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.Que faire, quand on n'a plus la gueule de l'emploi ? Mais monter des arnaques et tromper son monde, c'est si bon, et gentiment lucratif. Certains y laisseront des plumes, c'est le destin, on n'y peut rien.
L’essentiel, c’est de l’avoir. Quoi ? La gueule de l’emploi. C’est à cette conclusion qu’arrivent les sept héros chômeurs de ce roman de Vincent Wackenheim. Partis en quête du mythique Pôle emploi, regroupés, dans un premier temps, par la coach Carole au sein d’un atelier Activation-Motivation, notre escouade, à la faveur d’un coup de main donné à Mourad de la Fourche, restaurateur racketté, joue au mafieux et se découvre un goût certain et un talent inné pour l’usurpation d’identité et l’arnaque à l’allure.
Se taillant une part de lion dans le marché de la supercherie, nos sept héros fondent la société «?L.G.D.E.?» (La Gueule de l’emploi) et «?font figure?» sur tous les fronts?: figure bidon de famille d’ aristocrate à l’enterrement d’un charcutier millionnaire, semblant de confesseur pour la guérite aux pécheurs de Saint-Sulpice, apparence d’auteur norvégien dans une foire aux imprimés du Sud-Ouest, Brives-rencontre.
Le succès est au rendez-vous et il faut plusieurs lessiveuses pour stocker l’afflux des liquidités?: la bulle de l’abus de confiance enfle chaque jour. Mais tout n’est pas possible?. «?Ça avait tout de suite commencé bizarre?» déclare d’entrée Wackenheim, rassurez-vous cela continue selon et s’achève idem. Ce livre a reçu le prix Mario Monicelli et le trophée Jean Pierre Mocky 2011.
C'est par goût des livres que Vincent Wackenheim débute en tant que libraire à Paris, cette passion va le mener loin. Quelques années plus tard, cet Alsacien d'origine lance sa carrièredans le secteur de l'édition juridique, jusqu'à devenir directeur général des éditions Prat. L'aventure se poursuit et Wackenheim prend, en 2004, la tête des éditions monégasques du Rocher. C'est en 1996 qu'il franchit le pas de l'écriture en publiant un premier roman, 'Le Voyage en Allemagne'. On retrouve la plume satirique et drolatique de Vincent Wackenheim avec les romans, 'Coucou' et 'La Revanche des otaries', parus en 2005 et 2009, deux ouvrages qui le consacrent maître dans l'art de peindre des tableaux loufoques de micro-sociétés, qu'elles soient humaines ou animales...http://www.evene.fr/celebre/biographie/vincent-wackenheim-17237.php
....mon commentaire : achat compulsif...
et bien contente de m'être laissée ainsi tenter...
une bonne satire du monde actuel... et de la cruauté du monde de l'emploi...
mon appéciation : . truculent !
vraiment excellent, un livre qui met de bon humeur ! mais attention, une fois la lecture commencée vous ne pourrez pas poser le livre à mi-parcours... on reste totalement scotché jusqu'à la fin...
Extrait :
« J’ai dit à ma femme, chérie, je me couche tôt, demain je vais à Activation/Motivation pour le travail de deuil, elle m’a répondu question travail tu ferais mieux de trouver du boulot, le banquier a encore appelé, ta mère aussi.»
.challenges :
..http://www.babelio.com/forum/viewtopic.php?t=1824
.
..pas voyagé très loin cette fois-ci... Paris, entre le périphérique et les Maréchaux...
quant au côté gastronomique, simplement un kebab... et je n'en ai encore jamais mangé...
Le type de grillade utilisée pour les sandwichs est appelé en turc döner kebap ou plus brièvement döner, terme signifiant littéralement « grillade tournante ». Il s’agit d’une pratique qui serait originaire d'Anatolie et qui se serait développée à partir du XIXe siècle.
La viande est découpée en tranches d’environ un demi-centimètre d’épaisseur et est empilée sur une broche verticale. Un système de résistance électrique ou de brûleurs au gaz situé en arrière de la tour de viande permet de la faire cuire. Une fois cuite, la viande est découpée verticalement en fines tranches.
Divers types de viande peuvent être utilisés selon les coutumes de chaque pays : mouton, veau, dinde, poulet, porc2, …
Le döner kebab est servi dans un pain rond turc, un pain entier ou un demi-pain, dans le cas du kebab « classique » mais l’est souvent aussi dans un dürüm ou une pita, voire dans une baguette. Il est garni de salade verte, de tomates, d'oignons et de frites. Plusieurs sauces peuvent l'accompagner. L'une des plus courante est la sauce blanche, une sorte de sauce yaourt plus ou moins épicée. On trouve aussi la sauce samouraï, la sauce cocktail, la sauce mayonnaise, la harissa, le tzatzíki, le ketchup, la moutarde ou la sauce andalouse. Chaque sauce peut être relevée par l'ajout de pul biber, du piment rouge en flocons.
autres lecteurs :
de m'avoir tenté une fois de plus... http://www.biblioblog.fr/post/2011/03/21/La-gueule-de-l-emploi-Vincent-Wackenheim
revue de presse :
LE COUP de COEUR DU FIG MAG
Le retour des Pieds Nickelés
LE COUP de COEUR DU FIG MAG
Le retour des Pieds Nickelés
NICOLAS UNGEMUTH -
07/03/2011 |
Ils sont sept, au stage Activation-Motivation, à écouter les consignes stupides de Chantal, et à pratiquer les jeux de rôles dégradants qu'on voit désormais dans toutes les formations de France et de Navarre. Ils n'ont plus de travail. Ils n'ont plus, pour être exact, «la gueule de l'emploi». Rapidement, l'un des inscrits, Aziz, parle de son cousin Mourad, qui tient un kebab en bas, à côté du périphérique. La résistance s'organise et cette belle assistance décide de sécher les cours et de se réunir quotidiennement dans ce mini-temple de la restauration orientale version gréco-turque. La bande de tocards en fin de droits se lance dans l'arnaque bouffonne autant que lucrative. Leur association de malfaiteurs, L.G.D.E., dont la devise est «Omnia omnibus ubique», se spécialise dans l'imposture. Par exemple, à la demande d'une maison d'édition, incarner un auteur nordique inexistant - donc, devenir «le nègre du nègre»- au Salon du livre de Brive. Ou devenir la famille d'une future mariée ayant perdu la sienne. L'excellent Wackenheim a probablement vu Le Pigeon de Monicelli, lu Boudard et Les Pieds Nickelés. Les tribulations grotesques de ses charmants perdants valent tous les pensums sinistres sur le drame du chômage. Son sens de l'absurde, sa prédilection pour les locutions latines ridicules, ses situations grotesques sont orchestrées par une langue très musicale. Si c'était une danse, ce serait un rigodon, naturellement.-
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/03/05/01006-20110305ARTFIG00587-le-coup-de-coeur-du-fig-mag-le-retour-des-pieds-nickeles.php************** innoubliable, coup de coeur
2 commentaires:
J'avais déjà trouvé La revanches otaries décapant. Je découvre que son dernier est paru! Chouette!
bonjour A girl,
En fait j'ai découvert qu'il avait écrit d'autres livres, et bien entendu la tentation est très forte... mais là, j'ai explosé le budget livre !
Plus qu'a attendre la fête de mère maintenant...
bises
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