de Simon Sebag Montefiore - 672 pages
- Editeur : Calmann-Lévy (5 octobre 2011)Collection : Sciences Humaines et Essais
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- L’histoire de Jérusalem est l’histoire du mondeJérusalem est la ville universelle, la capitale de deux peuples, le lieu saint de trois religions. Du roi David à Ben Gourion, de la naissance du judaïsme, du christianisme et de l’islam au conflit israélo-palestinien, voici l’histoire de Jérusalem, la cité universelle : trois mille ans de foi et de fanatisme, de conquête et d’occupation, de guerre et de coexistence entre diverses croyances.
Simon Sebag Montefiore raconte les batailles, mais aussi les histoires d’amour et de haine des hommes et des femmes qui ont fait Jérusalem — soldats et prophètes, poètes et rois, courtisans et musiciens.Cette biographie unique en son genre fait revivre tous ceux qui ont édifié et détruit la ville et qui en ont fait le récit : citoyens ordinaires comme grandes figures historiques, de Salomon et Cléopâtre à Soliman le Magnifique ; d’Abraham à Jésus et Mahomet ; du monde ancien aux temps modernes de Flaubert, Chateaubriand, Raspoutine et Lawrence d’Arabie.Ce livre ambitieux et captivant, qui se fonde sur des archives inédites, regorge d’anecdotes et de détails passionnants. Il montre comment Jérusalem est devenue Jérusalem, la seule cité à la fois céleste et terrestre.
On s'imagine souvent tout connaître d'une ville, pour Jérusalem, j'ai fait des découvertes superbes. En fait, hormis les croisades et ce qu'en dit la Bible, ce que j'en savais était assez primaire. Pratiquement impossible de faire un article, tant ce roman est foisonnant. Je vais donc juste me contenter de noter dans la partie "curiosité historique" quelques pistes pour vous donner envie de découvrir ce livre.excellent - Très grande fresque, facile à lire, des hébreux à la période actuelle au Moyen Orient. Une écriture vive et alerte qui fait que ce gros livre se lit avec passion et sans le moindre ennui... au contraire, il est très difficile d'abandonner sa lecture pour revenir au présent. Et en plus, donne envie d'en savoir plus... Ce qui fait, que j'ai bien l'impression que je ne vais pas en rester là... et probablement lire sur les diverses dynasties ayant régné sur Jésuralem.Simon Sebag Montefiore est né en 1965 et a étudié l’histoire à Cambridge. Il a notamment publié Catherine the Great and Potemkin (bientôt disponible en français aux éditions Calmann-Lévy), sélectionné pour les prix Samuel Johnson, Duff Cooper et Marsh Biography, Staline : la cour du Tsar rouge, qui a remporté le prix du livre historique de l’année aux British Book Awards, et Le Jeune Staline (Calmann-Lévy, 2008), qui a reçu le prix Bruno-Kreisky du livre politique (Autriche), le Costa Biography Award (Grande-Bretagne), le prix de la biographie du Los Angeles Times (États-Unis), et le Grand Prix de la biographie politique (France). Il a également écrit un roman, Sashenka (2010). Ses livres sont traduits dans plus de 35 langues à travers le monde. Il vit à Londres avec sa femme, la romancière Santa Montefiore, et leurs deux enfants.-http://www.simonsebagmontefiore.com/
ils en parlent...
