en lisantLe cimetière de Prague de Umberto Eco
grand besoin de réveiller mes souvenirs d'histoire.... scolaire...
quelques recherches faites en cours de lecture...
j'essaie d'y faire un peu d'ordre...
challengeset Curiosité de lectrice
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..Turin (Türìn en piémontais - Torino en italien) est une ville, chef-lieu de la province de même nom et capitale du Piémont en Italie.Turin fut la capitale de l'Italie de 1861à 1865.
Au ve siècle av. J.-C. le Piémont est occupé par le peuple celte des Taurins. Au siècle suivant, des Gaulois transalpins s'implantent jusqu'à Senigallia.
Toute la Gaule cisalpine, dont la cité des Turins, est soumise peu à peu par Rome au cours des iiie et iie siècle avant J.-C.
Turin a été fondée à l'époque romaine par Auguste, sous le nom d'Augusta Taurinorum. Le blason municipal illustre cette origine avec son taureau doré. Après la chute de l'Empire romain, la ville fut conquise par les Lombards, puis par les Francs de Charlemagne (773). Le Contea di Torino (ou comté) a été fondée dans le 940, il était détenu par la dynastie d'Arduin d’Ivrée jusqu'en 1050. Après le mariage d'Adélaïde de Suse avec le fils d'Humbert Ier de Savoie, la famille des comtes de Savoie en a pris le contrôle. En 1419, la Savoie annexe l’ensemble du Piémont.
La ville prend son essor en 1563, lorsqu'elle devient la capitale des États de Savoie, à la place de Chambéry. En 1706, pendant la bataille de Turin, les Français assiégèrent la ville pendant 117 jours sans la conquérir. Après le traité d'Utrecht, Elle devient la capitale du royaume de Sardaigne quand cette île est attribuée au prince du Piémont par letraité de Londres en 1718. Devenue la capitale d'un royaume européen, Turin comptait environ 90 000 habitants à l'époque.
De 1802 à 1814, Turin devient le chef-lieu du département du Pô. Au xixe siècle, après une brève occupation parNapoléon Ier, elle devient en peu de temps une imposante capitale, Turin va lancer le processus d'unification de l'Italie, grâce à Victor-Emmanuel, roi de la dynastie de Savoie, et Camillo Cavour, personnalité politique qui donne le nom de Risorgimento à ce processus d'unification. Grâce à Giuseppe Garibaldi, les trois hommes vont réussir à unifier l'Italie. Toutefois, on peut affirmer que Cavour est le véritable père de l'Italie, de par son rôle crucial à tous les moments du Risorgimento. Ainsi, en 1861, Turin est la première capitale du royaume d'Italie, avant de perdre ce rôle en 1865 au profit de Florence, qui le perd à son tour quand Rome devient capitale en 1870. En 1871, le tunnel du Fréjus est ouvert, ce qui transforme Turin en un nœud de communication important entre l'Italie et la France. La ville à comptait alors 250 000 habitants. Quelques-uns des monuments les plus emblématiques de la ville, comme le musée égyptien ou le Mole Antonelliana ont été construits durant cette période.
..Les chemises rouges (en italien : Camicie rosse) sont des troupes de volontaires engagés, au xixe siècle, à la suite de Garibaldi pour la libération de territoires occupés par des puissances étrangères, ou pour l'unité de l'Italie. (ou Joseph Marie Garibaldo pour l'état civil français), né le 4 juillet 1807 à Nice1 et mort à Caprera (royaume d'Italie) le 2 juin 1882, est un général, un homme politique et un patriote italien. Il est considéré comme un personnage fondamental du Risorgimento italien pour avoir personnellement conduit et combattu dans un grand nombre de campagnes militaires qui ont permis la constitution de l'Italie unifiée. Il est surnommé le « Héros des Deux Mondes » en raison des entreprises militaires qu'il a réalisées aussi bien en Amérique du Sud qu'en Europe.
Garibaldi est considéré, avec Camillo Cavour, Victor-Emmanuel II et Giuseppe Mazzini, comme l'un des « pères de la patrie » italienne.
Giuseppe La Farina est un écrivain et un historien, il collabore à la Effemeridi Letterarie Messinesi. Il fonde et il est le rédacteur de nombreux journaux ainsi que l'auteur de nombreuses œuvres historiques et politiques (Studi sul secolo XIII; L’Italia dai tempi antichi fino ai nostri giorni), de géographie (L’Italia nei suoi monumenti; Messina e i suoi monumenti) et littéraires (Studi sopra alcuni canti della Divina Commedia).
En 1848 il conduit la Légion Universitaire de la Sicile contre les Bourbon et il devient député de Messine au parlement sicilien de 1848 à 1849 ayant une fonction de diplomate avecEmerico Amari afin d'offrir la couronne sicilienne au Duc de Gênes. En Vénétie, il affronte les Autrichiens en 1849 comme conseiller du roi de Sardaigne.
