bonjour tout le monde,
début de journée comme je déteste, prise de sang matinale... de mauvaise humeur... paraît que j'ai des veines épaisses, dures et qui roulent...
sinon encore du soleil !
mes chats s'en donnent à coeur joie, et je joue les portiers...
toujours aussi passionnée par mon livre...
coup d'oeil sur l'éphéméride...
1913 : Roger Caillois, écrivain, sociologue et critique littéraire français († 21 décembre 1978).
Noé et autres textes - lu en 2010
Tout le monde connaît l'histoire de Noé et Déluge qui dura quarante jours, ravagea le monde et extermina hommes et animaux, à l'exception de ceux qui purent monter dans l'arche. Mais qui sait comment et pourquoi Noé est devenu un alcoolique exhibitionniste ?
1919 : Peter Abrahams, romancier sud-africain de langue anglaise.
1921 : Paul Guimard, écrivain français († 2 mai 2004).
1928 : Marie Cardinal, romancière française († 9 mai 2001).
Un de ces romans qui agrippent, fascinent, ne vous laissent de repos que lorsque vous posez les yeux sur les derniers mots. Il s'ouvre sur une sombre impasse pavée que la narratrice arpente trois fois par semaine, au rythme de l'analyse qu'elle décide d'entreprendre. Sa détresse est telle que les médecins et leurs prescriptions ne peuvent, n'ont jamais rien pu pour elle. La solution est ailleurs, dans les méandres de son passé qu'elle se décide à forer, au risque d'endurer au début des souffrances plus dévastatrices, semble-t-il, que le mal. Alors, peu à peu filtre la lumière. Celle que la conscience met à jour, réduisant l'angoisse, anémiant la névrose, acculant le silence aux mots.
Ces Mots pour le dire sont précisément l'un des plus grands succès de cet ex-professeur de philosophie, journaliste à L'Express et à Elle. Il s'agit d'un cas vécu, l'expérience de la souffrance aux confins de la folie, animée cependant d'une vitalité, d'une force de caractère et d'une clairvoyance exemplaires.
1962 : Pierre Benoit, romancier et poète français (° 16 juillet 1886).
- La châtelaine du Liban - etc...
On a souvent relevé comme signe particulier des romans de Pierre Benoit le fait que toutes leurs héroïnes portent un prénom qui commence par un « A60 » (ce dont se « souviendra » Georges Perec dans son recueil de souvenirs, sans trop se montrer convaincu par le procédé61) :
Aurore (Kœnigsmark),
Antinéa (L'Atlantide), Allegria (Pour don Carlos), etc.
Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer cette constance (notamment le fait qu'il s'agirait d'une sorte d'hommage à Albi, ville natale de l'auteur62.) L'intéressé a quant à lui précisé qu'il s'agissait au départ (pour les quatre premiers romans) d'un simple hasard, qu'il s'est ensuite plu à continuer volontairement, afin de montrer à ses détracteurs, qui l'accusaient de manquer d'imagination, que justement il n'en manquait pas63. Aucune d'entre elles en tout cas n'est inspirée de personnes réelles qu'a connues Pierre Benoit,
exceptée Alcmène, l'héroïne des Amours mortes (1961), évocation de la propre épouse de Benoit, qui venait de disparaître64.
Certaines héroïnes sont pourtant librement inspirées de personnages historiques, telle Athelstane, la Châtelaine du Liban, librement inspirée d'Esther Stanhope.
Quoi qu'il en soit, dans son œuvre romanesque, Benoit a créé un type nouveau d'héroïne, qui n'existait pas avant lui, et dont on a pu dire qu'il constitue son apport original à lalittérature française65. Lui-même qualifiait de « bacchantes » ou d'« amazones »66 ces femmes troublantes, qui hypnotisent les personnages masculins qui leurs sont opposés par le romancier, et qui les poussent au crime et/ou à leur perte : Antinéa étant le parangon de ces femmes fatales, qui troubla les sens du capitaine Saint-Avit... ainsi que ceux de nombreux lecteurs adolescents de L'Atlantide67.