curiosité historique
- Histoire de la Palestine
- Histoire des Juifs en terre d'Israël
- Méthodes scientifiques de l'archéologie
- Chronologie de l'histoire juive
- Données archéologiques sur les premiers Israélites
- Données archéologiques sur David et Salomon
- Données archéologiques sur la conquête de Canaan
- Données archéologiques sur l'Exode et Moïse
- Données archéologiques sur les Philistins
- Données archéologiques sur la communauté juive d'Éléphantine
- Histoire des Juifs en terre d'Israël
- Shasou et Apirou dans les documents égyptiens
- Données archéologiques sur Omri et les Omrides
- Stèle de Mérenptah
- Stèle de Tel Dan
- Har Karkom
- Ancien Testament
- Hypothèse documentaire
- Juifs de l'Égypte hellénistique et romaine
Les Maccabées, Macabées ou Macchabées (מכבים ou מקבים, Makabim en hébreu) sont une famille juive qui mena la résistance contre la politique d’hellénisation forcée pratiquée par les Séleucides au iie siècle av. J.‑C.. Ils fondèrent la dynastie des Hasmonéens.Le surnom de « Maccabée » est celui de Judas, troisième fils du prêtre Mattathias. L'étymologie en est controversée. Plusieurs explications ont été proposées pour ce surnom. Une proposition est qu'il vient du mot araméenmaqqaba, qui signifie « marteau », allusion à sa force dans les batailles. Il peut aussi s’agir de l’acronyme MaKaBi formé des premières lettres du verset biblique Mi Kamokha Ba-elim, Hachem qui veut dire : « Qui est comme Toi entre les dieux, Seigneur ». De nombreux clubs sportifs israéliens portent ce nom car « marteau » prend le sens de « mouvement ».Dans la tradition chrétienne, le nom de Maccabées ou Macchabées est réservé aux sept fils et à leur valeureuse mère, dont le martyre est rapporté au chapitre 7 du deuxième Livre des Macchabées. L’insistance de ce deuxième livre sur le martyre et sur la résurrection des morts est probablement à l'origine du sens dérivé de « cadavre » qu’a pris le mot macchabée (abrégé en macchab ou macab).
Mattathias Maccabée
Les Hasmonéens sont une dynastie qui règne sur la Judée de 140 à 36 av. J.-C. Elle est fondée par Simon fils de Mattathias.- Simon ;
- Jean Hyrcan Ier (134-104), deuxième fils de Simon;
- Aristobule Ier (104-103), fils de Jean Hyrcan Ier, prend le titre de roi ;
- Alexandre Jannée ou Yannaï (103-76), frère d'Aristobule Ier ;
- Salomé Alexandra (76-67), épouse d'Aristobule Ier puis d'Alexandre Jannée ;
- Hyrcan II et Aristobule II, fils d'Alexandre Jannée, se disputent le pouvoir royal et la fonction de grand prêtre.
- Antigone II Mattathias (40 - 37), dernier fils d'Aristobule II, roi et grand prêtre hasmonéen
Mattathias
ben Yohanan ben SimonJean Simon Judas Eléazar Jonathan Judah Jean Hyrcan Mattathiah Judah Aristobule Ier Antigone Ier Jonathan Alexandre Jannée Salomé (Shlomtsion) Alexandra Simon ben Shétah Antipater Hyrcan II Aristobule II Alexandra Jonathan Alexandre II Antigone II Mattathiah Alexandra Hérode Ier le Grand Mariamne I Judah Aristobule III Alexandre Aristobule IV Bérénice Hérode de Chalcis Hérode Agrippa I Hérodiade Aristobule le mineur Hérode Agrippa II Bérénice Drusilla Félix le Procurateur
Mahomet1 (en arabe محمّد Muḥammad -) ou Mohammed, selon la tradition, le fondateur de l'islam2. Il en est considéré par les musulmans comme le dernier des prophètes et desmessagers3 dans le sens où il termine et scelle le cycle de révélation des religions abrahamiques. C'est donc à lui de restaurer la loi ainsi que la foi incorruptible du monothéisme d'origine tel qu'il fut descendu de la part de Dieu sur Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jésus ainsi que tous les autres prophètes venus avant lui4,5,6. Il est également perçu comme un réformateur social, diplomate, commerçant, orateur, législateur, chef militaire, humanitaire et philanthrope7.Les révélations (ou Ayat, lit. « signes de Dieu »), sont progressivement « descendu » sur Mahomet jusqu'à sa mort sous forme de versets qui seront compilés en un seul livre : leCoran, considéré par les musulmans comme la « Parole de Dieu » et autour de laquelle la religion est fondée. Outre le Coran, la vie de Mahomet (Sira) et les traditions (Sunna) sont également utilisés par les musulmans. Bien que la description de Mahomet dans le christianisme médiévale et des époques plus ou moins contemporaines furent très négative, l'évolution de l'histoire moderne a atténué ce fait8,9. Sa vie et ses actes ont été débattues et critiquées au cours des siècles aussi bien par ses partisans que par ses opposants10. L'islam, la culture musulmane transmises par les différentes confessions musulmanes, l'impact de son message et les interprétations auxquelles il ont donné lieu, ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l'histoire, faisant de Mahomet un personnage historique de premier plan.