Il émigre d'abord en France et vers la fin de 1856, avec Daniele Manin et Giorgio Pallavicino Trivulzio, il fonde la Società nazionale italiana, une association ayant pour rôle d'orienter l'opinion publique vers la politique du Royaume de Sardaigne de Cavour. La Farina prend une part actuve dans les annexion du royaume de Savoie et favorise l'expédition des Milleen Sicile.
Il est élu député au premier parlement italien en 1860 et il est nommé conseiller d’État puis Ministre de l'instruction, des travaux publics, de l'intérieur et de la guerre.
Il meurt le 5 septembre 1863 et est enterré à Turin. Ses cendres sont transférées à Messine en 1872 à l'occasion de l'inauguration du cimetière monumental de Messine (Gran Camposanto).
À Florence, sur la face nord du cloitre de la basilique de Santa Croce, un monument lui est dédié qui comprend l'inscription suivante : « À Giuseppe La Farina - de Messine - Il aima le vrai, les hommes, la patrie - il souffrit des douleurs de l'exil - Il opéra avec une foi constante aux sorts de la nouvelle Italie combattant avec ses bras et son intelligence - soldat poète historique soutien de l'italique gloire, il meurt le 5 septembre 1863 à 47 ans ».
Nino Bixio, né Girolamo Bixio, C. Nino dans la signature (Gênes, 2 octobre 1821 – île de Sumatra, 16 décembre 1873) est un militaire et un homme politique italien ainsi qu'un personnage clef du Risorgimento.
Tout jeune, Nino Bixio est convaincu par ses parents de faire une carrière militaire dans la marine du royaume de Sardaigne. En 1841, il est élève-pilote à bord du navire Gulnara. Après de nombreuses aventures dans les mers du monde, il retourne en Italie en 1846 pour se joindre à Giovine Italia, l'association de Giuseppe Mazzini qui souhaite l'union et l'indépendance de tous les états d'Italie. Un an plus tard, il envoie un télégramme de Charles-Albert de Savoie, dans lequel il écrit: « Passez au-delà du Tessin, Sire, et nous serons tous avec vous ».
En 1848 il participe première guerre d'indépendance italienne, et après plusieurs défaites, il se rend à Rome, où, sous le commandement de Giuseppe Garibaldi, il tente, en vain, de défendre la république romaine, à peine née, de la tentative de restauration de la France.
De 1849 à 1859 Bixio change radicalement ses idées politiques, il abandonne l'idéologie mazzinienne pour adhérer au mouvement de la droite historique, mais avec quelques influences de Camillo Cavour. Il reste néanmoins un allié loyal de Garibaldi avec qui il crée, en 1859, le groupe paramilitaire des chasseurs des Alpes qui se signalent lors de la deuxième guerre d'indépendance italienne. Il reçoit l'insigne militaire de la croix de Savoie lors de la bataille de Varèse.
Bien que conservateur, Bixio reste un homme d'action et en 1860 il est l'un des organisateurs de l'expédition des Mille. Il débarque à Marsala à la tête de chemises rouges et il participe à la bataille de Calatafimi, une étape clé pour la prise du royaume des Deux-Siciles par Garibaldi au nom de Victor-Emmanuel II d'Italie.
Au cours de l'expédition des Mille, en Sicile, Bixio est impliqué dans un épisode controversé, il réprime dans le sang un soulèvement de paysans qui a lieu Bronte dans la province de Catane1.
Après la conquête de Palerme, le 21 août 1860 les Mille entrent dans Reggio de Calabre et le 2 octobre ils battent définitivement le gros des troupes des Bourbon lors de labataille du Volturno où Bixio se casse une jambe. Peu de temps après la rencontre de Giuseppe Garibaldi et Victor-Emmanuel II passée à l'histoire sous le nom de la « rencontre de Teano », Bixio organise le référendum destiné à l'annexion de l'Italie centre-méridionale au royaume de Sardaigne. Un an plus tard, il est élu député de Gênes dans les rangs de la droite.
La plupart de ses activités parlementaires consistent en la vaine tentative de rapprocher les positions de Cavour et de Garibaldi, en particulier en ce qui concerne la question romaine: alors que l'État piémontais souhaite une solution diplomatique, le Niçois est prêt à passer à l'action. Dans l'incapacité de concilier les deux membres duRisorgimento, Bixio retourne sur le champ de bataille en 1866 lors de la bataille de Custoza au cours de la troisième guerre d'Indépendance. La défaite de l'Italie sur le terrain n'a pas d'incidence sur l'effondrement militaire autrichien qui doit céder la Vénétie.
Le 3 novembre 1867, à la bataille de Mentana, Bixio est capturé par un bataillon autrichien, mais il réussit à s'échapper et il reçoit du roi Victor-Emmanuel II, la médaille d'or de la valeur militaire .
