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samedi 9 avril 2011

curiosité de lectrice : ésotérisme et autres...


en lisantLe cimetière de Prague de Umberto Eco

rencontre avec l'ésotérisme du 19ème siècle... plutôt florissant... je me remets à jour au sujet de la franc-maçonnerie, des rose-croix, et de la compagnie de Jésus, l'antisémitiste, les théorie du complot... 


puisqu'ils interviennent dans le roman... plus une galerie de portrait de personnages rencontrés en cours de lecture...


L'ésotérisme désigne un ensemble de mouvements et de doctrines relevant d'un enseignement caché, souvent accessible par l'intermédiaire d'une « initiation ».



La théorie du complot a commencé par désigner toute conspiration civilecriminelle ou politique objective. Néanmoins, l'expression est devenue péjorative lorsqu'elle a fait intervenir des croyances en des conspirations occultes. Dès lors, elle se définit comme une « interprétation des événements suivant un plan concerté et orchestré secrètement par un groupe malveillant ». Une théorie du complot se soustrait ainsi à la réfutation, et écarte ou discrédite les explications officielles, en particulier quand elles sont établies par des spécialistes, les médias et les pouvoirs publics.
Les partisans d'une théorie du complot sont parfois appelés « conspirationnistes ». Une encyclopédie publiée en 20061 recense environ un millier de complots allégués à un moment ou à un autre, parfois reliés entre eux, sur 400 pages.
Une théorie du complot dénonce donc notamment des affaire politico-financière qu'elles soient établies, visibles ou seulement soupçonnées.


On appelle franc-maçonnerie un ensemble de phénomènes historiques et sociaux très divers formant un espace de sociabilité1 qui recrute ses membres par cooptation2 et pratique des rites initiatiques faisant référence à un secret maçonnique et à l'art de bâtir.

Difficilement traçable historiquement, elle semble apparaître en 1598 en Écosse3 (Statuts Schaw), puis en Angleterre au xviie siècle. Elle se décrit, suivant les époques, les pays et les formes, comme une « association essentiellement philosophique et philanthropique », comme un « système de morale illustré par des symboles » ou comme un « ordre initiatique ». Organisée en obédiences depuis 1717 à Londres, la franc-maçonnerie dite spéculative – c'est-à-dire philosophique – fait référence aux Anciens Devoirs de la maçonneriedite opérative formée par les corporations de bâtisseurs qui édifièrent, entre autres, les cathédrales4.
Elle prodigue un enseignement ésotérique, progressif à l'aide de symboles et de rituels et souhaite être adogmatique. Elle encourage ses membres à œuvrer pour le progrès de l'humanité, tout en laissant à chacun de ses membres le soin de préciser à sa convenance le sens de ces mots5. La bienfaisance est l'un de ses moyens d'action6. Sa vocation se veut universelle7 bien que ses pratiques et ses modes d'organisation soient extrêmement variables selon les pays et les époques8. Elle réunit, dans de nombreux pays répartis sur toute la surface du globe, des personnes qui se sont donné pour but de travailler à leur amélioration spirituelle et morale.
Elle s'est structurée au fil des siècles autour d'un grand nombre de rites et de traditions, ce qui a entraîné la création d'une multitude d'obédiences qui ne se reconnaissent pas toutes entre elles. Elle a toujours fait l'objet de nombreuses critiques et oppositions, aux motifs très variables selon les époques et les pays.
Une discipline de réflexion porte sur la franc-maçonnerie : la maçonnologie.
La franc-maçonnerie « symbolique » ou « bleue », celle des trois premiers degrés de l'initiation, emprunte beaucoup de ses symboles à l'art de bâtir pratiqué par les constructeurs des cathédrales au Moyen Âge qu'elle considère comme ses prédécesseurs et dont elle a hérité la notion même de loge, l'endroit où se réunissent les ouvriers. À ce titre, la franc-maçonnerie ou Art royal a des points communs avec le compagnonnage et partage avec lui des symboles et valeurs. Les francs-maçons se disent spéculatifs (du latin speculare, réfléchir) par rapport aux compagnons-maçons qu'ils qualifient d'opératifs.
L'équerre et le compas, le maillet et le ciseau, le niveau et le fil à plomb, la règle et le levier, la truelle et bien d'autres symboles appartiennent à cette tradition. Quant au personnage d'Hiram et au mythodrame qui le présente comme l'architecte du temple de Salomon, il opère une rupture avec la tradition opérative et amorce une transition avec des thèmes symboliques explorés aux degrés suivants comme l'alchimie, la kabbale et la tradition chevaleresque.
Mozart, lui-même franc-maçon, dans son opéra : La Flûte enchantée, fait usage du symbolisme de la franc-maçonnerie49.