Toutes ces héroïnes en A ne présentent pourtant pas ces caractéristiques : certaines d'entre elles, plus tendres et plus sentimentales, sont, au contraire des précédentes, les victimes de leur entourage masculin : telle Annabel Lee qui, dans le Lac salé, devient l'esclave d'un ménage mormon68.
Mais ce type d'héroïnes, sans être marginal, n'est pas le plus représentatif des personnages féminins de Pierre Benoit, qui semble bien plutôt avoir eu à cœur de placer au centre de ses récits des figures « dont les traits matérialisent ses propres rêves. Sous les traits de ces créatures imaginaires, il a voulu représenter toute l'admiration qu'il portait au sexe féminin [...] Le plus souvent impérieuses, dominatrices, orgueilleuses, douées d'un grand sang-froid, d'une maîtrise à toute épreuve, les héroïnes en A règnent sans partage sur la foule des hommes.69 »
Une certaine unité de l'oeuvre de Pierre Benoit ressort d'une trame romanesque commune à beaucoup de ses romans et reposant sur un classique choix cornélien entre l'amour et le devoir (devoir sentimental, professionnel, patriotique..).
Une certaine unité fonctionnelle peut exister à travers l'amitié entre plusieurs héros de l'oeuvre comme le laisse également supposer une phrase tirée du Roi Lépreux (1927) : citant les amis de Gaspard Hauser et Raphaël Saint-Sornin, Pierre Benoit cite « François Gérard, Ribeyre, Surville, Mouton-Massé, Vignerte, Dumaine et les autres »70. Or ces noms se retrouvent dans d'autres romans antérieurs ou postérieurs de Pierre Benoit : Le jeune professeur Raoul Vignerte est ainsi le héros de Kœnigsmark (1918) (dans lequel se trouverait aussi cité un Ribeyre) ; l'ingénieur Dumaine est le héros d'Axelle (1928) ; l'employé François Gérard celui de La Chaussée des Géants (1922).
La Vie mode d'emploi est un livre extraordinaire, d'une importance capitale non seulement dans la création de l'auteur, mais dans notre littérature, par son ampleur, son organisation, la richesse de ses informations, la cocasserie de ses inventions, par l'ironie qui le travaille de bout en bout sans en chasser la tendresse, par sa forme d'art enfin : un réalisme baroque qui confine au burlesque. (Jacqueline Piatier, Le Monde) L'ironie, très douce, imperceptible, fantomatique, moirée, faite d'un détachement extrême, d'une méticulosité et d'une patience qui deviennent de l'amour... En résumé, c'est un prodigieux livre-brocante, qu'on visite sans se presser, à la fois livre fourre-tout, livre promenade. (Jacques©Pierre Amette, Le Point) Et cela donne des romans exotiques, extravagants, des crimes parfaits, des fables érudites, des catalogues, des affaires de moeurs, de sombres histoires de magie noire, des confidences de coureurs cyclistes... Jeux de miroirs et tables gigognes, entrez dans cet immeuble et vous ferez le tour du monde. Un vertige majuscule. Quand on en sort, on est léger comme une montgolfière. (Catherine David, Le Nouvel Observateur) En quelques centaines de pages, fruits de neuf années de travail, Perec opère le ratissage délibéré, systématique, hallucinant du champ romanesque contemporain. Son livre est, sans doute, à la littérature ce que le Robert est à la lexicographie.
1983 : Georges Remi dit Hergé, auteur belge de bande dessinée (Les Aventures de Tintin…) (° 22 mai 1907).