Il est fait sénateur le 6 février 1870. Il se rapproche du parti d'action garibaldien et le 20 septembre, après avoir participé à quelques combats à Civitavecchia, il accompagne l'armée italienne lors de la prise de Rome. Bixio commence une carrière d'entrepreneur et d'explorateur, mais il meurt du choléra pendant un voyage dans les îles de la Sondeen territoire néerlandais.
Giuseppe Mazzini, né le 22 juin 1805 à Gênes et mort le 10 mars 1872 à Pise, est un révolutionnaire et patriote italien, fervent républicain et combattant pour la réalisation de l'unité italienne.
Ses idées et son action politique ont largement contribué à la naissance de l'État unitaire italien et les condamnations subies des différents tribunaux de l'Italie l'ont forcé à la clandestinité jusqu'à sa mort. Les théories mazziniennes sont d'une grande importance dans la définition du mouvement moderne européen par l'affirmation de ladémocratie à travers la forme républicaine de l'État.
Giuseppe Mazzini est considéré, avec Giuseppe Garibaldi, Victor-Emmanuel II et Camillo Cavour, l'un des « pères de la patrie ».
En 1830, Mazzini est membre des carbonari dont il devient secrétaire en Valtellina. Il est poursuivi par la police piémontaise pour ses idées et ses activités, ce qui lui vaut d'être emprisonné à Savone, la même année. N'étant pas en mesure de prouver sa culpabilité, la police de Savoie le contraint à choisir entre la résidence surveillée dans une petite ville du Piémont ou l'exil. Mazzini préfère affronter l'exil et en février 1831, il part en Suisse, puis à Lyon et enfin à Marseille où il entre en contact avec les groupes de Philippe Buonarroti et avec le mouvement saint-simonien alors diffus en France. Avec eux, il commence une analyse de l'échec des émeutes dans les duchés et les légations pontificales de 1831.
Il pense que les groupes carbonari ont échoué surtout en raison de la contradiction de leurs programmes et l'hétérogénéité de la classe qui en font parti et qu'il n'avait pas été possible de réaliser une amplification du mouvement insurrectionnel en raison de l'étroitesse des projets politiques des différentes provinces, il en avait été ainsi lors des émeutes deTurin de 1821 quand les tentatives de fraternisation avec les Lombards avaient échoué. Enfin il fallait renoncer, comme en 1821, à rechercher l'appui des princes et, comme dans les émeutes de 1830-1831, l'aide des Français.
Mazzini organise la même année un mouvement politique appelé Giovine Italia inspiré par le socialisme. La devise de l'association est « Dieu et peuple » et son but est l'union des États italiens en une seule république avec un gouvernement central comme la seule condition possible pour la libération du peuple italien des envahisseurs étrangers. Le projet fédéraliste, selon Mazzini, parce que sans union il n'y pas de force, aurait fait de l'Italie une nation faible, naturellement destinée à être soumise aux puissants états unitaires voisins : le fédéralisme de plus aurait rendu inefficace le projet du Risorgimento, faisant renaitre les rivalités municipales, encore vives, qui ont caractérisé la pire histoire de l'Italie médiévale3. L'objectif républicain et unitaire devait être atteint par un soulèvement populaire dirigé par une guerre en bande.
Avec la création de Giovane Italia en 1831 le mouvement insurrectionnel est organisé sur des objectifs politiques précis : l'indépendance, l'unité et la liberté. Il faut alors une grande mobilisation populaire car la libération italienne ne peut pas être atteinte par l'action de quelques-uns, mais avec la participation des masses. Renoncer, enfin, à toute aide extérieure pour la révolution « La Giovine Italia est déterminée à tirer parti des événements de l'étranger, mais à ne pas en faire dépendre l'heure et la nature de l'insurrection »4.
Les moyens pour atteindre ces objectifs sont l'éducation et l'insurrection. Par conséquent il est nécessaire que la Giovane Italia perdent autant que possible son caractère secret, mais suffisamment pour se défendre de la police, et acquérir celle de société de propagande du message politique de l'indépendance, de l'unité et de la république, notamment au travers du journal La Giovine Italia fondé en 1832 et une « association tendant avant tout à un objectif d'insurrection, mais essentiellement éducatrice jusqu'à ce jour et après ce jour » 5.
Au cours des années 1833 et 1834, lors des procès du Piémont et l'échec de l'expédition de Savoie qui lui vaut d'être condamné à mort par contumace par le Piémont, l'association disparaît pendant quatre ans, pour ne reparaître qu'en 1838 en Angleterre. Dix ans plus tard, le 5 mai 1848, l'association sera définitivement dissoute par Mazzini, qui fonde, à sa place, l'Associazione Nazionale Italiana
source :
Les événements historiques du Risorgimento
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