Wahb ibn ʿAbd Manāf (de)
(des Banu Zuhrah)Hachim ibn Abd Manaf
(progéniteur des Banu Hashim)Fatimah bint Amr (en)
grand-mère`Abd al-Muttalib
grand-pèreHalah bint Wahb (en) Amina bint Wahb
mèreAbdullah
pèreAbu Talib
oncleAz-Zubayr (en)
oncleHarith (en)
oncleHamza ibn Abd al-Muttalib
oncleThuwaybah (en)
première nourriceHalimah (en)
seconde nourrice‘Abbas
oncleAbu Lahab
onclesix autres fils
et six fillesMahomet Khadija
première femme`Abdullah ibn `Abbas
cousin paternelFatima Zahra
filleAli
cousin paternelQasim
fils`Abdullah (en)
filsZaynab
filleRuqayya
fille`Uthman
beau-filsUmm Kulthum
filleZayd
fils adoptifAli ibn Zainab (en)
petit-filsUmamah bint Zainab (en)
petite-filleAbd-Allah ibn Uthman (en)
petit-filsRayhana
(mariage contesté)Usama ibn Zayd (en)
petit-fils adoptifMuhsin ibn Ali (en)
petit-filsHasan ibn Ali
petit-filsHusayn ibn Ali
petit-filsUmm Kulthum bint Ali (en)
petite-filleZaynab bint Ali
petite-filleSafiyya bint Huyayy (en)
dixième / onzième femme*Abu Bakr
beau-pèreSawda
seconde / troisième femme*Omar ibn al-Khattâb
beau-pèreUmm Salama
sixième femmeJuwayriya (en)
huitième femmeMaymuna (en)
onzième / douzième femme*Aisha
seconde / troisième femme*Zaynab (en)
cinquième femmeHafsa
quatrième femmeZaynab (en)
septième femmeUmm Habiba (en)
neuvième femmeMaria la Copte (en)
.rois chrétiens de Jérusalem
- 1099 - 1100 : Godefroy de Bouillon (sous le titre d'avoué du Saint-Sépulcre)
- 1100 - 1118 : Baudouin Ier de Boulogne († 1118), comte d'Édesse, frère du précédent (le premier à régner sous le titre de roi de Jérusalem)
- marié en premières noces à Godehilde de Tosny († 1097)
- marié en secondes noces à Arda, arménienne, qu'il répudia
- marié en troisièmes noces (1113) à Adélaïde de Savone dont il dut se séparer en 1117.
- 1118 - 1131 : Baudouin II de Bourcq († 21 août 1131), comte d'Édesse, cousin du précédent
- marié à Morfia de Malatya
- pendant une captivité de Baudouin II :
- 1123 : régence de Eustache Ier de Sidon
- 1123 - 1124 : régence de Guillaume Ier de Bures
- 1131 - 1143 : Mélisende de Jérusalem (1101 - 1161), fille de Baudouin II
- en compagnie de son époux Foulque V, comte d'Anjou, avec qui elle s'est mariée en 1129
- 1143 - 1162 : Baudouin III (1131 - 1162) fils de Foulque d'Anjou et de Mélisende
- marié (1158) à Théodora Comnène
- 1143 - 1152 : régence de Mélisende de Jérusalem
- 1162 - 1174 : Amaury Ier (1136 - 1174) frère de Baudoin III
- marié en premières noces (1158) à Agnès de Courtenay, dont il se sépara en 1162
- marié en secondes noces (1167) à Marie Comnène (1154 - 1217)
- 1174 - 1185 : Baudouin IV le Lépreux (1161 - 1185), fils d'Amaury Ier et d'Agnès de Courtenay
- 1185 - 1186 : Baudouin V (1177 - 1186), fils de Guillaume de Montferrat et de Sibylle de Jérusalem, fille d'Amaury Ier. Il règne sous la régence de Raymond III, comte de Tripoli.
- en compagnie de son époux Guy de Lusignan (1160 - 1194)
Jérusalem tombe aux mains de Saladin le 2 octobre 1187. Le nom de royaume de Jérusalem restera l'appellation officielle du royaume croisé de Terre Sainte, que le titulaire règne ou pas sur la ville sainte (elle sera effectivement incluse dans le royaume de 1229 à 1244).C'est un titre qui subsiste longtemps après la disparition du royaume, et encore de nos jours.Après la prise de Saint-Jean-d'Acre, deux lignées revendiquent le titre :- les Lusignan à Chypre, qui le transmettent jusqu'à la fin de la dynastie, avec Jacques III de Chypre, mort en 1474. Le titre passe alors à un de ses cousins, Louis de Savoie, puis à son frère Philippe II Sans Terre, duc de Savoie, tous deux fils d'Anne de Lusignan. Les ducs de la maison de Savoie deviennent ensuite princes du Piémont, rois de Sardaigne, puis rois d'Italie.