 quelques auteurs catholiques du xixe siècle ont également condamné l'ensemble de la franc-maçonnerie au motif de pratiques théurgiques qu'ils considéraient représentatives. C'est dans le même contexte qu'est apparu le célèbre Canular de Taxil.
La première condamnation de la franc-maçonnerie par l'Église catholique tombe en 1738 avec la bulle du pape Clément XII In eminenti apostolatus specula . Elle est reprise par plusieurs de ses successeurs, dont le pape Benoît XIV dans l'encyclique Providas et Léon XIII dans l'encyclique Humanum Genus. En 1917, le code de droit canonique déclare explicitement que l'appartenance à une loge maçonnique entraîne l'excommunication automatique.
Sous le pape Jean XXIII une tentative de compréhension du phénomène maçonnique est entreprise54. Dans les années 1970, particulièrement en France, des tentatives de réconciliation entre l'église catholique et la franc-maçonnerie voient le jour55. Le code révisé de 1981 ne cite plus explicitement la franc-maçonnerie parmi les sociétés secrètes condamnées par la loi canonique.
Toutefois, le 26 novembre 1983, une déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi alors dirigée par Joseph Ratzinger (devenu depuis le pape Benoît XVI) réaffirme l'interdiction faite aux catholiques de rejoindre la maçonnerie sous toutes ses formes ou tendances. Le 2 mars 2007 le Vatican redit son opposition aux francs-maçons. « L'appartenance à la Franc-maçonnerie et à l'Église catholique sont incompatibles » aux yeux de l'Église, rappelle Mgr Gianfranco Girotti, régent du tribunal de la pénitencerie apostolique. Ce prélat souligne que « l'Église catholique a toujours critiqué la conception mystique propre à la franc-maçonnerie, la déclarant incompatible avec sa propre doctrine » et rappelle avec la Congrégation pour la doctrine de la foi que l'adhésion à une loge maçonnique demeure interdite par l'Église. Ceux qui y contreviennent sont en état de « péché grave » et ne peuvent pas avoir accès à l'eucharistie56.

la Rose-Croix
Entre les milieux du XIXe et du XXe siècles apparaissent, dans divers pays, des groupements se réclamant de la Rose-Croix mais de doctrines divergentes 55. Au XIXe siècle ils versent de plus en plus dans l'occulte et dans la magie, avec une diversité de grades, de structures hiérarchiques d'origines mystérieuses et de titres impressionnants. La plupart de ces sociétés étaient considérablement influencées par la forte personnalité de leurs guides et fondateurs. Plusieurs figures importantes de l'ésotérisme occidental du XIXe siècle écrivirent sur la Rose-Croix et le personnage de Christian Rose-Croix, : Helena Petrovna Blavatsky, fondatrice de la Société théosophique ; Rudolf Steiner, d'abord secrétaire général de la Société théosophique en Allemagne, puis fondateur de la Société anthroposophique, qui y consacra de nombreux ouvrages ; enfin René Guénon.
Le peintre français Yves Klein, ( 1928-1962 ), qui avait découvert le rosicrucianisme dans le livre de Max Heindel, " La Cosmogonie des Rose Croix ", s'était inscrit tout jeune à la Rosicrucian Fellowship de Californie avec son ami le sculpteur Arman. L'influence de cette fréquentation qui n'a pas duré très longtemps est toutefois perceptible dans l'oeuvre de Klein. ( Référence : Annette Kahn, " Le Maître du bleu, Yves Klein ", Stock, 2000 )
Aujourd'hui encore, au début du xxie siècle, un certain nombre de mouvements actifs et parfois internationaux, se réclament de l'héritage rosicrucien. Les principaux sont, par ordre alphabétique : l'AMORC, le Lectorium Rosicrucianum, La Rosicrucian Fellowship, la Societas Rosicruciana in Anglia (voir ci-dessous pour l'historique ou les articles dédiés pour plus de détails).