Le 10 janvier 1929, un jeune reporter fait son apparition dans Le Petit Vingtième, le supplément pour enfants du quotidien belge Le XXe siècle. Son nom ? Tintin. Accompagné de Milou, un jeune chien blanc, il part pour la "Russie soviétique". Son créateur, un certain Georges Remi, signe Hergé, pseudonyme inspiré par ses initiales. Après ce premier voyage en Russie, qui donne naissance à l'albumTintin chez les Soviets, le jeune reporter s'envole pour l'Afrique (Tintin au Congo), puis pour l'Amérique. Mais c'est Le Lotus bleu, publié dans Le Petit Vingtième dès août 1934, qui marque un tournant important dans l'œuvre d'Hergé. Celui-ci, après avoir rencontré Tchang Tchong-Jen, jeune étudiant chinois qui lui a ouvert les yeux sur l'Asie, va désormais se soucier de rigueur documentaire. Il va aussi s'efforcer de faire passer dans ses histoires un message d'humanisme et de tolérance. Le succès de son reporter à la houppe ne va cesser de grandir. Hergé lui fait parcourir le monde. Il teinte ses aventures d'onirisme (L'Étoile mystérieuse), flirte avec le surnaturel (Les Sept Boules de cristal), l'expédie même sur la lune.
Il donne à Tintin des compagnons d'aventure qui vont prendre une place essentielle : les Dupont/d (Les Cigares du pharaon), le capitaine Haddock (Le Crabe aux pinces d'or), le professeur Tournesol (Le Secret de la Licorne) ou Bianca Castafiore (Le Sceptre d'Ottokar). Hergé n'hésite pas à jouer avec ses personnages : Les Bijoux de la Castafiore montrent un Tintin dépassé par les événements, loin de son image traditionnelle. Jusqu'à l'œuvre ultime, laissée inachevée par la mort d'Hergé en mars 1983 : Tintin et l'alph-art, dont la dernière case montre le héros en bien fâcheuse posture...
Tintin a su séduire les jeunes comme les adultes. Grâce à la lisibilité de la narration et du dessin, la justesse des dialogues, le sens du rebondissement et de l'intrigue... Mais aussi le souffle de l'aventure, de l'amitié et de la générosité. Et, en plus, ce quelque chose d'indéfinissable qu'Hergé lui-même ne savait expliquer... Une bande dessinée universelle.
1983 : Arthur Koestler, écrivain et polymathe britannique d'origine hongroise (° 5 septembre 1905).
Le Zéro et l'infini - La Treizième Tribu : L'Empire khazar et son héritage - Spartacus - Croisade sans croix -
1996 : Marguerite Duras, romancière française (° 4 avril 1914).
Roman autobiographique mis en image par Jean-Jacques Annaud, L'amant est l'un des récits d'initiation amoureuse parmi les plus troublants qui soit. Dans une langue pure comme son sourire de jeune fille, Marguerite Duras confie sa rencontre et sa relation avec un rentier chinois de Saigon. Dans l'Indochine coloniale de l'entre deux-guerres, la relation amoureuse entre cette jeune bachelière et cet homme déjà mûr est sublimée par un environnement extraordinaire. Dès leur rencontre sur le bac qui traverse le Mékong, on ressent l'attirance physique et la relation passionnée qui s'ensuivra, à la fois rapide comme le mouvement permanent propre au sud de l'Asie et lente comme les eaux d'un fleuve de désir. Histoire d'amour aussi improbable que magnifique, L'amant est une peinture des sentiments amoureux, ces pages sont remplies d'un amour pur et entier. Ce roman vaudra un succès conséquent à Marguerite Duras.
" Qu'est©ce que ça veut dire, moderato cantabile ? © Je ne sais pas. " Une leçon de piano, un enfant obstiné, une mère aimante, pas de plus simple expression de la vie tranquille d'une ville de province. Mais un cri soudain vient déchirer la trame, révélant sous la retenue de ce récit d'apparence classique une tension qui va croissant dans le silence jusqu'au paroxysme final. " Quand même, dit Anne Desbarèdes, tu pourrais t'en souvenir une fois pour toutes. Moderato, ça veut dire modéré, et cantabile, ça veut dire chantant, c'est facile. "
Nestor Burma est un personnage de fiction, détective privé créé en 1942 par Léo Malet. La plupart de ses aventures ont pour cadre la ville de Paris, notamment dans les romans de la série des Nouveaux mystères de Paris, dont le titre est un clin d'œil aux Mystères de Paris d'Eugène Sue et dont l'action se déroule dans un arrondissement particulier de la ville, à chaque fois différent.
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