- Charles II d'Anjou, fils de Charles Ier, et ses successeurs, rois de Naples de la famille d'Anjou, portent le titre jusqu'à Jeanne Ire. Celle-ci adopte Louis d'Anjou, mais un cousin, Charles de Durazzo, s'empare du royaume. Le royaume de Naples passe ensuite aux rois d'Aragon, qui deviennent ensuite rois d'Espagne. Louis d'Anjou transmet le titre à ses descendants jusqu'à René d'Anjou et son neveu Charles V d'Anjou. La succession fut disputée entre René II de Lorraine, qui transmet le titre aux ducs de Lorraine, puis aux Habsbourg-Lorraine, et Louis XI de France, qui transmet le titre aux rois de France.
Reines de JérusalemSibylle de Jérusalem - Théodora Comnène (femme de Baudouin III de Jérusalem)
La dynastie des Hachémites (de l'hébreu השם / haChem, « le Nom ») (arabe : هاشمي / hāšimīy), ou Banû Hâchim (arabe : بنو هاشم / banū hāšim, « le clan d'Hâchim, les descendants d'Hâchim ») désigne traditionnellement un clan de la tribu des Quraychites. Les Hachémites ont longtemps été les gardiens de la ville sainte de la Mecque, ils sont aujourd'hui la famille royale régnant en Jordanie, et ont régné sur le Royaume d'Irak jusqu'à la révolution républicaine de 1958.
Malik ul-Adil Muhammad III bin Barakat
Chérif de La Mecque 1455-1497Barakat II bin Muhammad
Chérif de La Mecque 1497-1525Muhammad 'Abu' Numay II
Chérif de La Mecque 1525-1583Al-Hasan III
Chérif de La Mecque 1583-1601Barakat bin Muhammad Abdu'llah I bin Hasan
Chérif de La Mecque 1630-1631Husain bin Hasan Abu Talib bin Hasan Idris II
Chérif de La Mecque 1601-1610Masaid bin Hasan Ibrahim bin Barakat Musa bin Barakat Husain bin 'Abdu'llah Hashim bin 'Abdu'llah Hamud bin 'Abdu'llah
Chérif de La Mecque 1670Muhsin I bin Husain
Chérif de La Mecque 1610-1628Ahmad bin Talib al-Hasan
Chérif de La Mecque 1628-1629Masud I bin Idris
Chérif de La Mecque 1629-1630Muhammad bin Masaid Muhammad bin Ibrahim Hamza bin Musa Abdu'llah bin Husain Abdu'llah II bin Hashim
Chérif de La Mecque 1694Zeid bin Muhsin
Chérif de La Mecque 1631-1666Ghalib bin Muhammad Ibrahim bin Muhammad
Chérif de La Mecque 1682-1684Barakat III bin Muhammad
Chérif de La Mecque 1672-1682Ya'ala bin Hamza Muhsin bin Abdu'llah Sa'ad Pasha
Chérif de La Mecque
1666-1672
1693-1694
1694-1702Ahmad bin Zeid
Chérif de La Mecque 1669-1671
1684-1688Husain bin Zeid Ahmad bin Ghalib
Chérif de La Mecque 1688-1690Said I bin Barakat
Chérif de La Mecque 1682-1683Yahya I bin Barakat
Chérif de La Mecque 1718-1719Muhammad bin Ya'ala Aun bin Muhsin Said II bin Sa'ad
Chérif de La Mecque
1691-1694
1702-1704
1705
1711-1717Mubarak bin Ahmad
Chérif de La Mecque 1720-1722
1723-1724Abdu'l-Muhsin bin Ahmad
Chérif de La Mecque 1704Muhsin II Pasha bin Hussein
Chérif de La Mecque 1690-1691Barakat bin Yahya
Chérif de La Mecque 1722-1723Husain bin Yahya Abdu'l Karim bin Muhammad
Chérif de La Mecque 1704-1705
Chérif de La Mecque 1705-1711Abdu'l-Muin bin 'Aun Masa'ad bin Said II
Chérif de La Mecque
1752-1758
1760-1770Abdu'llah III bin Said
Chérif de La Mecque 1717-1718
1724-1731Masud II bin Said II
Chérif de La Mecque 1732-1733
1734-1752Ahmad bin Said
Chérif de La Mecque 1770Ja'afar bin Said
Chérif de La Mecque 1759-1760Ali bin Said
Chérif de La Mecque 1718Abdu'llah IV bin Husain
Chérif de La Mecque 1770-1773Muhammad III bin Abdu'l Muin al'Aun
Chérif de La Mecque 1827-1836
1840-1851
1856-1858Abdu'l-Muin
Chérif de La Mecque
1788Ghalib bin Masa'ad
Chérif de La Mecque 1788-1813Surur bin Masa'ad
Chérif de La Mecque 1773-1788Muhammad bin 'Abdu'llah
Chérif de La Mecque 1731-1732