LCompagnie de Jésus — abrégée s.j. : Societas Jesu — est un ordre religieux fondé par Ignace de Loyola et approuvé en 1540. On appelle ses membres lesJésuites. C'est l'un des trois ordres religieux numériquement les plus importants de l'Église catholique, avec 18 516 membres en 2010. Son actuel supérieur général estAdolfo Nicolás.

Les Jésuites peuvent être prêtresfrères ou étudiants (appelés également « scolastiques »). Comme les autres religieux catholiques, ils professent les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance à leur supérieur, après leurs deux années de noviciat. Ils prononcent aussi un vœu qui leur est propre : l’obéissance au pape1.
Le sceau de la Compagnie, ou christogrammeIHS, représente les trois premières lettres de IHΣOYΣ, « Jésus » en grec2.

Observatoire de la Synagogue de Satan - http://judaisation.wordpress.com/2010/03/25/chapitre-ii-les-juifs-fondateurs-de-la-maconnerie/




canular d'inspiration maçonnique : le palladisme



et Léo Taxil

http://hexamide.org/Taxil/taxil_le_debut.html



Chronologie succincte pour comprendre




§         21 mars 1854 : Naissance de Léo Taxil, né d’une famille catholique monarchiste.
§         De 1868 à 1885 : Léo Taxil devient libre-penseur et se lance dans la publication d’ouvrages anticléricaux, certains de ses livres étant à la limite de la pornographie.
§         1881 : Léo Taxil est initié à la Franc-Maçonnerie, mais ne reste que 8 mois.
§         Avril 1885 : Conversion de Taxil. Ecrit jusqu’en 1897 de nombreux ouvrages anti-maçonniques.
§         Avril 1891 : Mort d’Albert Pike, chef de la Maçonnerie universelle.
§         1892-1894 : Parution du Diable au XIXe siècle, du Docteur Bataille (Docteur Hacks).
§      


   Mars 1894 : Diana Vaughan se sépare du palladisme (Haute-Maçonnerie luciférienne dirigeant toute la Maçonnerie) et fonde un groupement de palladistes indépendants en réaction à l’élection à la tête du Palladisme d’Adriano Lemmi. Elle est rejointe et soutenue par l’italien franc-maçon 33e : Domenico Margiotta.
§         Juin 1894 : Conversion de Domenico Margiotta.
§         Décembre 1894 : Conversion de Jules Doinel.
§         Juin 1895 : Conversion de Diana Vaughan.
§         Avril 1896 : Conversion de Solutore Zola.
§         Fin 1896 : Margiotta retourne sa veste : il pense qu’il y a 2 Diana : la vraie demeurée franc-maçonne, et une autre. Puis, il dira qu’en fait Diana Vaughan n’a jamais existé.
§         26-30 septembre 1896 : Congrès anti-maçonnique de Trente.
§         Juste après le Congrès, le docteur Bataille avoue qu’il a mystifié tout le monde avec son Diable au XIXe siècle.
§         Début 1897, Diana s’engage à paraître en public avec toutes ses preuves. Elle annonce qu’elle donnera une conférence publique pour les journalistes le lundi de Pâques, 19 avril dans la grande salle de la Société de géographie, 184, boulevard Saint-Germain.
§         19 avril 1897 : Diana Vaughan n’est pas là, par contre Léo Taxil y est, et affirme qu’il a mystifié les catholiques et que c’est lui l’inventeur de Diana Vaughan, du Palladisme, etc.
§         Depuis, tous les catholiques ont cru à la version de Taxil du 19 avril 1897, sauf une poignée d’irréductibles dont nous sommes les héritiers…http://sourcesretrouvees.free.fr/taxil.htm#_Toc138326782

Augustin Barruel, de son nom de naissance Augustin de Barruel, né à Villeneuve-de-Berg (Ardèche) le 2 octobre 1741 et mort à Paris le 5 octobre 1820, est un prêtre jésuite, et essayiste polémiste catholique français.

