bon flic reste un bon flic, même s'il a été une crapule nazie."

L’occupation de l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale a été organisée par les Alliés lors de plusieurs conférences en 1944 et 1945.

Le Procès de Nuremberg fut intenté contre 24 des principaux responsables du Troisième Reich, accusés de complotcrime contre la paixcrime de guerre et crime contre l'humanité. Il se tint à Nuremberg du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946.
Ce procès se déroula sous la juridiction du Tribunal militaire international de Nuremberg, créé en exécution de l'accord signé le 8 août 1945 par les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, de l'Union des républiques socialistes soviétiques et par le gouvernement provisoire de la République française, afin de juger les dirigeants du Troisième Reich.
Il aboutit à la condamnation à mort par pendaison de Martin Bormann (par contumace), Hans FrankWilhelm FrickHermann Göring (qui se suicide juste avant l'exécution de la sentence), Alfred JodlErnst KaltenbrunnerWilhelm KeitelJoachim von RibbentropAlfred RosenbergFritz SauckelArthur Seyß-Inquart et Julius Streicher. Des peines de prison allant jusqu'à la perpétuité sont prononcées contre Karl DönitzWalther FunkRudolf HessKonstantin von NeurathErich RaederBaldur von Schirach et Albert Speer. Enfin, Hans FritzscheFranz von Papen et Hjalmar Schacht sont acquittés.

Fichier:Germany occupation zones with border.jpg

. La dénazification (en allemand Entnazifizierung) est un ensemble de mesures prises par les Alliés après leur victoire sur le Troisième Reich en 1945. Cette tâche a consisté à punir les principaux responsables, à traduire en justice ceux qui avaient adhéré au parti nazi et à épurer le pays de l’idéologie nationale-socialiste. Si la question de la démilitarisation de l’Allemagne s’est réglée de façon relativement simple, il n’en a pas été de même pour celle de la dénazification. En effet, on ne pouvait se contenter d’une épuration simplement politique, puisque le nazisme était ancré dans l’esprit de la population. Aussi en plus des mesures purement répressives, il fallait procéder à une mission plus complexe, la rééducation (Umerziehung) des Allemands, visant au-delà de l’épuration des enseignants et des enseignements dans le système scolaire et universitaire, à éduquer à la démocratie.
Décidée lors de la conférence de Potsdam et approuvée par les quatre puissances vainqueurs, la dénazification a néanmoins été menée de façon différente suivant les zones d’occupation. Le but principal et commun des Alliés était d’empêcher la réapparition d’une Allemagne totalitaire et criminelle. Dans un premier temps, ils ont établi le « Tribunal militaire international de Nuremberg » (Internationales Militärtribunal in Nürnberg) créé en exécution de l’accord signé le 8 août 1945 par le Gouvernement provisoire de la République française, les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’URSS, pour juger et punir les plus hauts dirigeants duTroisième Reich et instruire le procès du parti nazi et de ses organisations annexes (SS, SA, SD, Gestapo etc.).
Les principaux représentants du régime national-socialiste sont punis pour crime contre la paixcrime de guerre et crime contre l'humanité. Vingt-deux verdicts sont prononcés : douze condamnations à mort, trois prisons à vie, quatre peines allant de dix à vingt ans et trois acquittements. Le but était de mettre des noms et des visages sur les principaux responsables des crimes commis, mais la responsabilité de la population est laissée à l’arrière-plan. C’est pourquoi de nombreux procès devaient suivre concernant les médecins, les juristes, les industriels, les officiers etc. : 5000 arrestations, 668 condamnations à mort, environ 500 exécutions.
En zone d’occupation américaine, la dénazification comprend deux phases : au cours de la première, les Américains, conformément à leur directive JCS 1067 du 26 avril 1945, pratiquent une politique systématique et rigoureuse de dénazification sur la base du questionnaire, le fameux Fragebogen (131 questions), afin de classer les Allemands de leur zone en cinq catégories allant des principaux coupables (Hauptschuldige) aux disculpés (Entlastete) en passant par le groupe de ceux qui avaient suivi sans s’être réellement impliqués (Mitläufer). À cause de sa complexité et des injustices qu’il entraîne, le questionnaire est finalement abandonné au profit d’une politique plus souple.
Les Soviétiques sont plus radicaux : c’est dans leur zone que les plus grandes purges ont eu lieu, le but ultime étant de construire une Allemagne « démocratique » et antifasciste. Sont ainsi écartés tous les nazis importants des instances publiques et gouvernementales, ainsi que tous les ennemis potentiels du socialisme pouvant nuire à la construction de la société communiste. La police secrète (Sowjetische Geheimpolizei) veille au bon déroulement de la dénazification des esprits et de l’initiation au communisme11.
illustration : certificat de dénazification (http://www.profilm.de/insel/mieten/DokumenteE14.php)


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