1733-1734Abdu'l-Mutalib Pasha
Chérif de La Mecque 1827
1851-1856
1880-1881Yahya II bin Surur
Chérif de La Mecque1813-1827Ali Jabir al-Devi Pasha Ali Haidar Pasha
Chérif de La Mecque 1916-1917Muhammad Abdu'l-Majid Haidar
épouse la Princesse Rukiya
petite fille deMurad VAbdu'llah Kamil Pasha bin Muhammad
Chérif de La Mecque 1858-1877
1905Ali bin Muhammad Hussein bin Muhammad
Chérif de La Mecque 1877-1880Aun ar-Rafiq Pasha
Chérif de La Mecque 1882-1905Abdu'l-Ilah Pasha,
Chérif de La Mecque 1881-1882
1908Ali Pasha
Chérif de La Mecque 1905-1908
épouse Rahma bint AliAbidiya
épouseHussein ibn Ali (chérif de La Mecque)Hussein ibn Ali (chérif de La Mecque)
Chérif de La Mecque 1908-1916
Roi duHedjaz 1916-1925
épouse AbidiyaRahma bint Ali
épouse Ali PashaNasser bin Ali Pasha Muhammad Abdu'l-Aziz Al-Aun Ali ben Hussein
Roi duHedjaz1924-1925
épouse Rahma bint AliAbdallah Ier de Jordanie
Emir deTransjordaniede 1921-1949
Roi de Jordanie 1949-1951
épouseMusbah bint NasserFayçal ibn Hussein
Roi deSyrie 1920
Roi d'Irak1921-1933
épouse HuzaimaPrince Zeid
épousePrincess Fahrelnissa ZeidJamil Ali Hussein bin Nasser
épouse MaqbulaMusbah bint Nasser
épouseAbdallah Ier de JordanieHuzaima
épouseFayçal ibn HusseinAbdu'l-Hamid bin Muhammad Abdu'l-Aziz Al-Aun Abdul Ilah
Regent de l'Irak 1939-1952Aliya bint Ali
épouseGhazi Ier d'IrakTalal de Jordanie
Roi deJordanie1951-1952
Roi d'Irak
épouse Zein al Sharaf TalalPrince Naif bin Abdullah I Princesse Maqbula
épouse Hussein bin NasserGhazi Ier d'Irak
Roi d'Irak1933-1939
épouseAliya bint AliRa'ad bin Zeid Zein al Sharaf Talal
épouseTalal de JordanieDina bint 'Abdu'l-Hamid
épouseHussein de JordanieHussein de Jordanie
Roi deJordanie1952-1999
épouse 1Dina bint 'Abdu'l-Hamid
épouse 2Princess Muna al-Hussein
épouse 3Alia al-Hussein
épouse 4Queen Noor of JordanPrince Muhammad bin Talal
épousePrincess Firyal of JordanPrince Hassan bin Talal
épousePrincess Sarvath El HassanPrincess Basma bint Talall Prince Asem bin Al Nayef Fayçal II d'Irak
Roi d'Irak1939-1958Prince Zeid bin Ra'ad Abdallah II de Jordanie
épouseRania de Jordanie
les empires :http://fr.wikipedia.org/wiki/Babylone_(royaume)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Perse
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_le_Grand
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_des_Ptol%C3%A9m%C3%A9es
http://fr.wikipedia.org/wiki/Omeyyades
http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_ottoman
Jérusalem au premier siècle de notre ère
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vieille_ville_de_J%C3%A9rusalem
Carte de Jérusalem à l’époque du Nouveau Testament.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_J%C3%A9rusalem
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mamelouk
Les accords « Sykes-picot »
Au Caire quelques personnes dont T. E. Lawrence, misent sur une renaissance arabe fondée sur l’authenticité bédouine, et qui se substituerait à la corruption ottomane et au « levantinisme francophone ». Ces bédouins, commandés par les fils de Hussein, les princes de la dynastie hachémite, accepteront naturellement une tutelle britannique « bienveillante ». Londres leur promet bien une « Arabie » indépendante, mais par rapport aux Ottomans. La « France du Levant » désire construire une « grande Syrie » francophone, francophile et sous sa tutelle.Pour fixer les limites de l’Arabie britannique et la Syrie française des accords secrets signés en 1916, entre la France, la Grande-Bretagne et la Russie tsariste, prévoyaient le partage du Moyen-Orient.