Les Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme de l'abbé Barruel soutiennent une théorie du complot selon laquelle les Illuminés de Bavière, groupe fondé le 1er mai 1776 par Adam Weishaupt, ont infiltré la franc-maçonnerie afin de renverser les pouvoirs en place, aussi bien politiques que religieux, pour asservir l'humanité. Cette thèse, qui veut que la Révolution française résulte d'un complot fomenté contre l'Église et la royauté par les philosophes athées, les francs-maçons avec les illuminés et les jacobins, a connu une postérité considérable dans les milieux contre-révolutionnaires, d'autant plus qu'à la même époque, une thèse similaire avait été proposée par l'Écossais John Robison, qui suggérait que la Révolution française avait été suscitée par l'action secrète de la franc-maçonnerie. Barruel déclare avoir été lui-même reçu en loge2. Dans son acception radicale, sa thèse n'a été retenue que par un seul historien: Louis Blanc2.


Stanislas de Guaita (6 avril 1861 - 19 décembre 1897) est un occultiste et poète français, cofondateur avec Joséphin Péladan de L'Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix.

Joséphin Péladan, né à Lyon le 29 mars 1858 et mort à Neuilly-sur-Seine le 27 juin 1918, est un écrivain et occultiste français. Il s'était donné le surnom de Sâr Mérodack Joséphin Péladan.



Joseph-Antoine Boullangénéralement connu comme l'Abbé Boullan, est un prêtre français du xixe siècle condamné pour satanisme, né à Saint-Porquier (Tarn-et-Garonne) le 18 février 1824 et mort à Lyon le 4 janvier 1893.

Une messe noire est un rite satanique, considéré comme une profanation du culte chrétien par l’Église catholique. Les participants assistent à des rituels macabres ou tout simplement inverses de ceux de l’Église et donnent leur âme au Diable, pour trois raisons :

  1. La première est l’argent,
  2. La deuxième est une longue vie prospère pour pouvoir jouir pleinement et longtemps des richesses de la vie,
  3. La troisième est la sexualité, appréciable en cas de longue vie, et à cause des rites sexuels pratiqués fréquemment au cours des messes noires

Le culte de Satan a toujours eu sa place dans l’histoire. déjà lors du Commencement, Adam aurait fauté avec une divinité démoniaque, Isis Lilith ;
« Afin qu’Adam goûtât le fiel avant le miel,
Et le baiser du gouffre avant celui du ciel.
Eve était nue. Isis Lilith était voilée.
Les corbeaux l’entouraient de leur fauve volée ;
Les hommes la nommaient Sort, Fortune, Ananké ;
Son temple était muré, son prêtre était masqué ;
Elle buvait du sang dans le bois solitaire ;
Elle avait des autels effrayants. Et la terre
Subissait cette abjecte et double obscurité :
En bas Idolâtrie, en haut Fatalité. »
Victor HugoLa fin de Satan, 1886.


En 1890, Boullan fut présenté à Joris-Karl Huysmans par Berthe de Courrière, avec qui il était en relations, et inspira le personnage du Docteur Johannès dans Là-Bas (1891). A sa mort, Boullan lèguera à Huysmans ses papiers personnels, notamment sa Confession, rédigée alors qu'il attendait la sentence du Saint-Office. En 1892, Boullan fut condamné par le tribunal de Trévoux pour exercice illégal de la médecine et ce fut apparemment Huysmans qui régla l'amende, ce qui indique assez à quel point ils étaient devenus proches. Boullan mourut en 1893 en attribuant sa mort à la magie noire de Wirth et Guaita. Huysmans soutient cette hypothèse, et se croit lui-aussi victime d'attaques magiques.

Hermann Ottomar Friedrich Goedsche né le 12 février 1815 et décédé le 8 novembre 1878 était un auteur allemand de tendance antisémite. Il écrivit sous le pseudonyme de Sir John Retcliffe (parfois écrit comme Sir John Readcliffe).
 Dans sa nouvelle Biarritz, un chapitre nommé « Dans le cimetière juif de Prague » décrit un discours du rabbin Eichhorn ou Reichhorn qui révèle un complot juif contre la civilisation européenne en général. Bien que faisant partie d’une nouvelle, il fut imprimé séparément en tant que pamphlet antisémite en Russie à partir de 1872On peut le considérer comme un précurseur des protocoles des sages de sion1.






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