Précédés de travaux préparatoires entre Paul Cambon, ambassadeur de France à Londres et Sir Edward Grey, secrétaire d’État au Foreign Office, les accords Sykes-Picot furent conclus entre la France et le Royaume-Uni le 16 mai 1916 à Downing Street entre Sir Mark Sykes, et le diplomate François Georges-Picot. Ces accords prévoyaient un découpage (dépeçage) du Moyen-Orient alors partie intégrante de l’Empire ottoman. C’était la région comprise entre la mer Caspienne, la mer Noire, la Méditerranée, la mer Rouge et l’océan Indien. L’Italie et la Russie tsariste participant aux négociations ont donné leur aval à ce traité secret.Malgré des promesses d’indépendance, faites aux Arabes, le Moyen-Orient est découpé en cinq zones :
1 zone bleue française, d’administration directe formée du Liban actuel et de la Cilicie, zone allant du littoral syrien jusqu’à l’Anatolie ;2 zone arabe A, d’influence française comportant le nord de la Syrie actuelle et la province de Mossoul ;3 zone rouge britannique, d’administration directe formée du Koweït actuel et de la Mésopotamie ;4 zone arabe B, d’influence britannique, comprenant le sud de la Syrie actuelle, la Jordanie actuelle et la future Palestine mandataire ;5 zone brune, d’administration internationale comprenant Saint-Jean-d’Acre, Haïfa et Jérusalem. (voir carte)
La ligne dite Sykes-Picot, qui divise le Proche-Orient, doit aussi permettre la construction d’un chemin de fer britannique de Bagdad à Haïfa.
Une copie de ces accords secrets fut découverte par le nouveau pouvoir en Russie (URSS) dans les archives du ministère des Affaires Étrangères de Petrograd. Informé en janvier 1918, le gouvernement ottoman transmet ces renseignements au roi du Hedjaz, Hussein ibn’Ali, à qui les Alliés avaient promis un grand royaume arabe pour qu’il se dégage de la coalition. Désagréablement surpris Hussein demande des explications au gouvernement britannique.
Réponse britannique du 18 février 1918 : « Le Gouvernement de sa Majesté et ses alliés n’ont pas abandonné leur politique qui consiste à apporter leur concours le plus entier à tous les mouvements qui luttent pour la libération des nations opprimées. En vertu de ce principe, ils sont plus que jamais résolus à soutenir les peuples arabes dans leur effort pour instaurer un Monde arabe dans lequel la loi remplacera l’arbitraire ottoman et où l’unité prévaudra sur les rivalités artificiellement provoquées par les intrigues des administrations turques. Le Gouvernement de Sa Majesté confirme ses promesses antérieures concernant la libération des peuples arabes. » Ce traité est peut-être l’une des causes des tensions et des conflits qui perdurent dans cette région du globe.
Plan de Jérusalem en 1900.
challenges :
2 commentaires:
Ce livre doit être très intéressant, j'avais lu la critique sur Télérama...sa lecture a l'air passionnante.Voilà une ville dont on a tant entendu parler qu'on croit la connaître et bien que nenni!
bonjour Nadael,
c'est fou tout ce que l'on peut apprendre dans ce livre... et encore, l'auteur à fait léger sur la longueur des chapitres... reste donc à approfondir par d'autres lectures.
Je fais une petite pause et je vais voir ce que je peux trouver dans l'immense bibliographie...
bonne journée
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